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Jean-Jacques Maboundou-Bitemo, ancien gardien de but de l’équipe Diables noirs de Brazzaville et des Diables rouges du Congo dans les années 1980 n’est plus. Celui qui se faisait appelé « Toubi » par les intimes est décédé le 9 septembre à Brazzaville à l’âge de 66 ans. L’information est donnée par l’agence ADIAC-Congo.
Jean-Jacques Maboundou-Bitemo a été un gardien de but hors pair. Après avoir évolué dans l’ombre de Maxime Matsima « Yachine » dans les buts des Diables noirs, il va gagner la confiance de l’entraineur Léonard Mayanith Melon qui a décidé de le titulariser après les prestations décevantes du glorieux vainqueur de la CAN 1972.
Pendant près de dix ans, il deviendra l’inamovible gardien des Diables noirs, l’équipe avec laquelle il va gagner la coupe de la ville en 1976 et 1982 et le championnat national en 1976 avec la cuvée dénommée Yaka dia mama.
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L’homme va être la sûreté dans les buts de par ses réflexes et les arrêts spectaculaires qui faisaient exulter le public de Pekin appelé affectueusement 108 et B12. Elégant dans les buts par son accoutrement avec des couleurs fluo qui faisaient pâlir de jalousie plus d’un spectateur, Maboundou-Bitemo fut cependant un gardien très jaloux de ses buts et de sa surface de réparation. La zone de vérité où il tenait à se faire respecter au point de perdre à certains moments par nervosité la concentration.
Jean-Jacques Maboundou-Bitemo a été souvent sélectionné en équipe nationale comme deuxième gardien de but. Il a participé à la phase finale de la CAN 1978 au Ghana et à l’éphémère campagne des Diables noirs en coupe d’Afrique des clubs champions en 1979.
Il raccroche ses gants en 1986 après avoir raté le championnat national. Depuis, il s’est consacré à l’encadrement des gardiens de buts de Diables noirs. Il a formé Samba Brice, Kayi Godeffroy, notamment.
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