Congo : des médias reçoivent le soutien du ministre Thierry Moungalla

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Le ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungala,  a échangé du 9 au 10 août avec les agents des organes de presse publics et privées de la place. Il a offert du matériel aux deux chaînes d’État, notamment  Radio Congo Pointe-Noire (RPN) et à Télé Congo Pointe-Noire-Kouilou, communément appelée Télé Pointe-Noire (TVPN), en vue de renforcer leurs équipements et leurs capacités opérationnelles.

Outre ces deux organes d’État qui l’ont reçu le premier jour, Thierry Lézin Moungala a aussi visité les médias privés, à savoir la Radio La Voix de l’Orthodoxie (LVO), MCR TV (Média Concept Radio Télévision), TPT (Télé Pour Tous), la Radio du Centenaire et DRTV (Digital Radio Télévision). Cette visite, la première que le ministre a effectuée depuis sa prise de fonction à la tête du ministère de la Communication était très attendue. Elle intègre le cadre d’une tournée d’inspection et d’immersion entamée à Brazzaville et interrompue par les grands évènements que le pays a connus (dialogue de Sibiti, référendum, élection présidentielle…).

En effet, partout où le ministre est passé,  il a commencé par présenter des excuses du fait de cette absence dû à ses fonctions de porte parole du gouvernement qu’il a été appelé a régulièrement assumé pendant lesdits évènements. « Ma nomination est intervenue à un moment très politique du pays. J’ai été plus porte-parole du gouvernement que ministre de la Communication. Mais maintenant j’attends assumer  pleinement et véritablement mes fonctions de ministre de la Communication», a-t-il dit..

Du matériel pour les chaînes publiques

Conscient des difficultés auxquelles sont confrontées les chaînes de radio et télévision publiques de la place, le ministre n’est pas arrivé les mains vides. Il a remis un important don de matériel pour renforcer leurs équipements et leurs capacités opérationnelles.

La TVPN a reçu un don composé de:  un caméscope, un mélangeur vidéo digital, un distributeur vidéo, un distributeur audio,  une paire des enceintes amplifiées, une batterie rechargeable de grande capacité, un chargeur de batterie, quatre casques audio NDR 1505, deux microphones dynamiques, une carte mémoire SxS 32 gigas, deux pieds de micro sol, un kits de câbles vidéo,  deux tourelles XLR de 100 mètres de longueur chacune. Pour la radio, il s’agit de : un groupe électrogène de 15 KVA, deux lecteurs CD, un mélangeur audio, une paire des enceintes amplifiées, quatre casques audio et un lot de 400 CD.

En plus de ce matériel, chaque chaîne a bénéficié d’une enveloppe de deux millions de francs CFA. Concernant la radio, le ministre a précisé que la priorité était sa réhabilitation, la moitié de cette somme sera consacrée aux travaux de peinture. Les dons ont été symboliquement reçus par Pélagie Alice Miassouamana Bouetoumoussa, directrice interdépartementale de TVPN, et  Abel Moe Coubound, directeur interdépartemental de RPN. Cette visite a permis au ministre de se rendre lui-même compte des mauvaises conditions de travail des agents de l’État et de la vétusté du matériel utilisé, contrairement à ceux des organes privés où on trouve du matériel professionnel et performant ainsi que des locaux et des conditions de travail acceptables avec des moyens logistiques opérationnels. Les salles sont tellement exiguës dans les médias d’État que le ministre a été obligé de communiquer avec les agents en plein air.

L’intégration des pigistes doit obéir à trois critères

Plusieurs préoccupations ont été émises au cours des échanges du ministre avec ces agents. Il s’agit notamment du problème de l’intégration des pigistes à la Fonction publique, la vétusté des locaux et du matériel, la mauvaise qualité de l’émetteur de la RPN, le manque de moyens logistiques à la TVPN et sur les Capa.

De son côté, le ministre a été agréablement surpris de constater une richesse des médias à Pointe-Noire : « Il y a une diversité de médias dans leur format, dans leur contenu, mais toujours et partout beaucoup de jeunesse, de compétence, de dynamisme», s’est il réjoui. Répondant aux différentes préoccupations, il a informé qu’en ce qui concerne l’intégration à la Fonction publique des pigistes, un quota de 45 places a été accordé au ministère de la Communication. Mais en tenant compte du nombre important desdits pigistes, il plaidera pour une augmentation dudit quota. Cette intégration devra obéir à trois critères, notamment l’ancienneté, les charges familiales et la nature du poste occupé. Pour ce qui est du matériel et des bâtiments des chaînes d’État, d’autres dons suivront, les locaux seront réhabilités et des nouvelles constructions seront peut être réalisées. En outre, une commission sera mise en place pour regarder la question sur les Capa.

