Le ministre gabonais de l’Intérieur, Pacôme Moubelet Boubeya, reçu par Denis Sassou N’Guesso

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La situation intérieure du Gabon, marquée par la contestation des résultats de la présidentielle du 27 août par l’opposition ainsi que les relations entre Brazzaville et Libreville étaient au cœur de l’audience que le président congolais, Denis Sassou N’Guesso, a accordée au ministre gabonais de l’Intérieur, de la sécurité, de la décentralisation, et de l’hygiène publique, le 16 septembre.

Pacôme Moubelet Boubeya était porteur d’un message du président Ali Bongo Ondimba à son homologue congolais. La teneur de celui-ci n’a pas été révélé à la presse. Au sortir de l’audience, le ministre gabonais a estimé, parlant de la situation postélectorale dans son pays que le processus électoral n’est pas achevé :

 « La loi gabonaise dispose qu’à l’annonce des résultats, les parties prenantes à l’élection ont huit jours pour déposer les recours et qu’au terme de ces huit jours, la Cour constitutionnelle a quinze jours pour examiner ces recours et proclamer les résultats », a-t-il expliqué, en réponse à la question qui lui était posée sur la demande formulée par certaines Ong appelant à la convocation d’un sommet extraordinaire consacré à la crise postélectorale.

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Dans le même ordre d’idées, il a évoqué l’installation, encore laborieuse de la démocratie sur le continent africain soulignant les difficultés qui sont légion tant du côté des partis d’opposition que de ceux qui sont au pouvoir. « C’est un processus difficile », a indiqué le ministre qui sollicite de tous les acteurs le respect des lois établies.

Sur la contestation des résultats de la présidentielle de 2016, c’est un procédé entré dans l’histoire du pays, commente-t-il, puisque les premières contestations datent de 1993 sous le président Omar Bongo Ondimba. Mais il voit le Gabon sortir de cette situation et assurer son développement dans la concorde et l’unité nationale.

Parlant des relations entre les deux pays, le ministre gabonais a rappelé la proximité qui les lient, à travers une large frontière commune, et une communauté des peuples vivant de part et d’autre de cette frontière. Des liens qu’il convient de préserver, a-t-il déclaré.

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