Gabon – Fin de la campagne électorale : Ali Bongo assure la victoire à la jeunesse gabonaise

Ali Bongo

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Le candidat Ali Bongo avait donné rendez-vous à la jeunesse de Libreville  au stade de l’amitié dans le quartier de Nzeng Ayong pour son dernier meeting de la campagne présidentielle 2016. Venue en masse, la population s’est parée de tee-shirts portant l’effigie du président et candidat à sa propre succession.

Dans une atmosphère bon enfant, le public a été choyé par des prestations de plusieurs artistes en vogue dans le pays. «Prenez la feuille. Regardez la photo. Et vote pour ALI!!! » C’est avec refrain tiré de la célèbre chanson « Coller la petite » du Camerounais Franko,  que des jeunes artistes ont tenté de faire passer un message politique et à encourager les électeurs à « ne pas se tromper dans les urnes.» chauffée à bloc par le speaker, cette jeunesse affirme avec conviction qu’elle est déterminée et engagée à poursuivre le changement initié par le président Ali Bongo.

Attendu pendant plusieurs heures par ses militants, le candidat du pouvoir est arrivé de Port Gentil où il était également en meeting. Comme une rock star, le candidat Bongo a monté sur scène en courant afin de montrer à ses sympathisants qu’il est le champion Gabonais.

Micro en mains, la bête politique prend le devant de la scène pour faire le bilan de son septennat. Fier de la campagne qu’il a réalisée, Ali Bongo s’est également félicité de son meeting du 13 août qu’il qualifié « d’historique », un rassemblement « jamais vu au Gabon ». Sur le volet de la politique nationale,  le candidat Ali Bongo a tiré à boulets rouges sur ses adversaires qu’il qualifie pour les uns « d’ingrats» et pour d’autres « des véritables adversaires acharnés de la démocratie » en faisant le culte de la violence dans leurs discours respectifs. Il a ainsi demandé à ses membres et sympathisants d’aller voter massivement pour lui « parce qu’au lendemain du vote, il sera déjà sur le pont pour servir les gabonais ».

Le candidat Bongo a finalement quitté la scène après quelques pas de danse et confiant du résultat final. Une assurance qui tranche avec le sentiment d’incertitude qui plane dans la capitale gabonaise. Le rendez-vous est pris pour le 29 août date de sortie des premiers résultats. 

Envoyé spécial à Libreville pour ICIBrazza

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RDC : entente sur la nécessité d’un accord politique pour assurer la continuité de l’Etat en cas de non élection

Edem Kodjo

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Les participants aux travaux du comité préparatoire du dialogue national ouverts mardi, se sont entendus sur la nécessité d’un accord politique.

Il s’agit notamment, selon un rapport des travaux publié jeudi dans la soirée, d’assurer la continuité de l’Etat, puisque l’élection présidentielle ne se tiendra pas selon les délais prévus par la Constitution.

En revanche, la discorde persiste sur l’inclusion du terme alternance politique dans la feuille de route.

Selon le rapport, la notion de l’alternance reste le point central des confrontations entre la majorité et l’opposition.

L’opposition tient à ce que ce terme soit inclus dans le projet de feuille de route. Les délégués de la majorité, eux, s’y opposent farouchement, estimant que le dialogue doit discuter plutôt de l’organisation des élections, en vue de l’alternance.

Les deux camps s’accordent cependant à ce que le dialogue traite de l’évaluation du processus électoral, dont le fichier électoral et un code de bonne conduite pour tous les partis qui seront engagés dans le processus.

Selon le comité préparatoire, 68 délégués représenteront la Majorité présidentielle ; 68 l’opposition, 39 la société civile et 25 pour d’autres personnalités. La société civile conteste le quota et préfère la parité.

Une bonne partie de l’opposition, avec en tête Etienne Tshisekedi, boycotte ces travaux et récuse le facilitateur Edem Kodjo, estimant que le gouvernement devrait d’abord libérer tous les prisonniers politiques et rouvert les médias de l’opposition.

© VOA

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Brésil: L’ex-président Lula inculpé pour corruption et blanchiment d’argent

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Les enquêteurs accusent Lula et son épouse d’avoir reçu quelque 2,4 millions de reals (667.000 euros) de la part du groupe de construction OAS dans le cadre d’un vaste système de rétrocommissions…

La police brésilienne a inculpé vendredi l’ancien président Luiz Inacio Lula da Silva pour corruption et blanchiment d’argent dans le cadre d’une enquête liée au scandale de corruption au sein du géant pétrolier d’Etat Petrobras.

