Présidentielle au Gabon : Jean Ping se dit à nouveau victorieux lors d’une allocution à son QG

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Le candidat de l’opposition Jean Ping a fait une nouvelle déclaration, ce lundi 29 août, à son quartier général (QG) de Libreville, revendiquant une fois de plus la victoire à la présidentielle gabonaise.

Officiellement, les résultats seront annoncés ce mardi 30 août vers 17h (16h TU). C’est la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap) qui doit les publier, mais déjà la classe politique a pris les devants avec cette déclaration de Jean Ping ce dimanche : « Je suis l’élu. J’attends que le président sortant m’appelle pour me féliciter ».

Ce lundi, Jean Ping s’est à nouveau exprimé lors d’une courte allocution solennelle aux côtés de trois autres candidats qui s’étaient retirés de la course à la présidentielle pour se rallier derrière lui : Casimir Oyé Mba, Guy Nzouba Ndama et Léon-Paul Ngoulakia.

Jean Ping a déclaré que sur la base de la quasi-totalité des procès-verbaux de l’élection, il est en mesure d’affirmer être le vainqueur du scrutin. Pour rappel, l’opposition compile avec ses militants les résultats dans le pays et les centralise à Libreville et la Commission électorale est toujours en train de centraliser les résultats.

Jean Ping a précisé avoir rencontré les ambassadeurs de France et des Etats-Unis. Il a nié s’être autoproclamé président, avant de s’engager fermement à garantir au président Bongo et à sa famille une totale sécurité, en ajoutant comme ce dimanche d’ailleurs qu’il n’y aurait « aucune chasse aux sorcières ».

Selon lui, le peuple a exprimé sa soif d’alternance et il ne pourra « jamais accepter que sa victoire soit volée ». Ce dimanche, le porte-parole d’Ali Bongo, Alain-Claude Billie By Nze, a déclaré que le chef de l’Etat était en avance dans les chiffres et que « cette avance était irréversible ».

Jean Ping s’est enfin adressé à la Commission électorale dont les résultats doivent être proclamés ce mardi à 17h. Il lui a demandé de rester neutre avant d’inviter le peuple à la vigilance et à la mobilisation pour défendre sa victoire. Pour lui, le peuple défendra par tous les moyens cette victoire.


■ Pour les observateurs de l’UE, le processus a « manqué de transparence »

« Je félicite les électeurs gabonais qui ont exprimé leur volonté démocratique dans un processus dont la gestion a manqué de transparence », a déclaré l’eurodéputée bulgare Mariya Gabriel, la chef de la mission des 73 observateurs de l’Union européenne (UE).

« La mission déplore le manque de transparence des organes de gestion des élections omettant de mettre à la disposition des parties prenantes des informations essentielles telles que la liste électorale et la liste des centres de vote », critiquent les observateurs européens.

Par RFI

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Racisme en France – Un restaurateur français renvoie deux clientes voilées : « j’ai pété un plomb »

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Une vive polémique est née en France après la diffusion dimanche d’une vidéo montrant un restaurateur de la banlieue parisienne chasser deux clientes voilées de son établissement, justifiant explicitement son geste par le fait qu’elles soient musulmanes. La scène a été filmée samedi 27 août avec le téléphone portable de l’une des victimes, diffusée et largement partagée sur Internet.

« Tous les musulmans sont terroristes« 

On entend une discussion tendue entre les deux femmes attablées dans la salle du restaurant et le restaurateur, vêtu d’un tablier blanc. L’une des deux femmes lance au restaurateur : « On ne veut pas être servi par des racistes, Monsieur ! ». « Les racistes ne mettent pas des bombes et ne tuent pas des gens, les racistes comme moi ! », lui rétorque le restaurateur. La cliente lui demande alors : « parce qu’on a mis des bombes, Monsieur ? ». Le restaurateur presse alors les deux clientes de partir : « Madame, les terroristes sont musulmans et tous les musulmans sont terroristes. (…) Des gens comme vous, j’en veux pas chez moi. Point barre. (…) Alors vous vous imposez ici, c’est pas clair. Sortez ! ».
Les deux clientes ont quitté les lieux après avoir prévenu la police. Elles ont également pris contact avec le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF). Son porte-parole, Marwan Muhammad, a indiqué à l’AFP qu’elles allaient déposer plainte lundi avec l’aide du collectif.

