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Au troisième jour de son procès en assises, l’ancienne Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, a estimé que si elle demandait à son époux d' »abandonner » le pouvoir lors de la crise postélectorale, il l’ «aurait giflé », au cours de son audition.
Répondant à la question du juge de savoir pourquoi l’ex-Première dame n’avait pas exhorté son époux à « abandonner » le pouvoir, elle a réitéré que c’est lui qui était « vainqueur » de l’élection présidentielle de novembre 2010 et qu’il l’ «aurait giflé » si elle lui faisait « la suggestion ».
Au cours de ce procès, la Cours d’assises devra montrer un lien entre l’influence de l’ex-Première dame avec l’organisation des crimes commis après la grave crise postélectorale qui a fait plus de 3.000 morts dans le pays.
Elle a soutenu qu’elle participait à des manifestations de « jeunes patriotes », notamment proches de l’ex-président Laurent Gbagbo, mais n’avait jamais fiancé leur mouvement.
Le leader des « jeunes patriotes », Charles Blé Goudé, un proche de M. Gbagbo, comparaît avec son mentor à La Haye depuis le 28 janvier pour répondre des « crimes contre l’humanité » lors des violences postélectorales ivoiriennes.
L’ancienne Première dame de Côte d’Ivoire, qui est jugée par la Cours d’assises, a déjà été condamnée pour « atteinte à la sûreté de l’État » pendant la crise postélectorale de 2010-2011.
Mme Gbagbo est sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cours pénale internationale (CPI), mais le gouvernement ivoirien refuse son transfèrement estimant avoir les capacités de la juger de façon équitable sur son sol.
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