RDC – Musique : terrible clash de Ferré Gola contre Koffi Olomide et Fally Ipupa

Ferre Gola

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Ferre Gola
Ferre Gola

On parle plus de polémique que d’art d’Orphée proprement dit ici. Il s’agit d’un clash entre des stars actuelles de la musique rumba congolaise.

Si l’on est loin de la « sanglante » rivalité qu’il y a eu à une époque aux États-Unis entre les rappeurs de la côte-est et ceux de la côte-ouest, les moqueries, indélicatesses, injures, invectives, etc. entre le clan Koffi Olomide et Fally Ipupa contre celui de Ferré Gola sont de plus en plus virulentes et énervent les bonnes moeurs et les valeurs sociales.

La polémique, c’est actuellement la constance dans les relations entre les artistes musiciens de la RDC. Elle a certes existé dans le passé, mais elle ne dépassait quasiment pas le cadre professionnel, n’étant expressive que dans les chansons. L’on se souvient de la polémique entre Luambo Franco et Kwami Munsi au milieu des années 1970. Kwami, parti de l’OK Jazz pour l’African Fiesta, a balancé deux tubes pour narguer son ancien ami, notamment « Liyanzi » et « Faux millionnaire ». Et à chaque fois, Franco Luambo, avec des textes éloquents, des véritables pamphlets, a répliqué avec « Chicotte » et « Course au pouvoir ».

Il y a eu la polémique assez civilisée entre Tabu Ley et Luambo qui, en réalité, étaient des amis, et ensuite le sérieux clash entre Papa Wemba et Koffi Olomide. La brouille entre JB Mpiana et Werrason Ngiama a, elle aussi, opposé deux amis qui visiblement ont pris le temps de se réconcilier à fond. Et la rumba congolaise ou plutôt de Kinshasa, basculée dans une phase critique où les textes deviennent de plus en plus obscènes, en dépit du fait qu’il y ait des codes du reste décodés par les consommateurs, a continué à se nourrir de la polémique. Dans cette situation confuse, les médias ont accompagné les musiciens dans ce nivellement vers le bas. Des plateaux de télévision et de radio sont aujourd’hui ouverts à des artistes musiciens devenus des leaders d’une société en déliquescence morale, sans que la censure ne lève un petit doigt.

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Koffi, Fally contre Gola, le clash…

L’actualité brulante en ce moment, c’est le clash éhonté, désagréable entre la star congolaise, Koffi Olomide, et la coqueluche de la musique congolaise, Fally Ipupa, d’une part, et de l’autre, le talentueux chanteur Ferré Gola. S’ils ne passent pas beaucoup sur des chaînes de télévision émettant en clair, c’est dans les émissions musicales qui foisonnent sur Internet, précisément sur Youtube qu’ils envoient des quolibets, des injures, et autres indélicatesses ; ils ont complètement mis à l’écart leur rôle de leaders des masses, des jeunes. Lorsqu’ils ne paraissent pas personnellement dans ces émissions sur Internet, ce sont les personnes de leur entourage qui balancent des choses que l’on ne devrait pas dire en public.

Et malheureusement, l’Internet est incontrôlable, permettant aussi des dérives du genre, même si c’est un outil précieux d’accès à l’information. « Les musiciens semblent ne plus avoir des valeurs à présenter, non seulement ils paraissent à court d’inspiration dans leurs textes, en plus ils se singularisent dans les obscénités, des clashes inutiles qui ternissent encore plus leur image et celle de la jeunesse congolaise dans l’ensemble », déclare un observateur averti de la scène musicale congolaise. Et d’ajouter : « La polémique fait partie de la vie des hommes dans le sens de la concurrence, de la compétitivité, avec au bout l’idée de mieux faire que l’autre. Mais lorsqu’on en altère le sens en s’adonnant à des injures, des insanités, des clashes ouverts qui pourraient mener à des procès devant les cours et tribunaux, là on est en plein dérive et l’État doit intervenir et remettre les choses dans le sens de bonnes mœurs. Mais où cet État ? ça c’est une autre question… ».

