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Le ministère de la Communication et des médias en collaboration avec le conseil supérieur de la liberté de communication, entendent convoquer dans les prochaines semaines, les assises de la presse nationale congolaise, en vue de débattre des problèmes qui minent le bon fonctionnement des médias congolais tant publics que privés.
Les préparatifs de cette grande rencontre des spécialistes de l’information et de la communication ont été lancés mardi à Brazzaville, conjointement par le ministre de la Communication et des Médias, Thierry Moungalla et le président du Conseil supérieur de la liberté de communication, Philippe Mvouo.
Prévue pour la fin du mois de mai, la tenue de cette grande rencontre des professionnels de l’information et de la communication se justifie selon les organisateurs, par le rôle primordial que joue la presse et sa place en tant que pilier de l’édification d’une société démocratique.
« Il est donc temps de jeter un regard rétrospectif sur les pratiques de la presse et de la régulation et, d’évaluer le cadre juridique, institutionnel et économique de la régulation des médias afin de dégager les perspectives d’avenir », a déclaré M. Moungalla à cette occasion.
« Nous devons nous plancher sur la formation des communicateurs, sur leur statut, sur le métier dans ses évolutions technologiques, éthiques et déontologiques. Il y a aussi la nécessité de revisiter cette notion de liberté de la communication et de nous assurer ensemble du bon usage de cette liberté de communication « , a-t-il ajouté.
Pour le président du Conseil supérieur de la liberté de communication (organe de régulation), ces assises sont d’une importance capitale car, 25 ans après la tenue des premiers états généraux de la presse congolaise, bon nombre de médias congolais ne veulent pas se conformer aux textes et lois régissant le secteur de la presse.
« L’intérêt de tenir les assises nationales de la presse congolaise s’impose à nous, il faut que nous allions vers la tenue de ces assises qui vont constituer un haut lieu de réflexion, de concertation et de partage sinon autrement, c’est notre presse qui va se disqualifier », a indiqué M. Mvouo.
« Il s’agit aujourd’hui de créer un cadre de concertation proactive pour s’interroger sur l’avenir de la presse en République du Congo. En vérité, ces assises demeurent un tournant décisif et irréversible pour parvenir à une presse plus libre, plus responsable, plus professionnelle, plus moderne et crédible », a-t-il en outre poursuivi.
Au cours de cette future conférence, maintes fois reportée, les participants auront à charge de diagnostiquer tous les maux dont souffre le secteur depuis la Conférence nationale souveraine, en vue d’en trouver des solutions appropriés.
La conférence nationale souveraine s’est tenue en 1991 et a consacré l’ouverture du Congo à la démocratie et au pluralisme politique. Elle constitue un tournant historique pour la presse congolaise dans ce sens où elle a marqué une césure avec le passé et a posé les bases de la liberté de la presse dans toutes ses dimensions.
C’est dans cette optique qu’ont été organisés les premiers états généraux de la presse congolaise du 20 avril au 12 mai 1992. Assises à l’issue desquelles, une charte de bonne conduite des professionnels de la communication et de l’information fut adoptée, en vue entre autres de mieux encadrer la profession de journaliste et d’y mettre de l’ordre.
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