
[GARD align= »center »]
En partenariat avec le bureau du vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique, le gouvernement congolais va lancer ce 24 janvier « le mois de l’agriculture », une initiative visant à stimuler l’engagement des parties prenantes pour le développement de ce secteur source de diversification de l’économie et créateur d’emplois, a appris Xinhua.
L’initiative associe les organisations de la société civile engagées dans le secteur de l’agriculture, les étudiants, les parlementaires, les partenaires techniques et financiers, les entrepreneurs agricoles.
Elle s’appuie sur les résultats du Projet de Développement Agricole et de Réhabilitation des Pistes rurales (PDARP) placé sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP).
Son but est, selon le communiqué du MAEP, de renforcer le cadre de partenariat stratégique entre le Congo et le Groupe de la Banque mondiale.
Pour le Bureau du Groupe de la Banque mondiale au Congo, l’agriculture constitue l’un des axes prioritaires de sa coopération avec le Congo.
Tout au long du mois de février, il est prévu à Brazzaville et dans sa périphérie plusieurs rencontres d’échanges et des débats avec diverses parties prenantes.
Le mois de l’agriculture constitue la deuxième initiative du genre menée par le Bureau du Groupe de la Banque mondiale au Congo, après le mois de l’éducation organisé avec succès au mois d’octobre 2016.
Au Congo, dans l’optique de lutter efficacement contre la pauvreté qui touche environ 60% de la population active, le gouvernement congolais priorise le secteur de l’agriculture pour diversifier son économie à travers l’installation des unités de production capables de réduire la forte dépendance de l’économie vis-à-vis du pétrole.
« La diversification du tissu économique congolais est le plus sûr moyen de lutter contre la pauvreté, par la création de milliers d’emplois décents », estime les autorités congolaises.
Avec d’énormes potentialités agricoles, 8 millions d’hectares de terre cultivables, capables de satisfaire entièrement la demande alimentaire des 3,7 millions de Congolais, le pays compte cependant 21% d’âmes qui souffrent d’une sous-alimentation et 11,8% d’enfants en insuffisance pondérale, selon les statistiques de l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI).
Les dernières enquêtes nationales sur la situation alimentaire et nutritionnelle menées au Congo relèvent une préoccupation majeure du gouvernement pour tenter de renverser la tendance.
« En dépit des atouts naturels dont dispose le pays, 26% d’enfants âgés de moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique alors que 39% des ménages ne sont pas capables de couvrir leurs besoins alimentaires et n’ont pas accès à l’apport calorifique minimum de 2.400 calories par jour », précise les données de cette enquête.
Par ailleurs, pour espérer accroître sa production, le Congo a lancé, depuis 2012, plusieurs programmes et projets dont les effets se sont avérés peu porteur pour le pays. Il s’agit notamment du fonds de soutien à l’agriculture, du programme de distribution des semences et de repeuplement des cheptels, et le projet des villages agricoles financé à hauteur de 13 milliards de FCFA (26 millions de dollars).
[GARD align= »center »]
No comment yet, add your voice below!