Martin Enyimo
 
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Congo – Burkina Faso : Des élèves douaniers congolais expulsés de leurs logements à Ouagadougou

Des élèves douaniers congolais expulsés de leurs logements à Ouagadougou

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Des élèves douaniers congolais expulsés de leurs logements à Ouagadougou
Des élèves douaniers congolais expulsés de leurs logements à Ouagadougou © Captures d’écran

Les élevés douaniers congolais en formation au Burkina-Faso, notamment à l’école nationale des douanes de Ouagadougou ont été mis à la rue, au motif que le gouvernement congolais accumulerait de nombreux mois de loyers impayés.

La scène leur a paru surréaliste. Sans ménagement, les élèves douaniers en formation à Ouagadougou ont été priés de libérer les logements qu’ils occupaient. Le Congo, et encore moins les douanes congolaises ne se seraient pas acquittés du loyer, depuis de nombreux mois déjà.

Sans assise familiale et en pays étranger de surcroît, ces élèves sont désormais réduits à errer ça et là. Et leurs propos expriment autant l’incompréhension que la colère.

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« C’est un spectacle désolant. Nous n’étions pas préparés à payer notre loyer car depuis Brazzaville, nous savions que les douanes congolaises supporteraient notre hébergement. Nous sommes expulsés parce que les loyers n’ont pas été assurés. Ce qui n’est pas normal. »

« Quand les douanes congolaises prennent des engagements vis à vis des pays tiers, et qu’elles ne les honorent pas, c’est décevant pour un pays comme le Congo. »

« Nous sommes dehors. Nous sortons nos effets et nous ne savons pas où nous allons passer la nuit. Nous sommes pour ainsi dire à la merci de la nature. »

« Nous sommes abandonnés par nos autorités, par notre administration. Il faut se poser la question de savoir s’ils ont des pierres à la place du cœur. »

« Dans un pays étranger, qu’allons-nous devenir. C’est une honte pour le Congo car nous représentons une fraction de la nation congolaise. Tout le monde sait que nous sommes expulsés nous seront la risée de nos collègues qui se rendront vite compte de notre mésaventure. »

Quoi qu’il en soit, la situation des élèves douaniers congolais de Ouagadougou est presque devenue commune pour l’ensemble des étudiants et stagiaires congolais à l’étranger.

Bertrand BOUKAKA

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Congo – Affaires foncières : Le ministre Pierre Mabiala cible des maisons à casser à Brazzaville

Le ministre Pierre Mabiala cible des maisons à casser à Brazzaville

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Le ministre Pierre Mabiala cible des maisons à casser à Brazzaville
Le ministre Pierre Mabiala cible des maisons à casser à Brazzaville ©DR

Il avait promis utiliser son « tracteur de démolition massive » pour déguerpir les « occupants illégaux » du site du lycée agricole Amilcar Cabral. Le ministre Pierre Mabiala est en passe de mettre sa menace à exécution.

Aux quartiers Tsangamani et Nganga Moumpala à Madibou dans le 8ème arrondissement de Brazzaville, les habitants passent désormais des nuits cauchemardesques, depuis que les services du cadastre sont passés répertorier les habitations qui se trouveraient sous l’emprise du domaine du lycée, et donc vouées à la démolition.

Cette démolition que l’on dit inéluctable est confirmée par des inscriptions « à casser » apposées sur les murs des clôtures ou des maisons, et qui se lisent comme une sentence.

Pour les personnes concernées et qui ont vu sur leur maison ces inscrptions à la peinture rouge, la hantise de les perdre est telle que cette menace se précise, après l’expiration de l’ultimatum donné par le ministre des Affaires foncières et du domaine public Pierre Mabiala, leur demandant de quitter ces lieux dans un délai d’une semaine.

Même si le membre du gouvernement estime que ces personnes ont occupé de façon anarchique une partie de la concession de 64 hectares réservée au lycée technique agricole Amilcar Cabral, il y a pourtant un quiproquo.

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Du reste, les personnes concernées qui soutiennent être dans leur bon droit, tentent en vain de rencontrer le ministre, afin de lever les doutes sur ce qui paraît être un malentendu. Pour elles, le terrain du LAAC et celui qu’ils occupent sont séparés par une avenue et de l’avis même des propriétaires terriens ayant vendu les parcelles, le lycée ne saurait s’étendre au delà de l’avenue. Le ministre se tromperait.

