
[GARD align= »center »]
L’Assemblée nationale congolaise a adopté le 24 avril à Brazzaville deux projets de loi en vue de la création effective des zones économiques spéciales dans le pays. Plus de 5 ans après le lancement de ce projet, les autorités congolaises semblent ne plus avoir du temps à perdre sur ce dossier essentiel de la diversification d’une économie durement frappée par la baisse des cours internationaux du pétrole.
L’or noir apporte au pays plus de 70% de ses recettes budgétaires et la dégringolade du marché pétrolier est fortement ressentie par l’économie congolaise dont le maître-mot est actuellement la diversification.
Afin d’aller plus vite à la mise en place de ces zones économiques spéciales, le gouvernement réuni le 5 avril avait adopté deux projets de lois qu’il estimait de grande importance.
« Projet majeur porté par le président de la République, il doit permettre, entre autres, de promouvoir l’exploitation, l’utilisation et la transformation des matières premières d’origine locale et de favoriser le transfert de technologies », indiquait le compte-rendu du Conseil des ministres, tout en soulignant l’intérêt de « favoriser les conditions d’arrivée des investissements directs étrangers au Congo ».
Moins d’une semaine après, une session extraordinaire a été ouverte le 10 avril au parlement afin d’examiner les lois afférentes aux zones économiques spéciales. Il s’agit notamment d’une loi régissant les zones économiques spéciales et de celle portant création de l’agence de planification, de promotion et de développement des zones économiques spéciales. Toutes deux ont été adoptées à l’unanimité par les députés le lundi 24 avril.
#Congo: Adoption de deux projets de loi en vue de la création effective des zones économiques spéciales https://t.co/AHjgeBzHgA #ZESCongo pic.twitter.com/hNYTMCq7SU
— ICIBRAZZA (@ICIBrazza) 25 avril 2017
Parmi les partenaires du Congo dans la mise en œuvre des zones économiques spéciales, la Chine paraît la plus avancée. Intéressée particulièrement par la zone économique spéciale de Pointe-Noire, la capitale économique et ville pétrolière, située dans le sud du pays, les partenaires de la China overseas infrastructure development and investment corporation limited (COIDIC) y multiplient des missions dont la dernière date du 7 avril dernier.
Et le ministre congolais des Zones économiques spéciales, Alain Akouala, de préciser : « Ce n’est ni un don, ni un prêt, mais il s’agit d’un investissement direct qui est ouvert à d’autres pays du monde ».
Cette zone propose plusieurs activités : le raffinage des produits du pétrole, les produits chimiques, les métaux, l’industrie alimentaire et des boissons, les minéraux non métalliques, le bois, le papier et ses produits dérivés, les produits en plastiques, l’imprimerie et l’édition, l’installation et la réparation des machines, le tourisme, la recherche et les services financiers.
Le projet du gouvernement congolais prévoit trois autres zones économiques spéciales, dont celle de Ouesso, au nord du pays, orientée vers la transformation industrielle du bois en sillage, la production des meubles et la construction immobilière, la culture du café, du cacao et la création de l’agro-industrie pour la transformation de ces produits.
Avec Xinhua
[GARD align= »center »]
No comment yet, add your voice below!