Cette inculpation, qui survient en plein procès en destitution de sa dauphine politique Dilma Rousseff devant le Sénat, doit ensuite être confirmée par le parquet, selon le rapport de police auquel a eu accès l’AFP.

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CHU-Brazzaville : le personnel réclame un audit sur la dette sociale

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Les agents du Centre hospitalier et universitaire (CHU), réunis le 25 août à Brazzaville en assemblée générale, ont réclamé l’implication du procureur de la République dans la gestion des fonds et l’audite sur la dette sociale de  cette structure sanitaire.

Les agents du CHUB ont interpellé le procureur de la République près le Tribunal de grande insatance afin qu’il  ouvre une enquête sur la disparition des mandats de fin de carrière, des rappels différentiels et des capitaux de décès couvrant la période de 2014 à 2016. Ils demandent également l’apurement de la dette sociale, au plus tard le 30 octobre 2016.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        
« Nous demandons l’audit de la dette sociale afin d’établir les responsabilités des uns et des autres. Nous mettons en garde tous ceux qui de loin où de près ont contribué à l’alourdissement de la dette sociale », stipule le document final des travaux.

Très abusés et révoltés pour le retard dans le paiement de leur salaire, ils ont recommandé à leur direction générale de sortir de sa léthargie dans le suivi des dossiers relatifs aux salaires depuis la direction générale du budget jusqu’à la direction générale du Trésor public.

En effet, de 2004 à 2014, le mode de paiement des salaires mensuels des agents obéissait à l’article 31 de leur règlement intérieur qui stipule que : « les salaires des agents du CHUB sont payés au plus tard le 8 de chaque mois… ».

Malheureusement de 2014 à maintenant, les agents du CHUB sont payés une fois les deux mois. Ce retard de paiement de salaires occasionne d’énormes prélèvements sur les agents ayant contracté des crédits dans les banques locales. La prime d’allocations familiale n’est fixée qu’à 2000 francs CFA au lieu de 5000 francs CFA.

Outre le salaire, ces agents sont préoccupés par la dette sociale. Depuis l’an 2013, les fins de carrières, les rappels différentiels, les capitaux de décès ne sont plus payés normalement pour des raisons qui échappent aux syndicalistes.   

Pour l’instant une commission avait été mise en place pour clarifier cette situation, malheureusement, celle-ci ne siège actuellement que sur instruction de la directrice générale du CHUB.

Les agents de cette structure sanitaire déplorent également le manque de réactifs ; la non réparation des appareils en panne au laboratoire ; le manque de médicaments, de kits pour la césarienne à la pharmacie de l’hôpital, de films à la radiologie ; et le mauvais état des ascenseurs.

Afin de réorganiser le fonctionnement de cette infrastructure, ils ont aussi demandé à la direction générale de mettre en place une commission chargée de réviser le règlement intérieur dont, selon eux, « la caducité n’est plus à démontrer ».

La réunion s’est tenue sous la supervision de Raphaël Ekama, secrétaire général de la Fédération nationale des agents de la santé et des affaires sociales (Fenasas).

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Présidentielle au Gabon : «Si Ali Bongo passe, ils vont tout “gaspiller”»

Ali Bongo Ondimba,

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Le président sortant Ali Bongo Ondimba, qui a succédé à son père Omar Bongo, est candidat à sa réélection. Mais ses opposants, dont les partisans de Jean Ping, sont persuadés que le pouvoir prépare des fraudes massives. Ce qui ranime le spectre des violences post-électorales de 2009.

A l’ombre tutélaire d’Omar Bongo qui a façonné leur pays pendant 41 ans, les Gabonais élisent samedi leur président dans un scrutin mettant aux prises son fils, le dirigeant sortant Ali Bongo Ondimba, et Jean Ping, représentant la vieille garde des collaborateurs du défunt chef de l’Etat passés dans l’opposition. Outre les deux favoris, neuf autres candidats sont en lice pour ce scrutin à un seul tour. Celui qui arrivera en tête sera élu pour un mandat de sept ans.

