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« Le Collectif des partis de l’opposition congolaise a l’insigne honneur de vous présenter ses civilités et vient à vous, par la présente, exprimer sa très vive préoccupation sur la crise qui a éclaté le 4 avril 2016 dans le département du Pool et qui, depuis 6 mois, gagne en intensité et en ampleur chaque jour ». Ainsi commence la « lettre ouverte » adressée à DSN le 12 octobre 2016 et signée par Mathias DZON; Christophe MOUKOUEKE ; Jean ITADI ; Raymond Serge MVIRI; Henri BOUKOULOU membres du comité restreint du collège des présidents du Collectif.

Des centaines de morts, des mercenaires et des otages

Alors que le pouvoir a compté officiellement 21 morts dont 14 ont reçu l’hommage national le 11 octobre à Brazzaville, l’opposition a égrener dans sa lettre ouverte les incidents à l’origine de « la mort de plusieurs centaines de compatriotes civils et militaires ». Outre les pertes humaines, les dégâts matériels sont aussi importants du côté des forces engagé »s dans cette opération; « la destruction d’un hélicoptère de combat de la force publique et la mort de ses 10 occupants dont deux citoyens ukrainiens ». Alors que le gouvernement communique peu sur les otages, l’opposition a noté « la capture de 12 éléments de la force publique et de 5 travailleurs chinois de construction des routes ».

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Gouvernement Ntoumi même combat?
S’il est à noté que dans sa lettre ouverte le Collectif fait preuve de responsabilité, il épargne tout de même le pasteur Ntoumi de toutes critiques et il n’évoque pas ses responsabilités éventuelles dans cette crise du Pool, renvoyant dos à dos « les parties prenantes au conflit du Pool ». « Pour le pouvoir, les violences meurtrières à l’œuvre dans le département du Pool seraient causées par les Ninjas Nsiloulous du pasteur Ntoumi. Par contre, pour Ntoumi et ses partisans, la crise du Pool serait un montage du pouvoir lui-même pour se donner le prétexte de créer dans le pays, un climat de terreur et afin de se maintenir aux commandes du pays par la force et tenter ainsi de contourner le dialogue national inclusif que les congolais et la communauté internationale appellent de tous leurs vœux ».

Arrêt des opérations et enquête internationale
Le Collectif réitère ses propositions rendues publiques au lendemain de l’éclatement de cette crise.
1) L’arrêt immédiat de ces opérations ;
2) L’observation stricte des droits humains, civils et politiques ;
3) L’ouverture d’une enquête internationale indépendante sur ces événements et le libre accès des zones touchées par les organisations d’assistance humanitaire et les professionnels nationaux et internationaux de la communication ;
4) La recherche, par le dialogue nécessaire, constructif et inclusif, de la restauration de la paix et de la confiance dans le pays en général et dans le Pool, en particulier, entendu que le recours à la violence ne peut et ne pourra régler aucun problème de la vie de la nation et du peuple.

Intégralité de la lettre à lire

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