
[GARD align= »center »]
Depuis une semaine, des populations de Madingou dans le département de la Bouenza bénéficient de soins gratuits du Programme de santé communautaire. Avant se clôture du programme le 10 août, la coordination technique tire un bilan satisfaisant.
Les dirigeants du Programme de santé communautaire avancent un nombre de plus de 3 000 patients qui ont été consultés depuis le 18 juillet, date du début effectifs des soins. Le programme de santé communautaire s’est assigné comme objectif d’assurer aux populations démunies, un accès gratuit aux soins de santé de qualité, sans faire de longues distances. A Madingou, comme partout où le programme est passé, le corps médical et la coordination technique travaillent toujours avec l’ambition d’atteindre l’objectif qui s’inscrit dans la vision du promoteur. Ce dernier voudrait apporter un appui au système de santé national pour tenter de réduire ce que le superviseur du programme, le Dr Aimé Bembé, désigne comme « réduire la facture sanitaire du Congo». C’est ainsi que les personnes qui ont été consultées (jeunes, vieux, hommes, femmes et enfants) ont bénéficié des traitements curatifs qui auraient pu leur coûter des millions.
Selon Dr Alexis Mourou-Moyoka, coordonnateur adjoint du projet, «depuis que le programme s’est déployé sur le terrain, nous faisons face à des pathologies dont l’impact sur la qualité de la vie des populations est tout à fait évident ». Le programme a choisi donc l’approche communautaire pour atteindre son objectif. Il rapproche les services de santé de haut niveau, des populations qui n’y ont pas toujours accès facilement. Selon le coordonnateur adjoint du programme, l’équipe médicale est en train de traiter plusieurs maladies, parmi lesquelles, plusieurs cas de cataractes bilatérales qui ont été opérés. Se réjouissant du travail abattu, le coordonnateur adjoint du programme s’est dit ému « de voir un père qui n’avait plus jamais regardé son épouse et ses enfants pendant 16 ans, au moins, recouvrer la vue. Nous avons eu des témoignages dans ce sens », a-t-il affirmé.
#Congo : plus de 3 000 patients consultés en moins d’une semaine https://t.co/J5NOdQ5sfM pic.twitter.com/Hpf2z4DSyp
— ICIBRAZZA (@ICIBrazza) 28 juillet 2016
Les cas de goitre ont également été traités, a renchéri le médecin qui a cité en exemple, une femme qui, selon lui, « avait été repoussée », à cause du goitre et qui « a recouvré sa dignité », parce que les équipes ORL l’ont débarrassé d’une tuméfaction au cou. Les équipes du programme ont aussi fait face aux cas malnutrition aigue ou chronique chez les enfants. « Il est établi qu’une carence en fer diminue de 10 points le quotient intellectuel chez l’enfant », a déclaré le Docteur Mourou-Moyoka qui déduit que cela constitue une menace pour l’avenir du pays. Le coordonateur adjoint du programme de santé communautaire a aussi énuméré les cas de gynécologie qui sont liés à la santé de la reproduction. Les femmes consultées pour ce cas ont trouvé satisfactions en ces lieux, a-t-il clamé. Avant d’ajouter que les «malformations handicapantes, notamment pour les enfants, comme les pieds bots et autres qui empêchent à la personne d’être active et mobile» ont également été résolues courant cette première semaine des soins à Madingou. Les becs de lièvre figurent aussi sur la liste des cas rencontrés à Madingou, selon le Dr Mourou-Moyoka.
[GARD align= »center »]
No comment yet, add your voice below!