Beaucoup au Gabon redoutent d’ores et déjà des troubles à l’annonce des résultats. A Libreville, la crainte est ressentie: «Si Ali passe, ils vont tout ‘gaspiller’» (casser), dit Stéphane Mba, la trentaine et sans emploi, à propos de militants de l’opposition persuadés que le pouvoir prépare des fraudes massives. Par précaution, des étrangers installés au Gabon – Libanais, Français, Ouest-Africains – ont d’ailleurs décalé leurs congés ou sont rentrés au pays pour la période électorale.

En 2009, la victoire d’Ali Bongo avait été contestée par l’opposition, provoquant des violences: plusieurs morts, pillages, couvre-feu, incendie du consulat de France dans la capitale économique Port-Gentil… «Je souhaite que le scrutin se passe bien et que celui qui aura perdu accepte sa défaite», espère Fabrice Moudamba, qui a perdu son emploi dans le pétrole à Port-Gentil du fait de la crise.
«Il n’y a plus d’argent»

Le scrutin de samedi se déroule dans un climat social déjà tendu, du fait de l’effondrement des cours du pétrole, première source de revenus de ce pays d’1,8 million d’habitants. Rien qu’à Port-Gentil, le secteur pétrolier a licencié plus de 2.500 salariés depuis 2014. «Il n’y a plus d’argent», commente Félicité, commerçante à Lalala, un quartier de la capitale.

Fils aîné de l’ancien président, Ali Bongo, 57 ans, a battu campagne sous le slogan «Changeons ensemble» en mettant en avant les réalisations de son septennat – routes, hôpitaux… – et la rupture avec les pratiques financières du passé: «évaporation» des fonds publics, gestion obscure des ressources pétrolières…
Interminable polémique sur la filiation du président sortant

A contrario, l’opposition dénonce avec virulence une politique de prédation orchestrée, selon elle, par une «légion étrangère» de nouveaux collaborateurs entourant le chef de l’Etat. L’expression vise particulièrement le directeur de cabinet du président, Maixent Accrombessi, un Gabono-béninois.

Dans ce climat, les échanges verbaux ont été particulièrement virulents pendant la campagne. Une interminable polémique, ponctuée de poursuites judiciaires, sur la filiation du président sortant a empoisonné les débats pendant des mois. Dans l’autre camp, des partisans du président ne se sont pas privés d’attaquer M. Ping, un métis sino-gabonais de 73 ans, sur ses origines, sous-entendant lourdement qu’il servait pour son bénéfice personnel de cheval de Troie aux intérêts chinois. Pourtant, les deux hommes se connaissent bien. Ils ont travaillé ensemble durant des années sous la direction d’Omar Bongo, qui imposa M. Ping à la présidence de la Commission de l’Union africaine (UA).

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Football – Belgique : Thierry Henry rejoint le staff des Diables rouges en tant qu’entraîneur adjoint

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L’ancien attaquant international français Thierry Henry va intégrer l’encadrement de l’équipe de Belgique en qualité d’entraîneur adjoint, a annoncé vendredi le nouveau sélectionneur, l’Espagnol Roberto Martinez, lors d’une conférence de presse à Bruxelles.

« Thierry est une figure importante. Il va apporter quelque chose de différent. Il a tout de suite été d’accord pour nous rejoindre », a indiqué Martinez, qui a succédé au Belge Marc Wilmots après l’Euro-2016 et qui aura pour première mission de qualifier la Belgique pour le Mondial-2018.

Henry, 39 ans, avait mis fin à sa carrière de joueur en 2014, alors qu’il portait le maillot des New York Red Bulls aux Etats-Unis. Il était alors devenu consultant pour la chaîne anglaise Skysport avec laquelle il s’est engagé pour six ans. L’ancien joueur de Monaco, de la Juventus, d’Arsenal et du FC Barcelone assistera Roberto Martinez aux côtés du Britannique Graeme Jones.

« Il est quelqu’un qui sait comment développer une mentalité collective, comment travailler en groupe pour gagner, explique Martinez à propos de Thierry Henry. Il a été champion du monde en 1998, il a l’expérience pour accomplir de grandes choses ».
Le Français n’était pas présent à la conférence de presse organisée par la Fédération belge de football (URBSFA).

Le Belgique affronte l’Espagne en match amical le 1er septembre à Bruxelles avant de se rendre à Chypre le 6 septembre pour débuter sa campagne de qualification pour le Mondial-2018.

