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Il y a quelques mois, la S.t.d, une société de sous-traitance opérant dans plusieurs domaines, parmi lesquels l’assainissement et le gardiennage, avait organisé un recrutement d’agents, de centaines de femmes, notamment, moyennant une somme de 12.000 francs Cfa, contre un salaire mensuel de 120.000 francs Cfa.
Malheureusement, depuis lors, c’est le silence, côté versement de salaire, après plus de deux mois de travail. Les nouveaux travailleurs n’ont toujours pas touché leurs salaires. Les femmes recrutées se rendent, régulièrement, à leurs lieux de travail, où on leur demande de continuer à attendre.
Pendant ce temps, l’entreprise entreprend un recrutement parallèle. Ne se faisant pas d’illusions, ces femmes ont pensé que leur recrutement n’était que de la poudre aux yeux dans un pays où le chômage est très élevé. Elles ont porté plainte à la police et organisé des manifestations devant l’esplanade du C.n.r.tv (Centre national de radio et télévision), à Nkombo-Matari, puis devant le Ministère de la justice, au centre-ville, où les a reçues le ministre Pierre Mabiala.
Aux dernières nouvelles, on apprend que les promoteurs de S.t.d ont fini dans les mailles du filet de la justice. Ils se trouveraient à la Maison d’arrêt. Qui a, donc, intérêt à se moquer ainsi du chômage des jeunes?
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