Le directeur général de la police, le général Jean-François Ndenguet

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Le directeur général de la police, le général Jean-François Ndenguet
Le directeur général de la police, le général Jean-François Ndenguet

Policier de métier et artiste musicien à ses heures perdues, Zulu-Bad, « l’enfant terrible » de la brigade spéciale d’intervention rapide (BISR) de Pointe-Noire est décédé jeudi.

La nouvelle a fait l’effet d’un coup de tonnerre à Pointe-Noire : Zulu-Bad est mort ! Et pour cause, Rodrigue Amboulou a toujours alimenté la controverse, à travers les missions de police qu’il conduisait, notamment les interventions pour le maintient de l’ordre menés à Pointe-Noire.

Si son surnom Zulu-Bad est synonyme de terreur, c’est que l’homme s’est de par ses fonctions, tissé une réputation de « dur », ne faisant pas de quartiers dans la confrontation, y allant parfois sans ménagement.

Si Zulu-Bad était le terreur des malfrats et autres bandits qui redoutaient ses descentes musclées, c’est surtout auprès des élèves et autres jeunes, avec lesquels il a de tout temps été confronté, qu’il avait mauvaise presse.

La seule évocation du nom Zulu-Bad suffisait à créer la panique, voire un sentiment de révolte chez les lycéens ou collégiens qui voulaient en découvre avec lui et son équipe.

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Ses tirs de sommation régulièrement lâchés au jugé et de façon bien souvent inopportune avec parfois des incidents de tirs lui ont donné une réputation d’homme à la gâchette facile. Lui s’en défendait, en se définissant en homme de la loi, avec pour seule mission, de rétablir l’ordre.

Pourtant, Zulu-Bad, c’est aussi cet artiste musicien dont les concerts ont toujours drainé des foules à Pointe-Noire, même si de ce coté aussi, la polémique fait état de ce que sa réputation de dur obligeait certains à y aller plutôt par curiosité que par adhésion, pour cerner l’ambivalence du personnage.

Il n’en demeure pas moins que la danse « tramadol », création de son orchestre a cependant eu un réel effet d’entraînement auprès de nombreux mélomanes à Pointe-Noire.

Ses passages réguliers sur les plateaux de télévisions, dans les émissions culturelles où il commençait ses interventions en rendant grâce à Dieu n’ont pu gommer dans l’opinion une image qui lui collait à la peau, celle d’un homme peu fréquentable, le « bad », « le mauvais ».

Ainsi sa mort est vécue à Pointe-Noire avec des sentiments controversés.

Bertrand BOUKAKA

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