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En République démocratique du Congo, l’opposant Moïse Katumbi n’a pas assisté au meeting de l’opposition du 31 juillet, alors qu’il avait prévu d’arriver le matin même par jet privé à Kinshasa. Il a affirmé que le gouvernement lui avait interdit l’accès au territoire congolais. Une version catégoriquement démentie par le gouvernement, qui précise que l’avion de Moïse Katumbi n’avait pas été autorisé à survoler puis atterrir en RDC pour des raisons techniques, et non politiques.
Moïse Katumbi voulait être présent au grand meeting de l’opposition, dimanche. Mais le jet privé qui devait le conduire de son exil bruxellois à Kinshasa n’a pas décollé.
« Le régime a empêché mon retour, a aussitôt affirmé l’opposant dans un communiqué, en ne donnant pas à mon avion l’autorisation de survol et d’atterrissage. Je dénonce une nouvelle fois cette entrave illégale, qui reflète l’état des libertés individuelles dans notre pays. »
« Mensonge », a aussitôt rétorqué lundi le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mendé. « Personne n’a bloqué son avion, au contraire », a-t-il déclaré à la presse. Il a ajouté que la justice congolaise le recherchait et qu’il n’y avait donc aucune raison de lui interdire de revenir au pays. Ce jour-là, a rappelé le ministre, Moïse Katumbi sera d’ailleurs « mis à la disposition de qui voudrait l’entendre ».
Le même jour, dans un communiqué, le ministre congolais des Transports Justin Kalumba a apporté une précision : le gouvernement n’a pas interdit le retour de l’opposant, c’est l’Aviation civile qui n’a pas été en mesure de délivrer l’autorisation de survol et d’atterrissage de son avion, faute d’avoir obtenu de l’opposant les « éléments administratifs » complémentaires qu’elle lui avait pourtant demandé.
Par RFI
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