Ali Bongo après sa réélection: « le Gabon de demain sera un pays prospère »

Ali Bongo, le président du Gabon

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Les résultats définitifs de l’élection présidentielle au Gabon du 27 août 2016, ont été rendus officiels par le ministre de l’Intérieur Pacome Moumbelet Boubeya. Le candidat -président Ali Bongo Ondimba arrive en première position avec 49,85% et son principal adversaire Jean Ping a obtenu 48,16%.

 Ali Bongo a été réélu  pour un septennat. A l’issue des résultats du scrutin, il a tenu une communication au Jardin Botanique de Libreville. Il a exprimé sa profonde reconnaissance à l’endroit de toutes les personnes qui ont voté pour lui. Le président a demandé à tous les Gabonais d’être solidaires car « cette victoire est dédié à la jeunesse ».

  En s’appuyant sur les rapports des observateurs internationaux et de certaines institutions internationales qui ont reconnu la crédibilité et le caractère libre et transparent du scrutin, le candidat s’est félicité du processus électoral qui, selon lui, « s’est déroulé d’une manière libre, transparente et démocratique ». Il a aussi salué les efforts consentis par la presse nationale et internationale pour sa participation active à cette couverture médiatique allant de la période pré et post électorale. Le candidat a ainsi reconnu les difficultés éprouvées pour arriver à la tête de cette élection présidentielle avec un score serré de 49,85% contre 48,16% pour Jean Ping.

Ali Bongo a félicité ses « adversaires politiques qui ont pris une part active à cette élection ». Pour lui, cette élection présidentielle est même le signe de la démocratie.

« Après de vives tensions électorales qui ont prévalu pendant la période de la compagne présidentielle, nous devons maintenant appeler toute la classe politique à l’apaisement et non à la politique de l’invective », a-t-il déclaré.

  Ainsi, le vainqueur de cette élection a placé son septennat au coeur des préoccupations  de la femme et de la jeunesse. C’est ainsi qu’il a promis de porter un accent particulier à l’enseignement professionnel afin que cette jeunesse puisse avoir un accès facile à la vie active. « Le Gabon de demain sera un Gabon prospère et de paix, c’est ainsi que la dignité du pays doit être respectée», a précisé le président réélu.

Celmond Koumba

Envoyé spécial à Libreville pour ICIBrazza

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Gabon : forces de l’ordre et manifestants s’affrontent à Libreville après la réélection d’Ali Bongo

Des soldats maintiennent l'ordre devant un bureau de vote où des électeurs attendent de voter pour leur président, à Libreville, Gabon, 30 août 2009.

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Des affrontements entre forces de l’ordre et manifestants criant « Ali doit partir » ont éclaté cet après-midi à Libreville juste après l’annonce officielle de la réélection du président Ali Bongo Ondimba. Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et de grenades assourdissantes pour repousser les manifestants qui voulaient s’approcher du siège de la Commission électorale.

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Gabon: le porte-parole de Ali Bongo appelle Jean Ping à « reconnaître sa défaite ».

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Le décompte du dépouillement des bulletins de vote de la présidentielle au Gabon, effectué par la Commission électorale, donne le chef de l’Etat sortant, Ali Bongo, vainqueur avec 49,85% des voix. Son principal adversaire, Jean Ping, en obtient 48,16%.

L’opposition gabonaise rejette les résultats de la Commission électorale et réclame un nouveau décompte dans une province, a dit mercredi une porte-parole de Jean Ping.

De son côté, l’Union européenne demande à la Commission électorale gabonaise de rendre publics « les résultats détaillés » de chaque bureau de vote. Elle appelle aussi les protagonistes à maintenir le calme dans le pays.

Jean Ping, ancien ministre des Affaires étrangères et ancien président de la Commission de l’Union africaine (UA), a clamé victoire ces derniers jours et appelé Ali Bongo à reconnaître sa défaite.

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Présidentielle au Gabon : la messe est dite, la Cenap a validé la victoire d’Ali Bongo

Ali Bongo Ondimba,

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Le décompte du dépouillement des bulletins de vote de la présidentielle au Gabon, effectué par la Commission électorale, donne le chef de l’Etat sortant, Ali Bongo, vainqueur avec 49,85% des voix. Son principal adversaire, Jean Ping, en obtient 48,16%.

L’opposition gabonaise rejette les résultats de la Commission électorale et réclame un nouveau décompte dans une province, a dit mercredi une porte-parole de Jean Ping.

De son côté, l’Union européenne demande à la Commission électorale gabonaise de rendre publics « les résultats détaillés » de chaque bureau de vote. Elle appelle aussi les protagonistes à maintenir le calme dans le pays.