Entre la « conscience de tracteur » affichée du ministre et des occupants que nul ne veux entendre, il s’est instauré un véritable dialogue de sourds, avec à la clé la démolition imminente du fruit de toute une vie, ce qu’ils n’osent accepter, insistant qu’un terrain d’entente soit trouvé.

Beaucoup d’ailleurs dénoncent la manie du ministre Mabiala d’en recourir toujours au tracteur, dans une espèce de loi du Talion, alors qu’en homme de droit, il s’en référerait à la justice qui, après avoir instruit les affaires à charge et à décharge, sur la base des pièces du dossier, ordonnerait les démolitions le cas échéant, en exécution d’un arrêt de justice, après avoir épuisé toutes les voies légales. Voila qui est État de droit.

Entre-temps, pour les familles dont les maisons ont reçu la sentence « à casser », la pression psychologique conduit au bord de l’infarctus et les jours désormais insipides se vivent comme ceux des condamnés, dans le couloir de la mort où le ministre Pierre Mabiala serait à l’évidence le bourreau.

Bertrand BOUKAKA
Les Échos du Congo-Brazzaville

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Restra Poaty, fondateur du 1er site et magazine congolais des Tic au Congo

Restra Poaty

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Restra Poaty
Restra Poaty, fondateur du 1er site et magazine congolais des Tic au Congo

« Je crois  au développement du digital au Congo »

Restra Poaty, jeune congolais est en train de se frayer un chemin dans la sphère médiatique de son pays. Très entrepreneur, il a réussi à lancer un projet lié aux technologies de l’information et de la communication. Icibrazza est allé à sa rencontre lors de laquelle, il a expliqué les tenants et les aboutissants du site www.restraweb.com dont il est le principal fondateur.

Quels sont les objectifs du premier magazine congolais des Tics dont vous êtes le fondateur ?

Restra POATY : Restra Poaty est un jeune congolais, résident au Congo Brazzaville précisément à Pointe-Noire. Désireux d’accompagner les acteurs du secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) au Congo, il met en place le site web www.restraweb.com Ce site web  traite chaque jour essentiellement de l’actualité web, TIC, la vie des start-up et  l’innovation en Afrique d’une manière générale, en particulier  du Congo, son pays natal. C’est un véritable geek des TIC du web et des médias sociaux.

En 2013, il se sent vraiment comme un activiste du web en dégageant de l’énergie nécessaire pour propager l’usage positif des réseaux sociaux et du web au Congo à travers différentes plates-formes comme Facebook , twitter, instagram et LinkedIn  dont il est très actif pour « booster » ses activités . Il fait bouger les lignes en tant que CEO de Restraweb consulting, une agence web de communication digitale qu’il cherche à faire prévaloir par tous les moyens en devenant web-entrepreneur. Ce dernier  va encore embrasser la vidéo en 2016 et en créant sa chaine YouTube Restra Poaty dont il est déjà suivi par 1 .500 abonnés, grâce à cette chaine, il partage les vidéos d’aide  permettant aux utilisateurs des outils numériques de pouvoir utiliser correctement  ces différents outils. La vidéo la plus suivi compte déjà 117 .100 vues. Initiateur de plusieurs projets, la toute récente date d’octobre 2017 ou il lance le 1er magazine congolais des TIC au Congo

Qui est Restra Poaty ?

Restra Poaty est un jeune passionné des TIC et du web, voilà pourquoi ma  petite équipe et  moi  travaillons encore sur un projet  toujours dans notre magazine (édition spéciale), illustré pour un début «les 10 personnalités qui font bouger l’espace Tech au Congo». En réalisant ce projet, nous voulons par ces succès historiques des pionniers Tech congolais  susciter de l’envie, du courage et la motivation aux jeunes congolais passionnés dans ce domaine.

C’est quoi le restraweb Mag ?

