Tunisie : Fabrice Ondama rejoint le Club Africain

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L’attaquant international congolais Fabrice Ondama a signé un contrat de deux ans en faveur du Club Africain, quelques jours après son départ du WAC Casablanca.

Fabrice Ondama n’aura pas mis longtemps à rebondir. Quelques jours après son départ du WAC Casablanca, l’attaquant international congolais, âgé de 29 ans, s’est engagé pour deux saisons en faveur du Club Africain.

Le club de Bab Jedid a par ailleurs enregistré la signature du défenseur ghanéen Lawrence Lartey, qui évoluait jusqu’alors à l’Ajax Cape Town, en PSL sud-africaine.

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Congo : le nouvel ambassadeur des Etats-Unis s’engage à raffermir l’axe Brazzaville-Washington

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Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, s’est entretenu jeudi au Palais du peuple avec le nouvel ambassadeur des Etats-Unis, Todd P. Haskell, venu présenter ses lettres de créance au chef de l’Etat.

Même s’il ne s’est pas prêté aux questions des journalistes, le diplomate américain a assuré par écrit qu’il s’emploiera à renforcer les relations entre son pays et le Congo. « J’ai hâte d’approfondir les relations entre nos deux pays », a-t-il noté dans le livre d’or de la présidence de la République.

Titulaire d’un bachelor (licence) en relations internationales de l’Université de Georgetown, Todd P. Haskell a une carrière de 32 ans au service de la diplomatie, avec rang de ministre conseiller. Avant de rejoindre son nouveau poste à Brazzaville, il assumait depuis 2015 les fonctions de sous-secrétaire adjoint au bureau des affaires africaines.

Auparavant, il avait servi comme directeur de la diplomatie publique et des affaires publiques dans 48 ambassades et consulats américains en Afrique subsaharienne. Dans ces positions antérieures, il travaillait avec les ambassades américaines sur le terrain et les agences à Washington pour la mise en œuvre de la bourse de « Mandela Washington », le programme emblématique de l’Initiative des Jeunes leaders africains (YALI).

Todd P. Haskell avait aussi précédemment servi comme conseiller aux affaires en République dominicaine (2010-2013), responsable des affaires publiques à Johnnesbourg en Afrique du Sud (2006 et 2010), et comme conseiller aux affaires publiques au Burkina Faso (2003-2006).

En outre , il a travaillé dans les ambassades américaines au Pakistan, aux Philippines, en Pologne, en Israël et au Mexique. Il est détenteur de l’ordre de mérite du Département d’Etat de «Superior Honor and Meritorious Honor Award».

Nestor N’Gampoula
 
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Grève chez Total Congo : des sites pétroliers en arrêt

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La crise s’installe chez Total. Après l’occupation hier des locaux de la compagnie pétrolière par une centaine d’employés, les grévistes  installent leur mouvement dans la durée. Outre les revendications non encore abouties, les employés de Total veulent mettre devant ses responsabilités, la police qui est intervenue le 12 juillet pour disperser les manifestants. Elle a fait usage de gaz lacrymogène et selon plusieurs témoins les forces de l’ordre ont brutalisé les grévistes.

Depuis ce matin, près de 250 employés de Total ont débrayé, mettant en arrêt les principaux sites pétroliers en haute mer. Le siège de la compagnie à Pointe-Noire reste occupé par des employés déterminés à obtenir gain de cause.

Les autorités congolaises prennent cette crise au sérieux et craignent une contamination dans cette ville de Pointe-Noire réputée frondeuse.  Pour garantir la sécurité des installations pétrolières, Jean-François Ndenguet, Directeur général de la police a été dépêché à Pointe-Noire ce matin. Il s’entretient actuellement avec l’intersyndical de Total pour mettre fin à la crise.

Depuis quelques mois de foyers de tension se multiplient dans les entreprises privées et publiques, faisant craindre des mouvements sociaux de grand ampleur.

Mis à jour 13h30

Jean François Ndenguet qui s’entretient avec l’intersyndical de Total appelle au calme. “Le pays va très mal économiquement, la guerre du Pool, les élections en fin de semaine, il faut éviter de semer la zizanie”. Les doléances des employés sont prises en compte, notamment le départ du nouveau directeur. Tout cela doit se faire “dans le calme et la méthodologie” a déclaré Jean-François Ndenguet.

Avec Ziana TV

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Congo – Fespam 2017 : la onzième édition reportée à une date ultérieure

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Le report de la onzième édition du Festival panafricain de musique (Fespam) a été rendu public dans un communiqué du gouvernement de la République lu par la ministre Arlette Soudan Nonault, assurant l’intérim du ministre de la Culture et des arts.

