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Les exactions des ex-miliciens Ninjas de l’ancien chef rebelle congolais, le pasteur Ntoumi, ont occasionné le déplacement de près de 4.000 personnes à l’intérieur du Département du Pool, au sud de Brazzaville, a appris Xinhua mardi de source humanitaire.
« La situation humanitaire est préoccupante dans le Pool. Du fait des exactions des ex-miliciens Ninjas, près de 4.000 personnes se sont déplacées de leurs villages », a révélé à Xinhua un responsable d’une organisation non gouvernementale humanitaire, soulignant qu’elles ont besoin de nourriture, de médicaments, de couvertures, d’ustensiles de cuisine, d’eau potable, de matelas et d’abris.
La situation dans le Pool a été au centre de la réunion interministérielle présidée mardi à Brazzaville par le Premier ministre congolais, Clément Mouamba.
Depuis avril dernier, les ex-miliciens Ninjas ne cessent de multiplier des attaques armées dans le Pool. La dernière en date est celle d’un train marchandises vendredi dernier, occasionnant 16 morts, selon un dernier bilan de source policière.
« Tous les efforts sont faits pour attraper Ntoumi et ses acolytes », a déclaré à la presse le porte-parole du gouvernement congolais, Thierry Moungalla.
La justice congolaise a émis trois mandats d’arrêt contre le pasteur Ntoumi et deux de ses proches, à la suite des violences armées la nuit du 3 au 4 avril dernier dans les quartiers sud de Brazzaville. Le gouvernement a imputé ces violences aux ex-miliciens Ninjas qui ont fui dans leur base-arrière, au Pool.
Sous l’ancien Conseil national de Résistance (CNR), dirigé par le pasteur Ntoumi, ces ex-miliciens Ninjas ont combattu les forces gouvernementales dans le Pool, lors de la guerre civile de 1997-1998. Ils ont déposé les armes à la suite d’un accord de paix passé avec le gouvernement en 2003, et le CNR a été transformé en parti politique, le Conseil national des Républicains (CNR, opposition).
Avec Xinhua
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1 Comment
Xinhua Amis de ceux qui exploitent le bois , le pétrole et des minerais du Congo sans que le peuple en profite, ces Chinois n’ont pas donné leur avis lorsque Sassou faisait son coup d’etat constitutionnel, évidemment, tous ces pilleurs du Congo ne veulent de l’alternance pour continuer foutre le bordel dans notre pays, ils doivent déjà commencer à faire leurs bagages.