Le projet restraweb mag vise à recueillir les temps forts du mois dans le secteur des TIC au Congo pour le mettre sur un même support. Cela contribue largement au développement de ce secteur dont notre gouvernement travaille actuellement pour rehausser le niveau. Je vous rappelle que je suis de ceux qui croient  au développement du digital au Congo comme en Afrique. Et donc le projet restraweb mag mérite l’attention du gouvernement et des acteurs dudit secteur. Pour le moment le magazine est diffusé en version électronique mais par la grande vision qui nous anime nous verrons certainement la version papier. Pour ce qui est de restraweb.com, c’est notre site web qui veille sur l’actualité des TIC au Congo, des années en années un site web spécialisé de ce genre n’existait pas au Congo mais aujourd’hui grâce à cette œuvre, le Congo peut se donner une référence TIC sur le web.

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D’où avez-vous eu l’idée de mettre en place ce site web dédié aux TIC au Congo ?

Lors de  mes recherche sur internet, je voulais vraiment savoir où on est le Congo concernant les infrastructures comme la fibre optique pour une bonne connexion internet,  les avancés de la téléphonie mobile à l’ère actuelle, connaitre  de jour en jour les acteurs numériques et  digitaux  qui font bouger ce secteur, j’avoue que j’en trouvais mais en désordres. Alors je me suis posé la question de savoir si le Cameron a www.ticmag.net comme référence sur les TIC alors pourquoi pas www.restraweb.com pour le Congo ? Voilà la naissance de restraweb.com en quelques mots.

Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées pendant la réalisation de ce magazine ?

Passionné que je suis, j’ai rencontré plusieurs difficultés à l’instar rassembler quelques jeunes passionnés des TIC, productifs et créatifs et  travailler sur le projet, je peux vous l’avouer que ce n’était pas facile pour moi mais j’ai eu la chance d’être entouré par trois jeunes qui partagent la même vision que moi.

Comme dans pratiquement tous  pays africain, la connexion internet est toujours la cause du retard dans l’économie numérique, c’était pour nous comme une difficulté majeure qui avait pour conséquence le manque d’information en temps réel pour citer ceux-là.

Vous êtes une équipe où vous travaillez  à seul ?

Au début j’étais seul, mais au final j’ai pu monter une équipe constitué de trois jeunes passionnés comme moi

Qu’attends- tu de la part de ceux qui te lisent ?

Vous savez, en lançant ce magazine, les challenges viennent de commencer  car donner naissance à un enfant est plus facile qu’élever cet enfant. C’est pour vous dire qu’à présent nous avons maintenant  besoin du soutien des congolais d’ici, d’ailleurs et de tous les africains qui nous lisent pour nous permettre d’avancer.

Nous avons lancé la version électronique qui est disponible sur notre site www.restraweb.com que vous pouvez télécharger en un clic. Au-delà de cette version électronique, nous voulons passer sur le papier afin de toucher plus de monde sur ce secteur, voilà pourquoi nous avons ouvert grandement la porte à ceux qui veulent nous soutenir d’une manière à une autre pour améliorer nos services. Comme je l’ai rappelé dans les objectifs que   nous apportons notre pierre  pour briser « la fracture numérique » au Congo. En outre je sollicite l’implication du gouvernement congolais  par le ministre des postes, télécommunications et de l’économie numérique Léon Juste IBOMBO d’encourager ce projet qui va certainement renforcer la  visibilité des contenus TIC congolais sur web.

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En Images – Amical : match nul entre le Congo et le Bénin

match nul entre le Congo et le Bénin

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match nul entre le Congo et le Bénin
Le Congo et le Bénin n’ont pas réussi à se départager, en match amical, ce mercredi (1-1).

Le Congo et le Bénin n’ont pas réussi à se départager, en match amical, ce mercredi (1-1).

Opposés ce mercredi en match amical, le Congo et le Bénin se sont quittés sur un résultat nul (1-1). L’ancien joueur de Saint-Etienne Dylan Saint-Louis a ouvert la marque (1-0, 42e), avant que David Djigla n’égalise quelques instants plus tard pour les Écureuils béninois (1-1, 44e).

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Côte d’Ivoire : Ferre Gola en concert à Abidjan pour soutenir l’orphelinat de Bingerville

Ferre Gola

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Ferre Gola
Ferre Gola

Ferre Gola, le prodige de la musique rumba congolaise sera en concert le samedi 11 novembre prochain à l’Ivoire Golf Club.