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Drame familial à Abidjan: A l’obtention du visa pour les USA, on lui révèle que de ces 5 enfants, 2 ne sont pas de lui

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C’est le regroupement familial du couple Kouadio qui va relever un vieux secret partagé entre l’amour d’un homme et l’adultère d’une femme que le temps avait jusque-là protégé. Lundi dernier à l’ambassade des USA à Abidjan, c’est un mari inconsolable que l’obtention du visa pour ses enfants a permis de découvrir les tromperies de sa femme. Les larmes aux yeux il se retenait pour éviter de passer pour ridicule dans ce hall plein de demandeurs de visas.

En effet vivant aux États-Unies depuis quelques années, il a pu obtenir la nationalité américaine. Il a donc décidé d’organiser un regroupement familiale. Sa famille est composée de cinq enfants ainsi que sa tendre épouse. Ils rempliront toutes les formalités d’usage pour le regroupement familial sur le sol américain. Monsieur Kouadio fera même coïncider ses congés professionnels pour être à Abidjan avec les siens afin de repartir ensemble pour cette nouvelle vie au pays.

Comme recommandé par les services de l’ambassade en plus des documents administratifs un test d’ADN est effectué sur tous les membres de la famille pour prouver leur filiation commune. La semaine dernière pour le retrait des fameux visas, qui aurait pu imaginer un seul instant ce qui attendait cette famille « soudé »?

« Monsieur, nous sommes désolé mais deux des enfants présentés ne pourront se faire établir de visas car n’étant pas de vous« . Comme un marteau qui venait de l’assommer il ne comprenait pas. Pourquoi tous étaient de lui sauf le 3e et la dernière? Son regard croisait sur le coup celui de sa femme assise à une chaise de lui. Le silence dans la pièce était pesant et personne n’osait le briser, pas même l’agent du consulat qui malgré sa lourde tâche et le monde qui attendait dehors n’osait prononcer un mot.

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Zones économiques spéciales du Congo : la Chine offre une assistance technique à Brazzaville

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Le ministre congolais des Zones économiques spéciales (Zes), Alain Akouala Atypault et l’ambassadeur de Chine au Congo, Xi Huang ont, lors d’un entretien le 24 août à Brazzaville, discuté de la possibilité de mettre déjà sur pied la Zone économique spéciale de Pointe-Noire.  

« Je suis ici premièrement, pour rattraper une erreur que j’ai commise car, après la composition de la nouvelle équipe gouvernementale, j’aurais pu venir rendre une visite de courtoisie au ministre », a indiqué l’ambassadeur de chine.

Au-delà d’une simple visite de courtoisie, « Nous avons échangé sur la concrétisation de l’assistance technique chinoise en action et résultat concrets. Ainsi, nous avons établi un programme, un calendrier pour voir ce que nous devons faire ensemble en vue de faire avancer les choses », a-t-il précisé.

Rappelons que la causerie entre ces deux autorités s’inscrit dans la suite de la dernière visite du chef de l’Etat congolais en Chine. A cette occasion, un accord sur l’assistance technique avait été signé entre les deux parties pour aider le Congo à rendre opérationnelles ses Zes, dont les études de faisabilité ont été déjà réalisées.

Signalons que la Chine dont l’expérience dans ce type de projet date de 1980, partagera ses expériences et formera des talents. Outre l’assistance technique ce pays frère devra de même inciter ses hommes d’affaires à investir au Congo, notamment dans le domaine de l’industrie, de l’aviation et des finances.

A travers la construction des quatre ZES (Brazzaville, Pointe-Noire, Oyo-Ollombo et Ouesso) le gouvernement congolais tient à mettre fin à la dépendance du pays du pétrole, à créer des emplois et lutter contre la pauvreté.

Lopelle Mboussa Gassia
 
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Meryl Mezath : « Ne vient pas au Fespam qui veut, on vient au Fespam parce qu’on porte l’Afrique et ses valeurs »

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Meryl Mezath, la nouvelle directrice de la communication, du marketing et des relations publiques du Festival panafricain de la musique (FESPAM), ne veut pas mettre de différence entre les journalistes lors de l’édition 2017 du festival. Les hommes de médias seront traités de la même manière.

Nommé à la tête du FESPAM, Meryl Mezath pense que cette nomination est un nouveau challenge qu’elle considère avant tout comme un espace où elle pourra développer son expérience dans l’organisation des évènements internationaux, son idée de l’art et de la culture en créant une dynamique qui portera le festival vers le haut tant sur le plan national qu’international. Pour ce faire, le travail sera fait en équipe.

