
[GARD align= »center »]
Le Tribunal de grande instance de la Gombe a confronté, le jeudi 6 octobre 2016, le professeur, député, pasteur et avocat, Théodore Ngoy, à son ancienne belle-famille, Wanga, dans une affaire liée à l’extorsion de signature et imputations dommageables.
En effet, d’après la famille Wanga, l’homme de Dieu avait contracté un mariage coutumier avec leur fille Exaucée Wanga, fidèle de son église. Cependant, l’idylle a été de courte durée, quelques mois seulement, car le pasteur a accusé ses beaux-parents d’escroquerie, avoir menti sur la virginité de leur fille. D’où sa réclamation de restitution de sa dot.
Selon les avocats de la famille Wanga, Théodore Ngoy avait contraint Exaucée Wanga, sa femme, à faire une décharge attestant qu’elle avait déjà perdu sa virginité. « C’est sous menace et contrainte que notre cliente s’est pliée… », a indiqué le conseil de la partie Wanga.
[GARD align= »center »]
En guise de réplique, le professeur a soulevé deux exceptions liées à l’obscurité du libellé et l’incompétence du tribunal. Pour la première, il soutient que le contenu de la citation qui l’attrait devant les juges est en contradiction avec la lettre dont fait référence les plaignants. La missive, soutient-il, reprend des mentions non cohérentes en rapport avec la citation directe. Quant au tribunal, il a rappelé qu’il est député, élu du Katanga et qu’il bénéficie du privilège de juridiction. Ainsi, il ne revient pas à un Tribunal de grande instance de connaitre de cette affaire mais à la Cour d’Appel.
Pour soutenir sa défense, il a déposé un extrait de la liste des résultats provisoires des législatives de 2006 publiée par la Ceni. Il a demandé l’irrecevabilité de l’action parce qu’il s’agit d’un procès téméraire et vexatoire et réclamé du tribunal la condamnation des plaignants au paiement des D-I de 50.000 USD à titre d’action reconventionnelle.
Pour l’accusation, le prévenu Théodore Ngoy cherche d’étouffer la vérité. « Il n’est pas député puisqu’il ne siège pas. Il n’a même pas apporté le PV de validation de son mandat en tant que député », a-t-on relevé, avant d’ajouter que le pasteur n’a apporté qu’une « paperasse » de la Ceni.
Après avoir entendu toutes les parties, le Tribunal a promis de rendre sa décision le 13 octobre prochain.
©mediacongo
[GARD align= »center »]
No comment yet, add your voice below!