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Smaïl Chergui, le commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’Union africaine s’est prononcé vendredi au micro de BBC sur la crise postélectorale au Gabon suite au report de la mission de l’Union Africaine qui devrait se rendre dans ce pays. Pour lui, le recomptage des voix bureau de vote par bureau est nécessaire pour sortir de la crise.

Pour sortir de la crise postélectorale au Gabon, le pouvoir doit accepter un recomptage des voix, estime le commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’Union africaine. Interrogé par BBC, Smaïl Chergui a salué le choix de l’opposition de faire son recours par la voix légale ; ce qui va contribuer à l’apaisement.
« Après les évènements vécus par le pays, nous avons besoin que la situation revienne à la normale doucement. Je crois que c’est le cas actuellement et nous avons depuis hier un évènement important qui va encore contribuer à l’apaisement. C’est le fait que l’opposition ait accepté d’aller faire son recours devant la Cour Constitutionnelle. Il nous appartient d’accompagner cette orientation », a déclaré Smaïl Chergui.

Abordant le report sine die de la mission de l’Union Africaine qui devrait se rendre au Gabon ce vendredi, le commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’organisation continentale explique que les conditions n’étaient pas réunies pour le déplacement des chefs d’Etat. Il indique que le report n’a rien à voir ni avec la composition de la délégation ni avec la position des autorités gabonaises.

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« La mission n’est pas remise en cause… j’ai eu un long entretien avec le Chef de l’Etat, j’ai rencontré M. Ping. Je vous confirme que la mission est d’actualité et nous sommes en train de travailler pour son succès », a-t-il dit.

Pour M. Chergui, il est question de tout mettre en œuvre pour crédibiliser le travail de la Cour Constitutionnelle et accompagner le Gabon pour solutionner la crise.
Le commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’Union africaine avance que le recomptage des voix tel que demandé par l’opposition et notamment Jean Ping est prévu dans la Constitution et que cela fait partie de l’exercice démocratique.

« Le recomptage de voix est tout à fait normal dans ce genre d’élections et nous espérons que l’exercice qui va suivre serra fait dans le respect des règles constitutionnelles dans toute sa transparence et sa régularité pour que l’Union Africaine et les Nations Unies accompagnent le Gabon.», a indiqué Smaïl Chergui.
M. Chergui estime que c’est une orientation qui est saine et qu’il est nécessaire de s’assurer que les voix souveraines du peuple gabonais soient prises en compte, respectées pour que force revienne à la loi.

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