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Le cabinet conseil Mercer a récemment publié le classement 2017, des villes du monde sur la qualité de vie, plaçant la capitale camerounaise au 194ème rang mondial et 25ème au niveau africain, loin derrière Libreville, capitale du Gabon, qui occupe le 13ème rang africain et le 164ème dans le classement mondial.
Ce classement de Mercer se base sur 39 critères répartis sur 10 grandes catégories. «On y apprécie l’environnement politique et social, l’environnement économique, l’environnement socioculturel, les considérations médicales et sanitaires, les écoles et l’éducation. Mais aussi les services publics, le transport, l’infrastructure urbaine, les loisirs, les biens de consommation, les logements et l’environnement. Des domaines qui échappent encore à la modernité dans la ville de Yaoundé», a expliqué un quotidien publié par le cabinet conseil Mercer.
En effet, à travers son édition du 27 avril 2017, le quotidien de l’économie a révélé que ce classement traduit bien les retards observés par la ville de Yaoundé, suivie par celle de Douala, la capitale économique du Cameroun.
Dans la zone de la Communauté Economique et Monétaire d’Afrique Centrale (CEMAC), c’est Libreville, la capitale du Gabon qui occupe le devant en étant la 13ème ville africaine et 164ème ville mondiale où il fait bon vivre.
Pour ce quotidien, ce classement 2017 est presque le reflet de la situation, un an plus tôt. En 2016, les deux principales villes du Cameroun étaient toujours au milieu dans les profondeurs du classement. Yaoundé et Douala se retrouvent au milieu du classement, respectivement 26ème et 27ème», a-t-on appris.
Le Plan directeur d’urbanisme de Yaoundé prévoit des aménagements concernant le tracé Mfoundi/Amont: Mbankolo-Etoa Meki, Mfoundi centre: Etoa Meki-Centre commercial de Yaoundé, Mfoundi Médian : Mvog Mbi-Mvolyé, Mfoundi Si, Nsam-Ahala, ou encore du Mfoundi Aval qui va de l’embouchure de la Nkié à la confluence de la Mefou. C’est dans le but de donner à la ville un cadre environnemental propice à la modernité.
Aussi, un plan de développement a fixé un nouveau cap de modernisation jusqu’en 2020, avec pour objectif de doter la ville aux sept collines, d’infrastructures adaptées, susceptibles d’améliorer les conditions de vie des populations. Mais le journal déplore le fait qu’à quelque trois années de l’échéance, Yaoundé continue de suffoquer dans tous les segments de la vie urbaine.
(ACI)
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