SUR LE NET – Dès demain, Koffi Olomidé, la star de la rumba congolaise se fera appeler « Vieux Macron »

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Alors que Emmanuel Macron vient d’être élu Président de la République en France. Les internautes Africains se laissent prendre par le jeu de nom.

Qui va porter le Macron?

Connu pour avoir déjà usé de plusieurs noms de présidents occidentaux, le chanteur congolais Koffi Olomide est pointé du doigt par les twittos.

Après avoir été Koffi Sarkozy,Vieux Trump, Le Grand Mopao va y-il opté pour « Vieux Macron »?

Affaire à suivre…

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France : Brigitte Macron, l’ex-prof de français devenue première dame

Brigitte Macron

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L’épouse du nouveau président de la République présente un profil plutôt atypique. Son statut de première dame l’amène en pleine lumière.

Présidentielle française : Emmanuel Macron élu Président de la France

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Emmanuel Macron a été élu dimanche président de la République avec 65,5% à 66,1% des voix face à Marine Le Pen (33,9% à 34,5%), selon les estimations des instituts de sondages Ifop et Harris Interactive. Le candidat d’En Marche!, 39 ans, devient le 8e président de la Ve République avec une victoire très nette sur la candidate du Front national, 48 ans.

Emmanuel Macron a été élu dimanche président de la République en battant largement la candidate d’extrême droite Marine Le Pen lors d’un second tour marqué par une forte abstention, mais de nombreux défis attendent cet homme jeune à l’ascension fulgurante, à commencer par l’obtention d’une majorité à l’Assemblée. Le candidat d’En Marche!, dont les partisans sont rassemblés face à la pyramide du Louvre, va devenir le huitième président de la Ve République en obtenant entre 65 et 66,1% des voix face à Marine Le Pen (33,9% à 35%), selon les premières estimations disponibles dimanche soir.

Le second tour a été marqué par la plus forte abstention depuis 1969, qui devrait selon les sondeurs dépasser les 25%. Contrairement à 2002 où la présence du Front national avait mobilisé, la participation recule nettement par rapport au 1er tour (22,23%).

Un exploit retentissant

A 39 ans, Emmanuel Macron accomplit un des plus retentissants exploits de l’histoire politique française. Jamais élu auparavant, comme Charles de Gaulle; plus jeune des 25 présidents de la République juste devant le premier d’entre eux, Louis Napoléon-Bonaparte (40 ans en 1848); élu dès sa première tentative à l’Elysée, comme François Hollande, Nicolas Sarkozy ou encore le centriste Valéry Giscard d’Estaing à qui il est parfois comparé.

Ce natif d’Amiens, énarque promotion 2004, inspecteur des finances puis associé-gérant de la Banque Rothschild, accède à la magistrature suprême sans jamais avoir été parlementaire. Rapporteur adjoint d’une commission pour la croissance sous la présidence Sarkozy en 2008, secrétaire général adjoint et conseiller économique du président Hollande depuis 2012, il était encore inconnu du grand public avant sa nomination comme ministre de l’Economie en août 2014 où il est resté moins de deux ans.

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RDC : La Commission électorale nationale indépendante envisage des élections « sans les Kasaï »

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La Commission électorale nationale indépendante (CENI) envisage désormais, l’organisation des prochaines élections à travers l’ensemble du pays, sauf dans les deux provinces du Kasaï et du Kasaï central qui sont en proie, depuis août 2016, à de violents affrontements entre les forces de l’ordre et de sécurité et des miliciens se réclamant du chef traditionnel Kawmina Nsapu.

La persistance de cette insécurité avait contraint la CENI à surseoir aux opérations d’enrôlement des électeurs dans ces deux provinces.

Le président de cette institution, Corneille Nangaa, avait expliqué, le mercredi 26 avril à Kinshasa, au cours d’une séance de travail avec les députés et sénateurs de cette partie du pays : qu’«au regard des problèmes que nous connaissons sur le terrain au Kasaï et au Kasaï-Central, dont le décès de notre chef d’antenne décapité et de notre président du centre d’inscription, décapité, et bien d’autres problèmes qu’on a connus en termes de pillage du matériel et autres, la CENI a décidé de surseoir à l’enrôlement dans les provinces du Kasaï et du Kasaï-Central».

Aujourd’hui, la CENI évoque « deux options » pour enrôler les électeurs dans ces deux provinces. La première, selon Corneille Nangaa, consiste à continuer, comme c’est le cas actuellement, les opérations d’identification des électeurs partout ailleurs et organiser les élections sans les deux provinces précitées.

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L’autre option consiste à pousser à la stabilisation de ce coin de la République afin de permettre à la CENI d’y procéder à l’enrôlement et de disposer ainsi d’un fichier électoral véritablement national.

Au cours d’une intervention sur radio Okapi, le président de la CENI a souhaité que la paix revienne dans cette partie du pays car l’idéal, selon, lui, est d’organiser les élections « pour tout le monde ». Le « caractère national » des élections serait ainsi sauvegardé, a déclaré Corneille Nangaa.

L’hypothèse évoquée par la CENI d’organiser les élections «sans les Kasaï» est rejetée par un collectif d’ONG de défense des droits de l’homme du Kasaï central. Dans une déclaration rendue publique vendredi 5 mai à Kananga, chef-lieu du Kasaï central, ces ONG estiment que même si cet espace n’est pas totalement sécurisé, il y a toujours moyen de lancer les opérations d’enrôlement.

Ces ONG se demandent s’il n’y a pas « d’autres raisons cachées » qui motivent cette décision de la CENI. Ces structures s’étonnent en effet que « l’enrôlement des électeurs ait eu lieu dans d’autres provinces les plus insécurisées de la RDC comme le Nord-Kivu, sauf au Kasaï et au Kasaï-Central ».