Un fort besoin de formation exprimé

Outre ces aspects concernant particulièrement les organes publics, les préoccupations dans l’ensemble ont plus porté sur le manque de formation pour les agents des organes de la place. Il faut ajouter à cela le problème du statut particulier du journaliste, l’insuffisance de moyens financiers, la nécessité d’harmoniser la grille tarifaire de publicité et des annonceurs ainsi que la connexion ou l’inclusion des médias au processus numérique de la TNT (Télévision numérique terrestre). Pour la formation des agents, l’État s’attellera à trouver les conditions de la mise en place d’une formation pérenne d’abord ici au pays ensuite avec la coopération internationale, que ce soit le système des Nations unies ou des partenaires bilatéraux qui nous proposent des solutions de formation. Il a aussi informé du projet de création d’un institut de formation aux métiers  de la communication en partenariat avec l’Unesco. «Nous pensons que ce projet  aboutira et qu’il répondra en grande partie à ce besoin d’augmentation de capacités», a signifié le ministre.

S’agissant de l’insuffisance des moyens financiers, il a indiqué : « L’État doit réfléchir aux conditions de financement pérenne des activités des médias». Pour la grille tarifaire, des moyens seront trouvés pour drainer les ressources publicitaires et les annonceurs de manière équitables.  Quand à la TNT, Thierry Moungala a expliqué que le but en la matière n’est pas de faire la technologie pour la technologie, mais de faire une technologie qui réponde au pouvoir d’achat du Congolais, donc une technologie accessible à tous. Il a souligné : « Le progrès technologique n’est pas forcément un progrès social mais l’État veut que cela soit un progrès social et faire de sorte que la technologie ne soit pas à l’origine d’une rupture dans l’accès égalitaire aux médias»  Par ailleurs, le ministre a insisté sur le rôle des médias dans une démocratie en construction comme celle du Congo. En outre, les responsables et les agents des médias privés, dont certains recevaient pour la première fois un ministre de la communication, se sont dits heureux de voir qu’il s’intéresse aussi à eux.

Lucie Prisca Condhet N’Zinga
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13ème Edition du SMIB : près de 600 athlètes attendus à Brazzaville

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Environ 600 athlètes dont 222 femmes et 390 hommes sont attendus à la 13ème Edition du Semi-Marathon International de Brazzaville(SMIB) qui se déroulera le 14 août à Madingou, chef-lieu du département de la Bouenza à 280 km au sud de Brazzaville.

La localité va aussi accueillir les festivités de l’indépendance célébrées chaque 15 août.

Cet évènement sportif qui accompagne désormais le processus du programme gouvernemental de modernisation du pays dénommé ‘’La municipalisation accélérée’’ va outre les nationaux, concerner 22 compétiteurs internationaux venus d’Afrique et d’Europe.

Ils vont courir sur une distance de 21 km 100 à travers la ville de Madingo, a indiqué le président du Comité d’organisation Pascal Itoua Oyona.

Le SMIB a connu sa première édition en 2001 avec pour but de fédérer la jeunesse au sortir des guerres successives que le pays a connues dans les années 90 et début 2000,autour des idéaux de paix en vue de la réconciliation sociale et de l’unité nationale.

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Report de l’audience de demande de mise en liberté provisoire du général Mokoko

Jean-Marie Michel Mokoko

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L’opposant candidat malheureux à la dernière élection présidentielle au Congo ne s’est pas présenté au tribunal jeudi, a constaté le correspondant de VOA Afrique. L’audience concernant la demande de sa mise en liberté provisoire a plutôt été renvoyée au 16 août, sur décision du tribunal.

« Le dossier a été renvoyé au mardi 16 août pour des réquisitions et plaidoiries », a déclaré à l’AFP Me Yvon-Eric Ibouanga, après la constitution de l’État congolais comme partie au procès (en la personne de Me Emmanuel Oko, ndlr).

« Nous allons réitérer la demande de mise en liberté de notre client qui n’a plus sa place à la maison d’arrêt au regard des éléments du dossier », a indiqué l’avocat Yvon-Eric Ibouanga, à l’issue d’une audience à huis clos.