Le gouvernement informe l’opinion nationale et africaine que des impératifs insurmontables d’agenda obligent la République du Congo à procéder au report de la onzième édition du Festival panafricain de musique (Fespam). Initialement prévu du 19 au 21 juillet 2017, le Fespam sera organisé à une date ultérieure. Les autorités compétentes annonceront en temps utile un nouveau calendrier.

Le gouvernement de la République, soucieux de répondre aux attentes de l’Union africaine, rappelle à l’opinion nationale et internationale le profond attachement des autorités du Congo aux valeurs culturelles ainsi qu’à l’esprit d’accueil qui caractérise le continent africain.

Tout en exprimant ses regrets à l’Union africaine, aux Etats membres et aux nombreux africains attachés à ce grand rendez-vous culturel simplement différé, le gouvernement prendra toutes les dispositions pour assurer l’accueil des délégations qui auraient pu entre temps arriver à Brazzaville.

Réaction du commissaire général du Fespam

Gervais Hugues Ondaye, commissaire général du Fespam depuis octobre 2015, a réagi à l’annonce du report de la onzième édition aux Dépêches de Brazzaville. Pour le commissaire général du Fespam, au stade actuel, il ne s’agit pas d’exposer sur les raisons qui ont conduit à ce report, mais plutôt de remercier le gouvernement de la République pour avoir pris cette décision de haute portée pour le Congo, pour l’Afrique et pour la communauté musicale mondiale sinon de sa diaspora. Il fallait le faire parce que les signaux qui étaient envoyés n’étaient pas des signaux positifs.

Gervais Hugues Ondaye a salué l’Union africaine (UA), son président, sa commissaire chargée des Affaires sociales et culturelles pour cette implication significative. Parce que de mémoire, dit-il, il n’a jamais vu une mobilisation des Etats Africains autour du Fespam comme c’est le cas aujourd’hui. « Je peux vous assurer que nous avons reçu déjà la notification de l’arrivée de 42 pays. Je crois que c’est le fruit de cette implication de l’UA que nous devons saluer ici. Par cette décision, on prend le temps qu’on prendra conformément aux instructions du gouvernement pour qu’on rétablisse les choses. »

Avant d’ajouter qu’« au stade actuel, je peux dire que les cadres du pays qui sont invités à occuper des hautes responsabilités politiques, il faudra que nous fassions confiance aux techniciens. L’intérêt, c’est l’intérêt du pays. Vous êtes ministre, vous êtes directeur, vous avez des techniciens autour de vous, il faut les écouter. On n’est pas spécialiste en tout. Pour l’instant, nous gérons d’abord la crise, parce qu’il y a des délégations qui jusque-là n’ont pas encore envoyé leur plan de vol, mais qui peuvent se retrouver à Brazzaville. Nous en avons déjà une entre les bras. On se bat pour mettre en place un accueil chaleureux à la dimension légendaire de notre pays, et lorsque tout ceci sera mis en ordre, on aura l’occasion de revenir vers la presse pour établir les responsabilités ; il faut que ça soit fait. »

Aussi, le commissaire général du Fespam a renvoyé les gages à l’UA, aux Afriques-Caraïbes et Pacifiques (ACP), à l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), à l’Unesco, au Centre international de civilisation bantoue (Ciciba), à l’Ecole du patrimoine africain (EPA), au Conseil international de la musique (CIM), au Conseil africain de la musique (CAM), à l’Observateur des politiques culturelles en Afrique…

Par ailleurs, il a salué aussi les fruits de la mobilisation, ainsi que les fruits des réformes à mi-parcours, car le commissariat général du Fespam a reçu en termes d’appels à candidature, près de 400 dossiers. « Si l’UA s’implique ça veut dire que les Etats se sont impliqués. Parce que tous ceux qui ont envoyé des plans de vol, ce sont des billets, des titres de voyage et des cachets payés par leurs Etats respectifs. Donc, ce n’est pas forcément un problème d’argent », a-t-il conclu.

Bruno Okokana

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Le Congo conteste vigoureusement la décision publiée par Standard & Poor’s

Le président congolais, Denis Sassou N'Guesso

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La République du Congo conteste vigoureusement, dans un communiqué officiel du 12 juillet 2017, la décision publiée par Standard & Poor’s le 7 juillet 2017 d’abaisser la note affectée à la dette extérieure du pays, “sur la base d’une procédure frivole initiée par Commissions Import Export S.A. (Commisimpex) à New York”.

En effet, poursuit le communiqué, “aucun défaut de paiement n’est survenu concernant l’échéance du 30 juin 2017 au titre des obligations de la République du Congo libellées en dollars US à échéance 2029 (les titres 2029)”.

