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L’opposant Jean Ping a qualifié samedi la validation de la réélection du président gabonais Ali Bongo Ondimba par la Cour constitutionnelle de déni de droit.

Dénonçant devant la presse le parti pris de la Cour, M. Ping, qui avait déposé un recours devant le juge constitutionnel contre les résultats provisoires de l’élection donnant M. Bongo vainqueur, a qualifié le verdict de déni de droit.

L’annonce des résultats provisoires le 31 août avait déclenché des émeutes meurtrières et des pillages massifs dans le pays.

Je ne reculerai pas. Président clairement élu des Gabonais, je demeure à votre côté pour défendre votre vote et votre souveraineté, a-t-il lancé à l’intention de ses partisans, en dénonçant une décision inique.

La Cour constitutionnelle a validé dans la nuit de vendredi à samedi la réélection du président Bongo, 57 ans, en rejetant l’essentiel du recours de son rival, l’opposant Jean Ping.

La Cour, tout en modifiant partiellement les résultats du scrutin du 27 août, a indiqué que M. Bongo gardait une avance sur son rival, qui s’était proclamé élu après l’élection.


La capitale gabonaise était quadrillée samedi par un imposant dispositif des forces de sécurité.

Aucun incident n’était signalé en fin d’après-midi à Libreville dont les rues étaient quasi désertes, ont rapporté des journalistes de l’AFP. La situation était identique dans la capitale économique du pays, Port-Gentil.

Redoutant une nouvelle vague de violences après l’annonce de la Cour, de nombreux Gabonais s’étaient calfeutrés chez eux dès jeudi soir.

Après le verdict de la Cour, Ali Bongo, élu une première fois en 2009 à la mort de son père, resté au pouvoir 41 ans, a appelé à un dialogue politique, dans une allocution télévisée.

Par l’AFP

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