Pour Me Ibouanga, « il n’y a pas de raison (que l’officier) soit maintenu en détention préventive. Il peut comparaître librement ».

Le général Mokoko a été inculpé le 16 juin pour « atteinte à la sûreté intérieure de l’État » et « détention illégale d’armes et munitions de guerre ».

Ancien chef d’État-major des armées du Congo de 1987 à 1993, passé par l’École supérieure militaire de Saint-Cyr, en France, le général Mokoko a été jusqu’à début février représentant spécial de la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA) en Centrafrique.

Il a démissionné début février de son poste de conseiller du président Sassou Nguesso chargé des questions de paix et de sécurité, qu’il occupait depuis 2005, pour se porter candidat à l’élection présidentielle de mars, où il a recueilli moins de 14% de voix.

Le scrutin a été remporté par M. Sassou Nguesso, avec plus de 60% de suffrages, des résultats officiels qualifiés de « forfaiture » par cinq opposants, dont le général Mokoko.

Ce dernier est mis en cause dans une vidéo tournée en 2007 le montrant discutant d’un plan visant à chasser M. Sassou Nguesso du pouvoir avec un homme dont on ne voit pas le visage et se présentant comme appartenant au service de renseignement extérieur de la France (la DGSE).

Dans un entretien à l’AFP en mars dernier, le général Mokoko avait indiqué qu’il s’était fait « piégé » dans cette affaire de vidéo, ajoutant que la question avait été « réglée en famille » avec le président Sassou Nguesso qui cumule plus de 32 ans au pouvoir au Congo.

Par l’AFP

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Congo : réouverture du bureau de poste de Madingou, après 19 ans d’inactivité

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Le ministre des Postes et Télécommunications, Léon Juste Ibombo, dans le but de rapprocher l’administration de la population de la province de Bouenza, au Sud de la République du Congo, a procédé le mardi 09 août 2016, à la mise en service du bureau de poste de Madingou, réhabilité.

C’est en harmonie avec la réforme du secteur postal, en vue d’optimiser l’utilisation du réseau et de renforcer l’efficacité et la qualité des services offerts au public, que l’administration en charge des postes a entrepris la réhabilitation des installations postales de Madingou, endommagées pendant les événements troubles que le Congo a connus, il y a 19 ans. « Le bureau de poste de Madingou est resté en hibernation depuis de longues années; depuis les tragiques et douloureux événements connus par le pays, la poste était inexistante à Madingou », a rappelé Léon Juste Ibombo, ministre des Postes et Télécommunications.

A travers le geste symbolique de coupure du ruban et du dévoilement de la plaque inaugurale, le ministre congolais des postes et télécommunications met de nouveau la poste sur orbite, conformément aux orientations du chef de l’Etat, Denis Sassou N’Nguesso et aux recommandations de l’Union Postale Universelle.

Aussi se met-il en branle le réseau de distribution physique du courrier et se crée un certain nombre d’emplois. En reliant tous les points de ce département, même les plus éloignés, ce bureau de poste permettra à cette zone de s’ouvrir et de se développer. Dans cette perspective, les différents intervenants au cours de cette cérémonie ont planché sur la nécessité de stimuler, dans cette partie du Congo, le développement durable de services postaux de qualité, efficaces et accessibles, pour faciliter la communication entre ses habitants et d’ailleurs, ainsi que le développement des marchés et des économies.  Et au ministre de signifier : « Aujourd’hui paré de nouveaux habits et donc des nouveaux atouts, il va s’ouvrir au public pour recommencer à jouer pleinement son rôle de liaison entre les populations de Madingou et le reste du monde, ainsi leur permettre tant soit peu, de participer au développement des échanges, notamment par la gamme de services et produits financiers qu’il va offrir, entre autres les transactions par Moneygram, un partenaire de la société des postes et de l’épargne du Congo (SOPECO) ».

Partant de toutes ces considérations, le Congo emboite le pas avec la Stratégie postale mondiale. Celle-ci s’est assignée pour objectif de fournir un service universel et de qualité, de développer le marché, de répondre aux besoins de la clientèle, d’élargir la structure des services postaux, de développer des services postaux durables et de favoriser la coopération de toutes les parties intéressées. Dans la dynamique de la poste du 21ème siècle, le Congo se tourne vers l’avenir, afin d’assurer une prestation de services accessibles à un coût abordable en tout point du territoire. A la faveur de la municipalisation accélérée de la Bouenza, que cette partie du pays s’honore d’abriter cette année, le bureau de poste Madingou renait. Et au Ministre des Postes et Télécommunications de lancer un e invite à la citoyenneté aux populations de cette localité : « Populations de Madingou et de la Bouenza, voici de nouveau rendu fonctionnel votre bureau de poste ». Partant il leur a assigné une tache, le devoir patriotique : « La tache vous revient, maintenant, de le fréquenter pour vos besoins de communication, d’échange et de transactions financières et le rendre opérationnel. Il vous revient, également de veiller à sa sécurisation, jour et nuit, pour empêcher tout vandalisme ».