La République du Congo dit avoir versé au trustee, à bonne date, soit dès le 27 juin 2017, la somme de 21,1 millions de dollars US correspondant au paiement dû sur les titres 2029. Le trustee devait affecter ce paiement aux porteurs des titres le 30 juin 2017. Entre-temps, le trustee a été notifié d’injonctions de Commisimpex visant à interférer avec l’affectation des fonds aux porteurs des titres 2029.

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Ces injonctions sont irrégulières, car dénuées de tout fondement juridique, ainsi que le trustee lui-même le soutient dans la demande de mainlevée adressée au tribunal compétent de New York. Une fois reçus dans le compte du trustee, les fonds versés par le Congo sont devenus la propriété exclusive des porteurs de titres et ne peuvent être saisis par Commisimpex. Les termes de l’accord d’émission des titres 2029 ne laissent place à aucun doute sur ce point.

La République du Congo regrette le retard causé par “ces tentatives frivoles” et est convaincue que les efforts engagés par le trustee permettront bientôt de reverser les fonds aux créanciers.

Le Congo demeure pleinement confiant dans ses perspectives économiques positives, soutenues par une situation macroéconomique favorable et un environnement propice aux affaires, et réaffirme son engagement à continuer d’honorer ses obligations vis-à-vis des porteurs des titres 2029.

Germaine Mapanga

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Congo : Le limogeage de la DG du CHU par la ministre, pose un problème de cohérence administrative

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La crise qui couvait au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville a fini par connaître son épilogue avec le limogeage de la directrice générale Gisèle Marie Gabrielle Ambiero et son remplacement par Jérémie Mouyokani, jusque-là conseiller technique au ministère de la Santé et de la population. Les deux notes signées de la ministre Jacqueline Lydia Mikolo posent le problème de cohérence administrative, voire de discipline gouvernementale qui ne serait pas la même pour tous les ministres.

Depuis que Gisèle Marie Gabrielle Ambiéro avait levé le lièvre en dénonçant l’absence de crédits de fonctionnement pour l’hôpital dont elle avait la charge, tout se liguait contre elle. Dire que les « groupes mafieux » qu’elle dénonçait, ont fini par avoir sa peau.

Achat d’encarts dans les journaux de la place de Brazzaville pour diffuser largement, en plus des médias audiovisuels, les conclusions de l’audit sur les dysfonctionnements notés dans la gestion du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville, autant dire que dans cette guerre déclarée, la ministre Jacqueline Lydia Mikolo préparait le limogeage de Gisèle Marie Gabrielle Ambiéro, c’est désormais chose faite.

Méli-mélo administratif. L'intérimaire remplace la titulaire "suspendue", appelée à d'autres fonctions
Méli-mélo administratif. L’intérimaire remplace la titulaire « suspendue », appelée à d’autres fonctions

À moins que l’application des textes gouvernementaux n’obéissent au principe d’exception « deux poids deux mesures », il faudra en toute logique s’attendre à un recadrage de la ministre de la Santé par le premier ministre, qui même s’il est en campagne électorale, n’est pas déconnecté des affaires du pays.

Il y a quelques semaines, le premier ministre Clément Mouamba avait rapporté deux notes de service prises par le ministre des Postes et Télécommunications, portant sur l’éviction du directeur général de l’ARPCE, et son remplacement par un intérimaire, en attendant d’être entériné en conseil des ministres.

Le premier ministre avait dans son bon droit, rappelé au ministre concerné, les principes réglementaires de nominations aux hautes fonctions administratives et militaires, qui sont du ressors exclusif du président de la république ou du premier ministre, même pour les intérims.

Jacqueline Lydia Mikolo se trouve confrontée au même cas de figure, qui même si elle s’est concertée avec les syndicalistes, ne saurait porter entorse aux règles établies.

Changer la direction du CHU reste une évidence souhaitée de tous. Que l’initiative de Gisèle Marie Gabrielle Ambièro d’étaler sur la place publique ses démêlées avec la tutelle lui coûte une sanction, reste un fait, mais être éconduite de la sorte, en prenant à témoin les syndicalistes, et qui plus est hors du cadre légal, apparaît comme un lynchage qui laisse interrogateur.

Alors, en quoi les notes administratives prises par Jacqueline Lydia Mikolo ont-elles force d’application par rapport à celles prises en son temps par le ministre Ibombo, déclarées nulles et de nul effet par le premier ministre.

À moins que les personnes concernées par les différentes notes de services, portant relève des titulaires et nomination des intérimaires ne soient pas logées à la même enseigne, -osons le mot-, relationnelle.

Monsieur le premier ministre, le Congo vous regarde, à vous de rétablir l’équité et la discipline gouvernementale, la même pour tous les ministres, avec les mêmes conclusions pour les faits se rapportant aux mêmes principes.

C’est aussi cela, la RUPTURE. À moins que…

Bertrand BOUKAKA

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