Le président zimbabwéen Robert Mugabe ne s'endort pas en public : il "protège ses yeux"

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La presse d’opposition se délecte des flagrants délits de sieste de son président de 93 ans, actuellement à Singapour pour des examens médicaux.

A tous ceux qui avaient cru remarquer lors de ses récentes prestations publiques que le président zimbabwéen Robert Mugabe, 93 ans, avait tendance à s’assoupir, son porte-parole a apporté un démenti formel : il ne dort pas, il protège ses yeux.

« Le président ne peut pas supporter les lumières fortes. Si vous observez avec attention, il regarde juste vers le bas pour éviter l’éclairage direct », a très sérieusement plaidé George Charamba, cité jeudi par le quotidien d’Etat The Herald.

« Quand je lis que le président dort aux conférences, je pense qu’il y a une erreur », a-t-il poursuivi.

Bien qu’il soit le plus âgé chef d’Etat en exercice de la planète, Robert Mugabe n’économise pas ses déplacements. Ces derniers mois, il a été fréquemment pris en flagrant délit de sieste, notamment au sommet de l’Union africaine (UA) ou, encore la semaine dernière, au Forum économique mondiale sur l’Afrique qui se tenait à Durban (Afrique du Sud).

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La presse d’opposition s’en délecte, au point de recenser pour s’en moquer, photos à l’appui, le moindre roupillon présidentiel. Pour convaincre ceux qui douteraient de ses explications, M. Charamba a rappelé l’exemple de Nelson Mandela. « Souvenez-vous de Mandela, on avait pas le droit d’utiliser le flash pour le prendre en photo, c’est ce qui se passe quand on a 93 ans », a osé M. Charamba.

La santé du président zimbabwéen fait l’objet de rumeurs récurrentes au Zimbabwe. Et son départ en en début de semaine pour des examens de routine à Singapour n’a pas manqué de réalimenter la chronique.
Ces escapades médicales en Asie suscitent régulièrement des critiques acerbes dans un Zimbabwe devenu exsangue sous le règne de Robert Mugabe, au pouvoir depuis 1980, comme premier ministre puis président dès 1987.

Son porte-parole a justifié ces déplacements en rappelant que le chef de l’Etat était suivi à Harare par un médecin zimbabwéen et qu’il ne se rendait à Singapour que pour consulter les meilleurs spécialistes. Le nonagénaire a déjà été investi par son parti pour briguer un nouveau mandat aux élections de 2018.

Par l’AFP

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