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Du point de vue de la forme, on peut se contenter de dire en un mot: ENFIN ».
Toutefois, le fond éprouve encore d’énormes soucis de réglages. Un ancien ministre de la Justice, Garde des Sceaux, m’a confié que la justice congolaise ne dispose pas encore de juristes compétents, formés à la bonne école financière et comptable, pour mener à bien une investigation financière.
« Les magistrats congolais sont trop litterraires pour aborder ces sujets techniques », me confiait-il, d’un air goguenard. Il en est de même des services de la police, et de la gendarmerie.
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« Il nous faut des brigades d’investigations financières, comme dans certains pays, pour faire un travail propre ». Si les juristes peuvent bien statuer sur les petits cas de détournement de deniers publics, disposent-ils des compétences en matière de comptabilité et finances pour démonter les astuces d’un montage financier mené par des experts internationaux dont l’intelligence est indéniable ?
La lutte contre la corruption passe donc inéluctablement par la formation des juristes et officiers de police judiciaire ou gendarmes, à travers des séminaires et stages. Et last but no least, par la création d’un tribunal spécial pour statuer sur des cas flagrants de crimes économiques.
Quant aux voleurs de poule, ils pourraient passer devant les tribunaux de droit commun.
Par Alphonse Ndongo
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