Jean Ping, ancien ministre des Affaires étrangères et ancien président de la Commission de l’Union africaine (UA), a clamé victoire ces derniers jours et appelé Ali Bongo à reconnaître sa défaite.

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Présidentielle au Gabon : 5 jours après le vote, les Gabonais sont toujours dans l’attente des résultats

Jean Ping et Ali Bongo Ondimba

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Depuis la fin du scrutin du 27 aout 2016 jusqu’à nos jours, les gabonais du territoire national que la diaspora sont toujours dans l’attente impatiente des résultats définitifs de la présidentielle.

Prévue normalement pour le 30 aout 2016, la publication des résultats définitifs de la présidentielle devant départager deux principaux candidats qui se réclament la victoire tarde toujours à venir  dans ce sens que la CENAP devrait éclairer la lanterne du peuple gabonais sur le nom de celui qui doit conduire les destinées de ce pays pendant ce nouveau septennat.  

De ce  fait, les avis sont diversement partagés au sujet du retard dû à la publication des résultats. Les uns pensent que ce retard est dû par le fait que la CENAP doit prendre assez de temps avant de rendre officiel ces résultats. D’autres par contre, s’inspirant de la réalité de certains pays de la sous région en matière de fraude électorale, pensent que ce retard est crée dans l’objectif de permettre à la majorité présidentielle et aussi à l’exécutif de modifier des résultats réellement sortis des urnes. « Le pays n’a même trois millions d’électeurs alors pourquoi ces résultats tardent toujours à venir.» S’exclamait un jeune gabonais qui a requit l’anonymat.

 Par ailleurs, la peur est grandement observée dans la ville à travers le fort déploiement de la force publique dans les endroits stratégiques et aussi à travers l’envahissement de certaines pharmacies, boulangeries et super marchés où bon nombre de familles viennent s’approvisionner en vivres et en médicaments afin de prendre des précautions. La circulation routière est très timide dans la ville. La population craint les débordements après la publication des résultats, préférant rester chez elle.

Bon nombre de gabonais demandent à la CENAP de vite proclamer les résultats afin que les inquiétudes des uns et autres cessent. Ainsi, sentant la tension ainsi que la psychose qui règnent dans la ville avant la publication des résultats définitifs de l’élection présidentielle, certaines représentations diplomatiques à l’instar de France, a demandé à ses ressortissants être prudent 24 heures avant la publication des résultats.

« Les résultats doivent être déjà rendus officiels afin de cesser planer l’incertitude et le doute dans la conscience collective du peuple gabonais. Et, pour éviter qu’il ait mécontentement de la population, les résultas publiés par la CENAP doivent être le reflet de la vérité des urnes. Que le meilleur gagne et que perdant reconnaisse ainsi sa défaite. » affirme un Gabonais.

Après la longue journée d’attente, la CENAP a finalement débuté ce mercredi 31, la plénière qui devrait permettre de conclure les débats sur les résultats et les transmettre au ministère de l’intérieur pour publication. Mais, avant d’y arriver le Gabon continue de vivre une seconde journée rouge.

Celmond Koumba

Envoyé spécial à Libreville pour ICIBrazza

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370 kg de cocaïne découverts dans un container chez Coca-Cola

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La drogue, qui était conditionnée dans des sacs, cachés dans le container, a une « valeur marchande d’environ 50 millions d’euros ».

Parmi les ingrédients secrets du Coca Cola, de la cocaïne ? Les employés de l’usine Coca Cola de Signes, dans le Var, pourraient presque l’affirmer. Ils ont découverts quelque 370 kilos de cocaïne dans un container en provenance d’Amérique du Sud, a indiqué mardi le procureur de Marseille.

50 millions d’euros. La drogue, qui était conditionnée dans des sacs, cachés dans le container, a une « valeur marchande d’environ 50 millions d’euros », a précisé Xavier Tarabeux, confirmant une information de Var-Matin. La cocaïne a été découverte vendredi à l’ouverture du container, a-t-il ajouté. Aucun suspect n’a été interpellé. La Juridiction interrégionale spécialisée de Marseille s’est saisie de l’enquête, confiée à la police judiciaire, qui tentera notamment de retracer l’origine exacte de la drogue.

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USA: Le chanteur américain Chris Brown arrêté, de nouveau accusé de violences

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Le chanteur américain de R&B Chris Brown, connu pour ses nombreux démêlés avec la justice, a été arrêté mardi, suspecté d’agression avec une arme létale, selon la police de Los Angeles.