L’accord politique du 31 décembre 2016 prévoit l’organisation des élections présidentielle et législatives nationales et provinciales « avant fin 2017 ». 

A cet effet, la CENI procède depuis juin de l’année dernière aux opérations de révision du fichier électoral qui vont, en principe, se clôturer le 31 juillet prochain.

Par l’APA

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RDC : trois personnes meurent de malnutrition à la prison de Matadi

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Trois personnes sont mortes de malnutrition, dans la nuit de jeudi à vendredi, dans la prison centrale Molayi de Matadi, chef-lieu de la province du Kongo Central (ouest de la RDC), rapporte la radio onusienne Okapi qui cite la société civile locale.

Ces trois décès portent à quarante-six le nombre des personnes qui sont mortes depuis le début de cette année à la prison Molayi, suite au choléra et à la malnutrition.

C’est depuis cinq jours que cette prison n’a plus de réserves de nourritures, indique la source qui ajoute que la société civile de la ville portuaire plaide pour un appui rapide aux détenus.

« Même si la gestion des maisons de détention relève du pouvoir central, les gouvernements provinciaux peuvent aller à la rescousse de ce service déconcentré », estime la société civile.

Construite pour accueillir cent cinquante personnes, la prison Molayi de Matadi héberge actuellement quelque six cent détenus.

Par l’APA

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Congo : les jeunes de plus en plus impliqués dans les violences sexuelles

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À Madibou, dans le 8ème arrondissement au sud de Brazzaville, les agressions sexuelles ce n’est pas seulement une histoire d’adultes dépravés. Les jeunes sont dans toutes les statistiques. Ils sont à la fois auteurs et victimes des abus sexuels. 

Le marché de Madibou n’est pas calme ce mardi. La scène de viol d’une fille de 12 ans la veille par un adolescent d’environ 16 ans alimente encore les conversations et ranime la colère chez les passants fraichement informés. Les explications vont bon train. A quelques mètres du marché, se trouve le Centre de santé intégré (CSI) de la localité.

Ce énième cas de viol d’une jeune enfant constitue un acte de plus d’un phénomène qui a tendance à être attribué à des adolescents, lance le Dr Colleht Anne, médecin responsable du service violences de l’arrondissement.

« Nous enregistrons beaucoup de cas de violences sexuelles. Mais très peu chez les adultes et beaucoup chez les enfants. Dès le début de cette année nous avons eu quatre cas de jeunes filles de 11 à 13 ans violées par un groupe de jeunes de 18 à 20 ans qui ont été déférés à la Maison d’arrêt », explique le médecin.

Des viols ont également concerné de jeunes filles de 4 ans. « Un scandale ! », s’exclame Anne Colleht qui poursuit avoir enregistré récemment des violences à l’égard de fillettes de 6 à 11 ans violentées par des adolescents de 16 et 17 ans.  A Madibou, des statistiques montrent par ailleurs une tendance à la sodomisation chez les jeunes garçons de 10 et 11 ans, car des cas ont été signalés.

La vague des agressions sexuelles chez les jeunes à Madibou n’est qu’un angle d’un phénomène qui a toujours existé un peu partout, mais qui se révèle au grand format en raison du travail qu’effectuent concomitamment les services de santé et de police. Des cas de viols sont rapidement référés au CSI par la Police et des solutions sont vites envisagées.

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Le Chef de quartier 8 de Madibou, Daniel Bikinkita, un agent de santé à la retraite, avoue qu’il s’agit d’une nouvelle forme de délinquance entretenue par l’oisiveté et l’absence de divertissement sains.

Le Dr Colleht Anne partage cet avis. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette tendance, souligne-t-elle. « Je pense qu’il y a manque cruel d’actions récréatives et de distractions saines. Il n’y a pas de mouvement sportif. Qu’est-ce que vous voulez donner à ces enfants-là ? l’unique chose c’est qu’on regarde la télévision et c’est le sexe et la brutalité ».

La pornographie, instigateur en chef des forfaits

La plupart de jeunes auteurs d’agressions sexuelles interrogés ont avoué avoir été manipulés par les films pornographiques. D’autres estiment avoir voulu assouvir une curiosité blanchie par des entretiens avec des adultes immoraux. Si la télévision est la porte d’entrée des images grossières, les téléphones portables constituent mieux le vecteur silencieux où se déroulent les échanges les plus discrètes.

Sage-femme au CSI de Madibou, Marie Thérèse Kivouvou ne nie pas « l’effet drogue » que peut revêtir le cyber-sexisme qui se résume essentiellement au harcèlement en ligne, partage de photos à caractère intime, invitation à des pratiques sexuelles audacieuses. Les jeunes filles sont davantage exposées à cette nouvelle forme de violence qui devient physique pour quelques uns des cas. La sage femme récrimine par ailleurs les accoutrements vestimentaires « trop sexy » et « provocateurs » de jeunes adolescentes.

Toutefois, renchérit le Dr Colleht Anne, la meilleure arme reste l’éducation et des politiques efficaces de lutte contre les violences. L’un des gestes à enseigner aux communautés, c’est la dénonciation des cas au lieu de proposer des arrangements à l’amiable. « Si nous pouvons dénoncer et porter les situations au niveau de la justice, nous pourrions trouver vite des solutions », estime le médecin.

Si les commissariats de police et les gendarmeries constituent un des premiers recours pour les victimes de violences, il est essentiel qu’elles puissent y recevoir un accueil et une orientation adaptés, à l’interface de l’action policière, sociale et judiciaire, conseille le  Dr Colleht Anne.

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