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L’homme d’affaires anglo-libanais, ex-dirigeant d’une grosse société de BTP, réclame 800 millions d’euros aux autorités de Brazzaville. ©DR

En ces temps où les bonnes nouvelles se font bien rares à Brazzaville, « 2018 commence plutôt bien pour le Congo! » Se satisfait, d’une voix forte, une égérie du pouvoir de Brazzaville.

La décision d’invalidation prise, le 10 janvier dernier, par Cour de Cassation en France, dans le cadre du litige financier qui oppose le Congo à l’homme d’affaires franco libanais Moshen Hojeij, constitue une bouffée d’oxygène pour Brazzaville, confrontée à un assèchement financier sans précédent.

D’ores et déjà, les 6 millions d’euros, propriété de l’ambassade du Congo à Paris, ainsi que les avoirs bancaires du Port Autonome de Pointe-Noire logés dans une banque parisienne, naguère bloqués par l’homme d’affaires franco libanais, devraient à nouveau revenir au Congo. 

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Bien plus, les payements émis par l’Etat congolais à l’ordre des tiers et créanciers ne pourront plus faire l’objet de saisies conservatoires. Des pratiques, renchérit un proche du dossier, qui mettaient parfois Brazzaville en défaut de paiement auprès de ses créanciers dans le cadre du respect du tableau d’amortissement de ses nombreuses dettes contractées sur le marché financier international. La principale conséquence de cette bataille juridique a été la dégradation de la note du Congo auprès des agences de notation Moddys, standards & Poors, pour « défaut de paiement »

Last but no least, le Congo réussit momentanément à se décharger du poids contraignant d’une dette que les cabinets comptables proches de Hojeij évaluent à 1 milliard d’euros. Ce qui atténue, quelque peu, l’énorme incertitude qui pèse sur le dossier des négociations Congo-FMI, prévues en février prochain, à l’occasion du prochain conseil d’administration du Fonds à Washington. 

N’est-ce donc pas sur le terrain juridique américain que Hojeij et ses conseils vont devoir jeter toutes leurs forces pour tenter de faire plier à nouveau les autorités congolaises ? Apparemment, le lobbying juridique et financier, engagé par Brazzaville pour restructurer sa dette auprès de ses créanciers, semble porter ses fruits. « Prudence tout de même, car le match Congo-Hojeij n’est pas pas encore arrivé à son terme pour que l’on crie victoire », avance prudemment un juriste consulte congolais.

Par Alphonse Ndongo

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