La police a perquisitionné plus tôt dans la journée son domicile de Tarzana, dans l’agglomération de Los Angeles, à la suite d’un appel d’urgence dans la nuit de lundi à mardi.

D’après plusieurs médias américains, la femme qui a appelé aurait déclaré que Chris Brown avait pointé vers elle une arme à feu.

Dans la matinée, après avoir refusé dans un premier temps l’entrée de la police chez lui sans mandat de perquisition, Chris Brown avait publié des vidéos sur Instagram dans lesquelles il traçait un parallèle entre lui et le mouvement Black Lives Matter, qui dénonce les violences policières contre les Noirs.

Vous devez arrêter ce jeu où vous faites de moi le Méchant ici, comme si je devenais fou. Ce n’est pas le cas, y lance le chanteur, visiblement en colère dans cette vidéo.

Quand vous allez recevoir le mandat (de perquisition), vous allez monter (chez moi) et vous n’allez rien trouver, bande d’idiots, ajoute-t-il. Vous êtes le pire gang du monde, vous la police.

Le chanteur de R&B, dont les titres Run It! et Kiss Kiss ont été en tête des ventes musicales aux Etats-Unis, connaît depuis des années de nombreux démêlés avec la justice, le plus célèbre étant sa condamnation pour avoir frappé celle qui était alors sa petite amie, la pop-star Rihanna, avant la cérémonie des Grammy Awards 2009.

En 2014, il a plaidé coupable d’avoir agressé un homme devant un hôtel de Washington et plus tôt cette année il a été accusé d’avoir été violent envers une femme à Las Vegas.

Accusé de fraude l’an dernier aux Philippines pour n’avoir pas donné un concert, il avait là aussi exprimé sa colère sur Instagram, tout en attendant de quitter le pays.

Par l’AFP

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Le président béninois Patrice Talon, supprime le visa d’entrée au Bénin pour les Africains

le président béninois Patrice Talon

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En visite d’Etat au Rwanda, le président béninois Patrice Talon a annoncé lundi soir la suppression du visa d’entrée au Bénin pour les Africains en vue de promouvoir le tourisme africain et la coopération Sud-Sud, a rapporté mardi la télévision publique béninoise.

Le chef de l’Etat béninois, qui s’exprimait lors d’un dîner offert par son hôte, Paul Kagame, a affirmé s’inspirer de l’expérience du Rwanda en la matière.

« M’inspirant de l’expérience du Rwanda, j’ai décidé que le Bénin n’exigera plus de visa aux Africains. La coopération Sud-Sud peut avoir un vrai sens. Mon espoir est que la coopération entre le Rwanda et le Bénin peut servir d’exemple », a-t-il déclaré.

A l’exception des ressortissants des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), les étrangers (y compris les Africains) désireux de se rendre au Bénin sont soumis jusque-là à l’obligation de visa d’entrée.

M. Talon effectue depuis lundi une d’Etat à Kigali en vue de consolider les liens avec le Rwanda, notamment dans les domaines de l’investissement et du commerce.

Le Bénin et le Rwanda ont signé en mars dernier à Cotonou, capitale économique béninoise, un accord d’aviation qui prévoit l’inauguration le 2 septembre des vols de RwandaAir vers Cotonou.

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Congo : les retards de subvention aux collectivités locales s’accumulent

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Depuis le mois de mai, les conseils départementaux du Congo sont en rupture totale de financement, à cause du non versement des allocations budgétaires accordées à chaque conseil départemental, dans le cadre du contrat Etat-département.

Les présidents des conseils départementaux du Congo se sont réunis le 30 août à Brazzaville, sous la direction de Richard Eyéni, pour examiner la question. Il ressort de cette concertation que le gouvernement n’a plus versé ces allocations aux conseils départementaux, au titre des mois de mai, juin, juillet et août 2016.

A cause de ce manque de financement, les conseils départementaux peinent à fonctionner au rythme habituel. Déjà au mois de mai, aucun conseil départemental n’a pu tenir de session. « Il ressort de cette concertation que les conseils départementaux ont un retard de financement de quatre mois. Le non versement de ces fonds pourrait dangereusement compromettre la tenue de la session du mois de septembre 2016 et faire perdurer le paiement des charges du personnel local », relève le communiqué final publié à l’issue de cette rencontre.