Par son réseau étendu sur l’ensemble du territoire national, la poste congolaise devrait être le catalyseur du rapprochement entre toutes les couches sociales du pays. L’acte que vient de poser l’administration du ministre Léon Juste Ibombo est la traduction en acte de l’ambition du président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, qui assigne à la SOPECO la mission de s’adapter à l’ère des technologies de l’information et de la communication, et offre des services innovants aux publics. Et, selon les propos de l’entreprise en charge du marché, les travaux de réhabilitation de ces installations de la poste de Madingou ont duré trois semaines.

A la lumière de la politique du gouvernement congolais sur ce secteur, les nouvelles technologies de l’information et de la communication devraient permettre aux services postaux de développer leurs offres de services, de connecter le réseau postal et d’ouvrir des opportunités d’accès à la société d’information par le biais des réseaux postaux, contribuant ainsi à réduire le fossé numérique.

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Rio 2016 – Le congolais Malonga Dzalamou sorti sur KO par l’Ouzbek Gaibnazarov

Rio 2016, Malonga Dzalamou sorti sur KO par l'Ouzbek Gaibnazarov

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Engagé chez les super-légers, Dival Forele Malonga Dzalamou a été éliminé, mercredi soir, par l’Ouzbek Gaibnazarov. Face au quart de finaliste des JO 2012, le Ponténégrin était mené aux points dans les deux premiers rounds avant d’être déclaré KO technique dans la 3e manche.

Malgré les ambitions de Richard Mouambouma, le président de la fédération congolaise de boxe, qui visait, dans nos colonnes du 28 juillet, les demi-finales, les deux boxeurs congolais quittent la compétition dès les tours préliminaires.

A suivre, ce jeudi 11 août, les séries des 50 mètres nage libre auxquels participent Stefan Bellore Sangala et Dienov Andres Koka.

Camille Delourme
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RDC : Vital Kamerhe, futur Premier ministre de Joseph Kabila ?

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Vital Kamerhe, l’ancien président de l’Assemblée nationale du Congo-Kinshasa, pourrait-il devenir prochainement le Premier ministre de Joseph Kabila ? L’hypothèse, de plus en plus évoquée au sein du microcosme politique kinois, semble faire son chemin.

La position d’apaisement du leader de l’UNC vis-à-vis du facilitateur du Dialogue national, le togolais Edem Kodjo, qu’il a rencontré à deux reprises ces dernières semaines, à Lomé puis à Kinshasa, rend l’hypothèse plausible selon les observateurs.

Vital Kamerhe, futur Premier ministre de Joseph Kabila à l’issue du Dialogue national souhaité par le Président RD congolais, dans le cadre d’une transition entérinant de fait le glissement du calendrier électoral ? Pour certains analystes, l’hypothèse est non seulement crédible mais probable. A l’appui de leur raisonnement, ils évoquent les faits suivants.

Tout d’abord, Vital Kamerhe a rencontré à deux reprises, ces dernières semaines, le « facilitateur » de l’Union Africaine (UA), l’ancien Premier ministre du Togo, Edem Kodjo. La première fois à Lomé mi-juillet. La seconde à Kinshasa quelques jours plus tard. « Les échanges entre les deux hommes sont très fluides », nous indique un proche de Kodjo.

Depuis lors, la position de Vital Kamerhe vis-à-vis du dialogue national a été nettement infléchie. D’intransigeant, ce dernier est devenu conciliant, acceptant d’y prendre part. Officiellement, il serait toujours question d’y aller afin de faire respecter le délai constitutionnel pour la tenue de l’élection présidentielle. Mais beaucoup font le pari que cette position n’est que de façade et qu’elle sera, elle aussi, bientôt amendée et sacrifiée sur l’autel des intérêts du leader de l’UNC.

