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La Congolaise de Raffinage (CORAF), l’unique raffinerie que compte la République du Congo, a suspendu à Pointe- Noire, pour près d’un mois, ses activités de Filtrage des hydrocarbures pour permettre l’entretien des équipements de stockage de bruts.
Selon les informations recueillies auprès des autorités de la CORAF, le break devrait durer jusqu’à la fin du mois, pour permettre l’entretien des équipements de cette structure de filtrage de bruts.
Il s’agit notamment des pompes, des compresseurs, des fours, des aéroréfrigérants, des vannes, des clapets et bien d’autres, qui sont soumis à une révision technique minutieuse par les spécialités de la CORAF.
Cette opération, selon la cellule de communication de cette raffinerie, arrive pourtant dans une période bien déterminée dans le fonctionnement d’une raffinerie, elle est donc normale. En principe, cet arrêt de machines est précédé d’une série de réunions pour permettre à tous les compartiments de la société de prendre les dispositions pour prévenir toute pénurie dans la période des travaux, a-t-on notamment souligné.
Ces pénuries causent des dysfonctionnements dans le quotidien des congolais, des conducteurs de véhicule de transports qui sont obligés d’attendre pendant des heures dans les stations pour s’approvisionner en carburant. Il est de même pour le gaz qui est devenu un produit rare depuis des longs mois dans les quartiers de Brazzaville, obligeant de nombreux ménages et autres usagers de trimer pour accéder au butane, a-t-on observé.
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Depuis plus de cinq ans, la CORAF ne dispose de bacs de stockage suffisants pour faire des réserves en butane et en carburant. De ce fait, il est nécessaire pour cette société de mettre l’accent sur l’augmentation de ses capacités de stockage de production, qui est assez faible. Ce qui fait que les hydrocarbures produits à Pointe-Noire ne suffisent pas pour alimenter tous les foyers congolais.
Ensuite, il y a des problèmes logistiques qui s’ajoutent pour le ravitaillement sur Brazzaville. A cela s’ajoute, l’interruption du trafic sur le chemin de fer qui met à nu toutes les faiblesses dans la stratégie de la CORAF et de ses partenaires comme la Société Commune de Logistiques (SCLOG).
Avec des besoins en carburant estimés à environ 1,2 million de tonne par an, les Congolais n’ont, grâce à la CORAF que moins de 800.000 tonnes. Cela ne représente que 45% des besoins. Pour combler le gap, le Congo doit être assez costaud pour de régulières importations du carburant. Ce qui constitue l’essentiel des échanges fluviaux entre Brazzaville et Kinshasa.
La Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC) n’arrive toujours pas à financer les travaux d’extension de la CORAF, ainsi que de l’augmentation de sa capacité de production, concernant particulièrement le raffinage du pétrole.
La société Gaz Pétrole Liquéfié (GPL), une filiale dans la distribution du gaz, n’arrive pas à satisfaire les consommateurs en produit gazier. Pourtant en 2014, GPL avait élargi ses capacités de stockage de butane, et de recyclage de bouteilles à Brazzaville et Pointe Noire.
(ACI)
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