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La dépression constitue actuellement la 2ème cause de décès au Congo, après les maladies cardiovasculaires, a annoncé le 7 avril dernier à Brazzaville, le chef du service psychiatrie du CHU de cette ville, le Pr Alain Mouanga.
Cette pathologie qui se caractérise par une perte d’intérêt pour les activités procurant habituellement du plaisir, conduit au suicide, a déclaré le Pr Mouanga à l’occasion de la 69ème Journée mondiale de la santé célébrée cette année sous le thème «Dépression: parlons-en».
Cette maladie qui menace toutes les couches de la population, sera la principale cause de décès d’ici à l’an 2020 au Congo, si les pouvoirs publics ne prennent pas en compte cette maladie mentale, a-t-il indiqué, tout en invitant les pouvoirs publics à une prise en charge réelle de cette maladie mentale.
De même, il a exhorté le gouvernement à former des médecins dans le domaine de la psychiatrie. «Ne pas penser à l’avenir, c’est le subir», c’est pour cela, la formation du personnelle de santé mentale demeure la cible prioritaire pour vaincre cette pathologie. Le Pr Mouanga a déploré le fait que le Congo ne compte que quatre psychiatres sur 4,5 millions d’habitants.
L’absence d’un hôpital psychiatrique constitue également un frein pour une meilleure prise en charge de cette maladie, a-t-il dit, épinglant aussi la caducité des lois réglementant ce champ d’activité, car les lois utilisées dans ce domaine datent de 1938.
Le dépression n’est pas une folie, mais une maladie qui entraine la disparition de l’instinct de vie au profit du désir de la mort, a expliqué le Pr Alain Mouanga.
Pour sa part, le psychiatre clinicien, Dr Mbemba a fait savoir que les populations qui se sentent déprimées doivent avoir le réflexe de consulter les psychiatres parce qu’ils mettent les patients en confiance. « Car la vie est dure, mais rien ne vaut la vie », a-t-il conclu.
(ACI)
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