Un leader qui, depuis Genval (lieu de réunion, dans la banlieue bruxelloise, de la majeure partie de l’opposition congolaise en juin dernier), est de plus en plus isolé. « Il a boudé purement et simplement cette réunion. Aujourd’hui, il a clairement décidé de faire bande à part », décrypte ce proche d’Etienne Tshisekedi. En effet, les positions de l’UDPS, du G7, de l’AR ou encore d’une grande partie de la Dynamique de l’Opposition, réunis au sein du Rassemblement, sont de plus en plus éloignées de celles de Vital Kamerhe.

D’ailleurs, la plateforme dont son parti est membre – la Dynamique – semble en voie d’implosion, plusieurs de ses ténors (Martin Fayulu, Joseph Olenghankoy, le Professeur Matungulu, etc.) ne partageant pas du tout la stratégie de Vital Kamerhe. Pire, au sein même de l’UNC, celle-ci fait grincer des dents. Le divorce avec Jean-Bertrand Ewanga ou encore Claudel-André Lubaya, deux figures éminentes du parti, semble proche, tant les divergences de vue sont patentes.

Enfin, beaucoup soupçonnent aujourd’hui les partisans de Vital Kamerhe de vouloir enfoncer un coin entre Etienne Tshisekedi et Moïse Katumbi. Un duo qui constitue aujourd’hui l’ossature, l’épine dorsale de l’opposition RD congolaise. De sources proches de l’UNC, Vital Kamerhe aurait peu apprécié le fait que le premier mentionne le second dans son discours prononcé à l’occasion du grand meeting de Kinshasa le 31 juillet dernier.

« C’est peine perdue », nous confie un proche de Felix Tshisekedi, le fils du Sphinx de Limete. «  Etienne Tshisekedi apprécie chez Moïse Katumbi son sens de la parole donnée et de l’intérêt général. Il n’en dit pas autant de Vital Kamerhe », conclut-il dans un sourire entendu, en rappelant le précédent de 2011 – Kamerhe avait alors fait faux bond à Tshisekedi, séchant deux réunions, l’une prévue aux Etats-Unis, l’autre en Afrique du Sud, au cours desquelles une candidature commune entre les deux hommes en vue de la présidentielle cette année-là aurait dû être évoquée.

Ces derniers jours, sur les réseaux sociaux, nombreux sont ceux qui s’inquiètent de voir Vital Kamerhe prendre le risque d’inscrire ses pas dans ceux de la Majorité Présidentielle, au détriment du respect de la Constitution et du front commun de l’opposition démocratique. D’autres pourtant y voient le sort naturel de toutes les grandes coalitions : s’émietter peu à peu en chapelles rivales, chaque coalisé se souvenant soudain qu’il a un parcours personnel à réussir.

© Afrik

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RDC – Muyambo, Diomi, Ngoyi… pourraient ne pas être liberés!

Muyambo, Diomi, Ngoyi

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Edem Kodjo n’est pas parvenu à arracher la libération de certains prisonniers politiques, rapportent des sources concordantes à Politico.cd.
Le facilitateur de l’Union Africaine (UA) pour le Dialogue politique en République démocratique du Congo, Edem Kodjo, qui s’est entretenu Alexis Thambwe Mwamba, n’est pas parvenu à lui arracher la libération de certains prisonniers politiques.

D’après des sources concordantes, le togolais aurait réussi à obtenir seulement la libération des activistes de la Lucha et Filimbi.

« Jean-Claude Muyambo, Eugène Diomi et Christopher Ngoyi, Michaël Mbonebube, Gustave Bagayamukwe et les autres ne seront pas concernés », confirme un Haut-fonctionnaire du ministre de la justice à Politico.cd.

Edem Kodjo a rencontré Alexis Thambwe Mwamba mardi à Kinshasa. Leur entretien est resté privé.

« Libérer ces cadres de l’opposition ressemblerait à céder à tous les caprices de l’opposition », conclut ce Haut-fonctionnaire, qui a requis l’anonymat.

Une version corroborée par le sénateur de la Majorité Présidentielle, Léonard She Okitundu.

Reçu ce matin par les évêques catholiques à Kinshasa, le représentant de la Majorité présidentielle a signifié à la presse, à la sortie de sa rencontre, que la liste des prisonniers politiques est déjà sur la table du président de la République pour une analyse minutieuse, cas par cas « parce que c’est ne pas tout le monde qui bénéficiera de cette grâce ».