La ligue de défense des musulmans a également annoncé son intention de déposer une plainte.

Le parquet de Bobigny a indiqué dimanche avoir ouvert une enquête à l’encontre de ce restaurateur pour « discrimination à caractère racial ».

Laurence Rossignol, la ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, a de son côté annoncé qu’elle avait saisi la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme (Dilcra).

Les femmes que l’on entend dans la vidéo ne se sont pas exprimées. Il n’est pas encore possible de connaÎtre l’origine exacte de l’altercation.

« J’ai pété un plomb« 

Accusé d’islamophobie, le patron du Cénacle s’est excusé auprès de la communauté musulmane. « J’ai pété un plomb, et je m’en excuse. J’ai un ami qui est mort au Bataclan, j’ai tout mélangé. Ce que j’ai dit, je ne le pense absolument pas : mes propos ont dépassé ma pensée », a-t-il déclaré devant des habitants de Tremblay-en-France venus l’interpeller devant son restaurant dimanche après-midi.

Cet incident intervient dans un contexte très tendu en France, marqué par les attentats terroristes et des polémiques à répétition autour de la place de l’islam. La question de l’interdiction du port du burkini sur les plages a notamment été à la une de l’actualité durant le mois d’août et divisé jusque dans les rangs du gouvernement.

© France24

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l’Olympique de Marseille vendu à l’Américain Frank McCourt, ancien propriétaire des Dodgers de Los Angeles

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Un entrepreneur américain, Frank McCourt, ex-propriétaire du club de baseball des Los Angeles Dodgers, va racheter l’Olympique de Marseille à sa propriétaire, Margarita Louis-Dreyfus, avec laquelle il est entré en négociations exclusives, ont annoncé lundi les parties.

« Il y a un processus en cours, il va nous amener jusqu’à la réalisation de la transaction dans quelques semaines », a déclaré, en anglais, Frank McCourt lors d’une conférence de presse à la mairie de Marseille.

Aucun montant n’a été divulgué pour ce rachat, sur lequel le comité d’entreprise de l’OM doit encore être consulté.

« C’est un jour heureux pour moi et pour ma famille », a déclaré Franck McCourt, affirmant acheter « le meilleur club de France et l’un des meilleurs du monde ». « Bonjour à tous! Mon français n’est pas très bon. Donc +Droit au but+ », avait-il auparavant lancé en français.

Franck McCourt se présente comme un « passionné de sport depuis toujours », qui a vendu les Dodgers en 2012 pour 2,15 milliards de dollars. Il est à la tête de plusieurs sociétés d’investissements.
« Accueilli les bras ouverts dans cette ville »

« Vous serez accueilli les bras ouverts dans cette ville », lui a lancé le maire LR de Marseille, Jean-Claude Gaudin : « Il va falloir gagner, il va falloir mettre des sous. Puisque vous en avez, c’est ce que vous ferez ».

L’actuelle propriétaire du club, Margarita Louis-Dreyfus, s’est dit sûre que l’investisseur américain, choisi au terme « d’un processus à la fois exigeant et long », était « le meilleur choix » pour l’OM.

« Pour maintenir actif le lien affectif qui existe entre ma famille et l’OM, je devrais conserver une petite participation dans le club et nous continuerons d’en être de fervents supporters », a-t-elle ajouté, citée dans un communiqué.

AFP

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Présidentielle au Gabon : Pour la sœur d’Ali Bongo, c’est Jean Ping qui a « remporté l’élection »

Jean Ping

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Les résultats définitifs de l’élection présidentielle gabonaise devraient être connus le 30 août. Samedi 27 août, le Gabon votait pour élire son président et peut-être tourner la page de la dynastie Bongo, accrochée au pouvoir depuis 1967 avec d’abord Omar Bongo, le père, puis Ali le fils, élu de manière contestée en 2009. Face à Ali Bongo, qui se représentait, s’avançait Jean Ping, ancien ministre d’Omar Bongo, et aujourd’hui leader de l’opposition gabonaise.

«Bongo, comme d’autres en Afrique, semblait peut-être indétrônable. Mais pour la première fois, il y a une conjonction d’éléments favorables à l’opposition. Jean Ping bénéficie désormais du soutien d’une partie du système, en rupture de ban avec Ali Bongo. Du coup, l’alternance ne fait plus peur», confie à Libération Régis Marzin, chercheur spécialisé sur les élections en Afrique.