Ferre Gola , de son vrai nom Hervé Gola BATARINGA est un chanteur, auteur, compositeur,interprète et danseur congolais, née le 03 mars 1976 à Kinshasa. À 19 ans il débute au sein du groupe wenge musica avant d’entamer une carrière solo en 2006 en signant avec Norbert Dabira avec qui il sort Deux albums solo, en 2007 Sens Interdit et
en 2009 Qui est derrière toi ?.
Ce n’est pas la première fois pour l’artiste d’être en côte d’Ivoire. Déjà le samedi 11 février dernier au palais de la culture il a offert une grande messe de la rumba congolaise aux spectateurs venus nombreux assistés au concert.

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Il revient une fois encore ce Samedi 11 Novembre faire vibrer ses fans au rythme de cette “rumba” qu’il adore. Les passionnés et les amoureux de cette musique très impatients de revoir leur idole auront l’occasion de faire la fête avec celui qu’on surnomme “Chair de poule” dans les jardins de l’Ivoire golf club à partir de 21h. Les tickets
en ventes depuis quelques jours sont au prix de 20.000 FCFA et 30.000 FCFA et les réservations VIP sont aussi disponibles dans les points de vente habituels.
Il faut signaler que Ferre GOLA a, à son actif sept albums audio et live et plus de sept singles qu’il compte égrainer le jour du spectacle.
C’est la main sur le cœur qu’il a décidé de faire don d’une partie des bénéfices de ce spectacle à l’orphelinat de Bingerville.

© CotedivoireNews

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Congo : Le Port autonome de Brazzaville en difficulté

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Image d’archive|© Panoramio

Au cours d’une descente sur les installations portuaires, le 8 novembre, le ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Fidèle Dimou, est allé faire l’état des lieux de la structure et a promis, au terme de sa visite, apporté du sang neuf pour tenter de sauver la situation.

L’entreprise publique traverse une situation financière et logistique difficile, en raison d’une dette fiscale estimée à plus de 4 milliards FCFA et d’une dette sociale d’environ 1,2 milliard. En plus, depuis quelques mois, le Port autonome de Brazzaville a perdu une bonne partie de ses domaines suite à une opération de spoliation menée par des services de l’Etat.

Afin de s’enquérir de cette situation pressante, le ministre Fidèle Dimou qui visitait le port Beach, le port public, la gare à passagers et le port de Yoro, s’est entretenu successivement avec les structures dirigeantes du Port autonome, notamment l’intersyndicale, la direction et l’inspection générale.

Il s’avère qu’outre les difficultés énumérées, cette infrastructure est concurencée par un port parallèle, ce qui diminue ses recettes. Une carence en personnel qualifié censé relever les énormes défis actuels a été également constatée.

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L’un des responsables de l’intersyndicale, Ghomas Godefroy, a dénoncé l’absence d’équité dans le recrutement des agents affectés à cet établissement. Il a aussi pointé du doigt des activités illicites menées au sein de l’Ecole supérieure africaine des cadres de chemin de fer, transformée en dépôt privé et en centre de commerce.

« L’école qui formait nos cadres a cessé de fonctionner depuis plusieurs années. Elle est devenue un établissement concurrent du port. Lors de la rencontre, nous avons dit au ministre que l’enceinte de cette école doit revenir au Port autonome, parce que c’est notre espace portuaire », a lâché Ghomas Godefroy. Faisant état des difficultés que traverse le Port autonome de Brazzaville, son directeur général, Pierre Bossoto, a invité la tutelle à prendre une décision urgente.    

En réponse à ces nombreuses requêtes, le ministre Fidèle Dimou a promis de s’entretenir son collègue des Affaires foncières afin de trouver une solution au problème de spoliation. Quant aux autres questions, il a promis de s’y mettre  pour que le Port autonome revive, en dépit des contraintes financières actuelles.    

 Mais, « d’abord, il faut achever les travaux de réhabilitation. Nous sommes en train de travailler avec les services compétents pour pouvoir parachever le financement des travaux des quais, entrepris par une entreprise chinoise », a assuré le ministre des Transports.

Fiacre Kombo
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