Le Fespam est organisé depuis plus de vingt ans avec des hauts et des bas. Et la nouvelle directrice veut démarrer un nouveau cycle avec au sommet l’engagement politique du Congo au plus haut niveau avec la présence du chef de l’Etat. 

« Les lignes bougent dans le bon sens pour cet événement qui est le bras musical de l’Union africaine. Nous allons engager une communication nationale et internationale qui défendra les valeurs du Fespam, les valeurs de l’Afrique et le rêve des pères fondateurs. Ceci, afin de montrer au monde à travers le Fespam que les musiques d’Afrique ont bien leur place dans le monde. Et ne vient pas au Fespam qui veut, on vient au FESPAM parce qu’on porte l’Afrique et ses valeurs », a déclaré Mme Mezath.

La nouvelle directrice du Fespam veut lancer la communication du festival à 360°. « Je puis vous assurer que nous utiliserons tous les canaux de communication traditionnels et numériques. L’une de nos priorités est de renforcer la présence digitale de l’évènement à travers le lancement dans les prochaines semaines du site internet festival, d’une application Fespam qui sera un véritable relai d’information. Nous allons développer notre présence sur les réseaux sociaux, créer des programmes tv et radio taillés sur mesure », indique Meryll Mezath.

A cela vont s’ajouter des opérations de marketing par le biais de la sélection d’ambassadeurs influents (professionnels choisis pour être des référents dans chaque région) qui porteront le festival au-delà des mers et renforceront l’image de qualité du festival, d’abord localement, par une communication sociale de proximité, ensuite une communication globale continentale pour fédérer toute la jeunesse du monde. 

Elle la presse congolaise a sa place dans ce plan de communication. Elle sera le premier interlocuteur avant les autres presses. « Nous allons donc la traiter de la même manière, sur le même pied d’égalité », assure la directrice qui invite les médias congolais à se montrer pertinents et faire des propositions intéressantes profitables au festival. 

« Une sélection de la presse concernée sera fait afin d’identifier les journalistes qui voudront tirer l’évènement vers le haut », a-t-elle précisé. 

Meryll Mezath se dit ouverte à toute discussion tant qu’elle est constructive et aide à grandir, à corriger ce qu’il y a à corriger et surtout à avancer.

« On ne peut prétendre gérer le FESPAM en s’enfermant ou en s’isolant. Le FESPAM est un bien commun au Congo et à l’Union africaine qui a montré son engagement pour cette manifestation », avance-t-elle.

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Elvis Tsalissan Okombi : « A l’étranger, c’est toujours le « Sassou dictateur », mais… »

Digne Elvis Tsalissan Okombi

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Farouche défenseur du changement de Constitution au Congo Brazzaville en 2015, Digne Elvis Tsalissan Okombi est désormais le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement au Congo-Brazzaville. Juriste de formation avec une expérience dans la fonction publique et président du parti Union pour un mouvement populaire (UMP), Digne Elvis Tsalissan Okombi était celui qui expliquait aux populations l’intérêt de « faire évoluer les institutions de la République ».

Il n’aura pas travaillé en vain puisque le changement de Constitution a permis la réélection de Denis Sassou Nguesso. Mais le responsable de la dynamique Pona eloko (pour le pays, en lingala), défend ses choix dans une interview qu’il a accordée à Jeune Afrique. Pour Tsalissan Okombi, le référendum consistait à savoir si le Congo avait besoin de faire évoluer ses institutions et de les réadapter au contexte politique. 

« Fallait-il faire évoluer nos institutions ou consacrer un statu quo tout simplement parce qu’il ne fallait pas que Denis Sassou Nguesso continue ? Nous avons opté pour l’intérêt du pays. Nous sommes allés sur le terrain, à travers le pays, pour faire de la pédagogie et expliquer aux populations le sens même du changement de la Constitution », explique-t-il.

Le ministre estime que le débat sur la constitution est dépassé. « Aujourd’hui, tout le monde se rend compte que la nouvelle Constitution produit ses fruits : un Premier ministre, chef du gouvernement, a été nommé ; une démocratie plus souple est en train de se mettre en place, dotée d’un Parlement avec des pouvoirs renforcés. C’est révolu l’époque où les ministres ne respectaient pas les interpellations de l’Assemblée nationale », avance-t-il.