© politico

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Koffi Olomidé : « Je subis l’injustice d’être une superstar black congolaise »

Koffi Olomide

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Koffi Olomidé accusé en France de viols et séquestrations sur des danseuses et sous le coup d’un mandat d’arrêt international balaie du revers de mains les allégations de ses danseuses. Dans une interview accordée au journal français Le Monde, Koffi est également revenu sur l’incident de l’aéroport de Nairobi.  Il indique que son coup de pied n’a jamais atteint la danseuse.

La star congolaise dont le nom est associé à la violence contre les femmes explique qu’il n’est pas un surhomme et s’était emporté.  « Je le regrette. Mais je n’ai pas voulu la frapper. J’ai simplement voulu lui faire peur. D’ailleurs, mon coup de pied n’a jamais atteint la danseuse. Les policiers présents sur place l’ont bien vu et ne m’ont pas interpellé. C’est une fois que la vidéo a été postée sur internet que le buzz a éclaté. Des ONG de défense des droits de la femme au Kenya ont demandé à ce que je sois interpellé, sans doute sous le coup de l’émotion », a-t-il relaté.

Olomidé n’a pas apprécié le fait que sa danseuse ait piqué des choses dans l’avion Kenya Airways, notamment des couvertures, des coussins… Un comportement qui a suscité la plainte des membres du personnel de l’avion.

«  J’ai donc exigé de mes danseuses qu’elles remettent ce qu’elles avaient volé à l’équipage. L’une d’entre elles a refusé et a commencé à brailler, à dire n’importe quoi. Je redoutais que les journalistes qui nous attendaient l’apprennent et l’écrivent. L’honneur de la femme congolaise aurait été terni. Mon image aurait aussi été salie dans ce pays où je suis adulé. C’est pour ces raisons que je me suis emporté et que j’ai fait ce geste », a expliqué l’artiste.

Reconnaissant qu’il aurait dû garder son calme, Koffi Olomidé estime que l’affaire a été montée de toutes pièces par mes détracteurs, les « Koffiphobes », qui s’en sont donnés à cœur joie.

Et la danseuse en question ? L’artiste indique l’avoir gardée dans sa troupe. Il précise qu’elle n’a pas porté plainte et que son incarcération était une erreur judiciaire. Revenant sur les accusations de viol et le mandat d’arrêt international émis en 2009 contre lui en France, Koffi nie tout en bloc. 

« Mon public est féminin, ne l’oubliez pas. Je n’ai jamais violé qui que ce soit, je n’ai jamais séquestré. Si je ne viens pas en France, c’est que j’ai peur d’aller en prison. Je suis un père de famille. Et je vous le dis : ces quatre danseuses ont inventé ces histoires pour obtenir les papiers et rester en France », a-t-il dit.

Koffi Olomidé dit subir l’injustice d’être une superstar black congolaise. « Et la justice française s’en prend à moi sur la simple foi de ces témoignages. Ce n’est pas sérieux. Elles sont restées vivre en France, ne sont plus danseuses et ont eu ce qu’elles voulaient », dit-il.

Ce ne sont pas les danseuses mais les enquêteurs français qui signalent que «les portes et surtout les fenêtres étaient munies de verrous de nature à les empêcher de quitter les lieux ».

Ces dernières années, Koffi Olomidé occupe l’espace médiatique pour ses tubes et sa brutalité. En 2012, Il aurait frappé son producteur à Kinshasa, ce qui lui a valu une condamnation à trois mois de prison avec sursis. 

Là encore, Koffi ne reconnait pas cette accusation. « Je n’ai jamais frappé personne », avance-t-il ajoutant que le producteur lui devait de l’argent et qu’il avait simplement voulu lui faire peur. 

« Pensez ce que vous voulez, moi, je sais que je n’ai pas frappé, que je n’ai pas violé, que je n’ai pas séquestré. Je ne suis pas un violent. J’aime m’amuser, jouer de la guitare, faire des parties de scrabble avec mes amis et chanter. Et je n’arrêterai pas », précise la star congolaise.

L’artiste prépare un grand concert au Stade Vélodrome de Kinshasa le 13 août et un autre, le lendemain, où les femmes sont conviées gratuitement.

« Si la justice française revient à la raison et est disposée à m’entendre, elle finira par me relaxer, et je remplirai alors le Stade de France. Ce que je vous dis est la vérité et faites une page ou deux dans le journal Le Monde. Je vous paierai le prix si vous voulez », conclut Koffi Olomidé. 

© OEILDAFRIQUE

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