Dans le même communiqué final, les présidents des conseils départementaux du Congo sollicitent la compréhension du gouvernement afin que des mesures idoines et d’urgence soient prises pour que cette situation soit diligentée dans un délai raisonnable. « Nous avons tenu cette réunion pour examiner la situation de nos collectivités locales. Nous en avons appelé à l’attention du gouvernement afin de nous permettre de résoudre en urgence certains problèmes. Notamment le paiement des salaires du personnel, le fonctionnement des collectivités ainsi que les descentes des conseillers dans leurs bases respectives », a précisé Richard Eyéni, président de l’Association des départements du Congo (ADC).

Il sied de rappeler que cette somme annuelle d’un milliard FCFA, servait à chaque conseil départemental de réaliser un certain nombre de projets sociaux économiques dans les départements au bénéfice de la population.

Firmin Oyé

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Dérapages sanitaires au Congo : la fermeture des cabinets illégaux est imminente

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90% des structures sanitaires privées ne remplissent pas les conditions d’exercice libéral de la médecine au Congo. Les délais qui leur avaient été accordés pour régulariser leur situation sont épuisés. Le temps de la fermeture est donc arrivé…

La prolifération anarchique des cabinets médicaux illégaux saute aux yeux dans Brazzaville, en l’occurrence. « Les hôpitaux publics reçoivent régulièrement des patients ayant reçu des soins inappropriés dans certains de ces cabinets médicaux. La police et la gendarmerie ont enregistré de nombreuses plaintes relevant de la mise en danger de la santé d’autrui, avec dans certains cas, des complications graves et des décès », a fait savoir l’inspecteur général de la santé, le Pr Richard Bilekot. Pour ce faire, la ministre de la Santé et de la Population, Jacqueline Lidya Mikolo, a instruit la fermeture de ces centres illégaux comme en témoigne la circulaire, n°00027/MSP/CAB/IGS-16 du 26 juillet 2016, relative à la lutte contre l’exercice illégal des professions de santé et la mise en danger de la santé d’autrui. « Nous déplorons des dérapages », a fait savoir la ministre de la santé, lors d’un échange ce 30 août à Brazzaville avec les conseillers municipaux, les chefs de quartiers en présence du maire de la ville capitale, Hugues Ngouélondélé.

L’opération de fermeture se fera donc conformément à la loi. Une plateforme intersectorielle a été mise en place avec d’autres organes de contrôle de l’Etat, coordonnée à Brazzaville par le maire, Hugues Ngouélondélé. Le programme d’actions de la plateforme porte sur deux volets: d’abord, un plan de communication pour sensibiliser la population et les autorités locales (maires d’arrondissement, chefs de quartier, conseillers municipaux). Des actions d’information seront également menées à l’endroit des responsables des formations sanitaires. Après viendra la phase opérationnelle, consistant en la fermeture effective des cabinets médicaux illégaux par les services techniques de contrôle de l’Etat. La décision de la fermeture sera prononcée par l’inspection générale de la santé à partir des faits probants et dûment documentés.  Enfin, les services de la police administrative et de la gendarmerie exécuteront la fermeture.

Pas d’amalgame

Le gouvernement, conscient que l’offre de soins de premiers secours est aussi assurée par le secteur privé, a entrepris avec l’appui des partenaires techniques et financiers comme la Banque mondiale et l’Organisation mondiale de la santé des actions visant à réguler ce secteur en l’intégrant dans le système de santé national. Le secteur privé de la santé est d’ailleurs inclus dans le haut conseil du dialogue public-privé présidé par le chef de l’Etat. Dans ce cadre, certaines formations sanitaires privées bénéficient de l’appui technique et financier du gouvernement à travers le programme de développement des services de santé par le mécanisme de financement basé sur la performance. Ne subiront la fermeture que les formations sanitaires illégales.

En rappel, durant l’année 2015 les services du ministère de la Santé notamment: la direction départementale, la direction générale des hôpitaux et de l’organisation des soins ont émis des observations et des recommandations à l’endroit des responsables des formations sanitaires privées, afin qu’ils régularisent leurs situations. En juin 2016, l’inspection générale de la santé a mené des actions de sensibilisation et de vulgarisation des lois et règlements régissant le secteur privé de la santé à Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Nkayi et Ouesso.

En dehors de la fermeture des cabinets médicaux illégaux, la ministre de la Santé s’est également exprimée sur la bi-appartenance des médecins au secteur public et privé où ils passent le plus de leur temps. « Les médecins ont conscience de leurs engagements envers les hôpitaux publics et les heures qu’ils doivent passées en dehors de ceux-ci. Nous allons renforcer le travail de régulation de cette situation ensemble avec les structures sanitaires pour que la présence au poste soit effective et la qualité des soins aussi », a indiqué Jacqueline Lidya Mikolo.

Rominique Nerplat Makaya

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