Calixte Ganongo

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C’est une véritable prouesse que le ministre des Finances, Calixte Ganongo, réussit chaque fin de mois pour honorer les charges incompréhensibles de l’Etat congolais, surtout salariales.

Des agents publics de l’Etat, en service à l’intérieur du pays, se font parfois payer 45 jours après que leurs collègues de Brazzaville et Pointe-Noire ont été payés 25 jours plus tôt.
Un casse-tête chinois qui s’explique par le gap financier dû à la dégringolade des cours du brut congolais, principale ressource budgétaire.  Depuis quelques temps, le pays ne compte que sur ses ressources internes propres pour «survivre». D’où la nécessité pour les pouvoirs publics d’engager une lutte farouche contre les gaspillages afin de soigner la qualité de la dépense publique.

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La direction du trésor public vient de subir une petite cure. Reste le rétrécissement de l’équipe gouvernementale voire la mise entre parenthèses de la pléthore d’institutions (Conseil des sages, des Femmes, etc.) que contient la nouvelle constitution, la centralisation des menues recettes de l’Etat au trésor public (taxes touristiques, forestières, minières, publicités et communiqués sur télé Congo).  

Une véritable gageure, si l’on se réfère aux mauvaises habitudes prises dans les années fastes. La raréfaction des ressources doit entraîner une gestion plus efficiente des revenus. Last but no least, le Congo ne doit pas redouter l’assistance du FMI. Passage obligé.

A.N

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1 Comment

  1. Charges incompressibles et non incompréhensibles


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