Digne Elvis Tsalissan Okombi pense que la nouvelle Constitution est en train de consacrer la rupture avec l’ancienne gestion du pays. Il évoque la nomination de Clément Mouamba comme Premier ministre, alors que ce dernier n’était pas membre de la majorité présidentielle. 

« Mais Denis Sassou Nguesso l’a désigné parce qu’il considère qu’au-delà de son appartenance politique, ce cadre peut apporter quelque chose de nouveau dans le pays », a-t-il dit.

Le ministre explique également la rupture par la nomination des femmes et des jeunes dans l’équipe gouvernementale.

« 60 % des ministres aujourd’hui sont des jeunes. Mais le fait le plus marquant de cette rupture est, à mon sens, le discours même du chef de l’État ; l’orientation qu’il donne à l’action publique, la responsabilisation des membres du gouvernement qui doivent mettre en application cette nouvelle politique », se défend le ministre.

Contre l’enrichissement illicite, la concussion, la gabegie, la corruption des ministres, Tsalissan Okombi annonce que Denis Sassou Nguesso a mis en place plusieurs institutions étatiques et paraétatiques pour lutter contre ces maux. 

« Au Congo, il existe par exemple deux commissions contre la corruption, la concussion, la fraude. Mais il faut une adhésion de nos populations et des cadres pour que cette politique soit mise en œuvre. C’est ce qui a manqué dans le passé. Aujourd’hui, le président a promis d’y veiller personnellement. Avec le nouveau rôle de contrôleur qu’occupe le chef de l’État – puisqu’il n’est plus le chef du gouvernement direct -, on aurait tort de penser que les choses continueront comme avant », déclare le ministre pour qui, il est impossible d’accepter que les gens se comportent comme dans une jungle. 

En ce qui concerne le projet de développement du président Sassou, Tsalissan Okombi pense que la « marche vers le développement » ne consiste qu’à accompagner et à consolider tout ce qui a été fait depuis le retour au pouvoir de l’actuel chef de l’Etat en 1997.

« Ce n’est donc pas un vœu pieux. Au contraire. Mais nous regrettons souvent ce qui est dit à l’étranger sur le Congo. Car on ne peut pas juger Mabdingou, Nkayi et toutes les autres localités de la Bouenza à partir d’un bureau climatisé de New-York ou de Paris. Ce sont des populations locales qui sont bien à mêmes de rapporter la différence entre leur quotidien d’hier et celui d’aujourd’hui », a-t-il dit. 

De ce fait, le ministre Tsalissan Okombi annonce à partir de 2017, avec l’association Pona ekolo, une grande campagne dénommée « L’autre Sassou ». 

« Parce que lorsqu’on parle de Sassou sur des médias à l’étranger, c’est toujours le « Sassou dictateur », le « Sassou qui ne respecte pas les droits de l’homme », le « Sassou dans l’affaire des biens mal acquis ». Mais  » l’autre Sassou », celui qui a bâti la Bouenza, celui qui a permis que les Congolais puissent aller aujourd’hui de Pointe-Noire à Ouesso en une journée, celui qui permet de circuler librement sur toute l’étendue du Congo sans être inquiété, celui qui donne la possibilité aux jeunes de devenir des ministres ou directeurs généraux, celui qui permet qu’un Congolais puisse créer une société en 24 heures… qu’on n’en parle », projette le ministre.

Sur le climat politique morose du pays avec l’arrestation des opposants notamment Jean-Marie Mokoko, candidat malheureux à la présidentielle, arrêtés, inculpés, le jeune ministre estime que les Congolais doivent apprendre à se parler. 

« Nous devons laisser au passé ce qui ressort du passé et vivre le présent pour préparer l’avenir. En tant que ministre en chargé des Relations avec le Parlement, je suis allé au contact des opposants pour leur dire qu’il était important d’arrêter de construire des murs entre nous. Il n’y a pas d’autre alternative que le dialogue », a fait savoir Elvis Tsalissan Okombi.

Le problème que qu’actuellement, les deux camps n’ont pas la même conception du dialogue. « Pour nous, le dialogue doit être permanent : le président peut consulter l’opposition et la société civile, sans que nous ne dramatisons l’acte. Nous devons également cesser de croire que les hommes politiques sont au-dessus des lois », conclut-il.

© OEILDAFRIQUE

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