Jean Ping a même devancé l’annonce officielle des résultats en déclarant lors d’une conférence de presse tenue dans son quartier général dimanche 27 août: «Je suis l’élu. J’attends que le président sortant m’appelle pour me féliciter». Une annonce qui, plus que basée sur des résultats définitifs a été faite pour mettre la pression sur le camp présidentiel. En face, le staff d’Ali Bongo a appelé à des trucages et des mensonges.

Mais le soutien le plus inattendu pour Jean Ping dans ces heures brûlantes, qui vont s’étirer jusqu’à mardi 30 août dans l’après-midi où la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap) devrait annoncer les résultats, vient de la famille Bongo. Hirmana Loïse Sassou Nguesso, la fille d’Omar Bongo et demi-soeur d’Ali, a posté un message sur son compte Facebook dimanche pour encourager le clan Bongo à admettre la victoire de Jean Ping.

«Félicitations à Jean Ping, merci à tous les électeurs pour cette mobilisation d’exception, merci au président sortant Ali Bongo Ondimba, merci à tous les gens qui sont restés dans les bureaux afin de s’assurer de la transparence des résultats», a-t-elle  écrit notamment.

Pas sûr que ce message fasse vraiment sourire Ali Bongo à l’heure où toutes les rumeurs sur les résultats des urnes circulent sur les réseaux sociaux.

© Slateafrique

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Le Bénin prend des mesures pour protéger ses ressortissants au Gabon contre d’éventuelles violences post-électorales

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Le gouvernement béninois a pris des mesures en vue de protéger ses ressortissants vivant au Gabon contre d’éventuelles violences post- électorales, annonce un communiqué gouvernemental publié dimanche à Cotonou.

« Pour faire face à d’éventuelles violences post-électorales et préserver la vie et les biens de nos compatriotes vivant au Gabon, le conseil a décidé de quelques mesures préventives de secours et de sécurité en liaison avec les autres chancelleries accréditées à Libreville et quelques organisations de la société civile. Une commission interministérielle de veille a également été mise en place pour le suivi quotidien des mesures ainsi prises », indique le communiqué.

Selon le communiqué, en prélude à l’élection présidentielle du Gabon, tenue le 27 août, le gouvernement béninois a dépêché une mission spéciale à Libreville, du 14 au 17 août, pour prévenir les menaces de violences contre la communauté béninoise.

« De l’examen du rapport de cette mission, il ressort que les craintes exprimées sont fondées mais ne sont pas uniquement liées à la période électorale », souligne le communiqué.

Dix candidats sont en lice, y compris le président sortant Ali Bongo Ondimba qui brigue un second mandat de sept ans, et Jean Ping, ancien président de la Commission de l’Union africaine.

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Présidentielle au Gabon : le Parti socialiste français appelle à la « sérénité »

Des soldats maintiennent l'ordre devant un bureau de vote où des électeurs attendent de voter pour leur président, à Libreville, Gabon, 30 août 2009.

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En se basant sur des chiffres collectés par l’opposition, Jean Ping, principal opposant à la réélection d’Ali Bongo, s’est déjà dit « élu » à l’issue du scrutin présidentiel gabonais. Cette déclaration intervient alors  que les résultats officiels ne seront communiqués que mardi.  De son côté, Ali Bongo, président-candidat, a indiqué qu’il attendait « sereinement » les résultats. Dans un communiqué, le Parti Socialiste français a déclaré que la sérénité doit présider à l’issue du scrutin.

« Alors que les premières estimations indiquent que le Président sortant Ali Bongo serait battu au profit de Jean Ping, la sérénité doit présider à l’issue du scrutin », a indiqué dimanche dans un communiqué le Parti socialiste en France. Avant d’ajouter : « Voilà plus d’un demi siècle que la famille Bongo gouverne le Gabon. Une alternance serait signe de bonne santé démocratique et un exemple ».

Selon le document, le Parti socialiste sera d’une extrême vigilance sur les résultats de l’élection présidentielle au Gabon.  Le PS a affirmé que le vote libre des citoyens est « l’outil par lequel la démocratie s’exprime et l’alternance, quand ils le décident, doit fonctionner ».

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