le général Kanyama, chef de la police de Kinshasa

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À 48 heures de la fin du mandat constitutionnel du Président congolais Joseph Kabila, les autorités de Kinshasa ont décidés de mettre un coup de frein aux réseaux sociaux synonymes d’une radicalisation et manipulation de la population.

Pour le Commissaire provincial de la Police nationale congolaise, ville de Kinshasa, le général Célestin Kanyama, les réseaux sociaux seraient diabolique et sataniques. Des propos tenus devant la presse local lors d’un message de mobilisation et d’encouragement à ces troupes afin qu’ils soient prêt à faire face à des éventuels troubles à partir du 18 décembre.

« Ce sont les congolais de l’étranger qui envoient des messages à travers les réseaux sociaux. Des réseaux diaboliques, sataniques…Des réseaux de distractions. Il y a du travail à Kinshasa. S’ils n’ont pas mieux à faire en Europe, qu’ils reviennent trouver du travail au Congo. » lance le général Kanyama à la diaspora congolaise.

Pour le général congolais, il s’agit avant tout de réaffirmer le professionnalisme de ces hommes. « Nous sommes là pour sécuriser le pays. Nous allons garantir la sécurité des populations. Notre police est désormais professionnelle. » affirme t-il.

Officiellement, trois fournisseurs d’accès ont indiqué avoir reçu une notification formelle de l’Autorité de régulation des postes et des télécommunications (ARPTC) les enjoignant de restreindre l’accès aux réseaux sociaux « à dater du 18 décembre 2016 à partir de 23h59 ».

 La lettre de l’ARPTC demande, sans plus d’explication, le « blocage momentané de tous les échanges d’images, des vidéos et de la voix via réseaux » et cite une liste « non exhaustive » de ces réseaux parmi lesquels les plus célèbres : Facebook, Whatsapp, Twitter, Skype, Google+…
 
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