Congo : Le général Jean Marie Michel Mokoko en garde à vue

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Le général Jean-Marie Michel Mokoko, ancien chef d'état-major des forces armées congolaises|AFP
Le général Jean-Marie Michel Mokoko, ancien chef d’état-major des forces armées congolaises|AFP

Le général Jean-Marie Michel Mokoko, candidat malheureux à la présidentielle du 20 mars remportée par le président Denis Sassou Nguesso, a été placé en garde à vue mardi à la direction générale de surveillance du territoire (DGST) à Brazzaville, a annoncé à l’AFP son avocat.

« On vient de nous notifier son arrestation à 18H45 locales (17H45 GMT). Il est gardé à vue à la DGST », a déclaré Me Yvon Eric Ibouanga.

« Pour l’instant, nous sommes encore dans l’enquête préliminaire concernant son dossier. On se réserve (le droit, NDLR) de révéler toutes les informations », a-t-il ajouté.

Selon des témoins, M. Mokoko a été escorté mardi à la DGST par plusieurs policiers.

Jeudi dernier, le ministre de la justice, Pierre Mabiala, avait réclamé l’accélération de la procédure contre le général Mokoko.

Ancien chef d’Etat-major des armées du Congo de 1987 à 1993, passé par l’École supérieure militaire (ESM) de Saint-Cyr en France, le général Mokoko a été jusqu’à début février représentant spécial de la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA) en Centrafrique.

Il a démissionné début février de son poste de conseiller du président Sassou Nguesso chargé des questions de paix et de sécurité, qu’il occupait depuis 2005, pour se porter candidat à l’élection présidentielle du 20 mars, où il a recueilli moins de 14% de voix.

Le scrutin a été remporté par M. Sassou Nguesso, avec plus de 60% de suffrages, des résultats officiels qualifiés de « forfaiture » par cinq opposants, dont le général Mokoko.

Le général est mis en cause dans une vidéo tournée en 2007 le montrant discutant d’un plan visant à chasser M. Sassou Nguesso du pouvoir avec un homme dont on ne voit pas le visage et se présentant comme appartenant au service de renseignement extérieur de la France (la DGSE).

A la veille de la présidentielle, M. Mokoko a été entendu plus d’une fois dans cette affaire par la police.

Depuis l’élection, il vit en résidence surveillée dans sa maison du centre-ville de Brazzaville.

Par l’AFP

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