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Lors de son déplacement à Tulle hier, François Hollande a accepté de répondre en exclusivité aux questions du journaliste Hugo Clément pour « Quotidien » (TMC, TF1) sur le conflit syrien, et a tenu des propos très durs à l’encontre de Vladimir Poutine.
Pour la première fois, le Président de la République dit « se poser la question » de recevoir ou non Vladimir Poutine lors de la visite à Paris du Président russe, prévue le 19 octobre prochain. Dans l’interview réalisée pour « Quotidien », qui sera diffusée en intégralité dans l’émission de lundi soir à 19h10 sur TMC, François Hollande accuse également les forces qui bombardent Alep-Est de « crimes de guerre », estimant que « ceux qui commettent ces crimes devront en payer la responsabilité, y compris devant la Cour pénale internationale. »
Hugo Clément : Vous allez recevoir prochainement le président russe Vladimir Poutine à Paris, mais on a l’impression que les Russes et Bachar el-Assad ne seront pas sensibles aux pressions et continueront quoi qu’il arrive leurs actions à Alep. Est-ce que finalement aujourd’hui, vous, le président français, vous ne parlez pas dans le vide ?
François Hollande : Je vais sans doute recevoir Vladimir Poutine, je me suis posé la question.
François #Hollande brandit la menace de la Cour pénale internationale face à Vladimir #Poutine https://t.co/p2LbNlgsqp pic.twitter.com/xJMSwq7dvL
— ICIBRAZZA (@ICIBrazza) 9 octobre 2016
HC : Ce n’est pas pas sûr ?
FH : Je me suis posé la question. Est-ce utile ? Est-ce nécessaire ? Est-ce que ça peut être une pression ? Est-ce que nous pouvons encore faire en sorte qu’il puisse lui aussi arrêter ce qu’il commet avec le régime syrien, c’est à dire l’appui aux forces aériennes du régime, qui envoie des bombes sur la population d’Alep ? Donc j’aurai à recevoir, je me pose encore la question, Vladimir Poutine. Si je le reçois, je lui dirai que c’est inacceptable, que c’est grave même pour l’image de la Russie.
HC : Qu’est-ce que vous avez envie de leur dire à ces civils, à ces habitants d’Alep-Est ?
FH : Ce que je leur dis, c’est que ces populations sont des populations qui aujourd’hui sont victimes de crimes de guerre. Et que ceux qui commettent ces actes auront à en payer la responsabilité, y compris devant la Cour pénale internationale. Voilà ce que je leur dis.
© tf1
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