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Le procureur de la République remettant aux prisonniers les avis de mise en liberté Crédit photo Adiac
Le procureur de la République remettant aux prisonniers les avis de mise en liberté Crédit photo Adiac

89 prisonniers détenus dans les centres pénitentiaires au Congo ont recouvert mardi leur liberté, à la faveur d’un décret présidentiel portant remise totale ou partielle des peines aux personnes condamnées ou détenues.

« Vous êtes libres à compter de ce jour 7 juin. N’abusez pas de la grâce présidentielle, tirez plutôt les leçons. (…) Que cette liberté vous permette de réussir votre réinsertion sociale », a déclaré le ministre de la Justice, Pierre Mabiala qui s’adressait à un échantillon des prisonniers détenus à la Maison d’arrêt de Brazzaville.

Les personnes graciées sont composées des délinquants primaires et autres détenus dont l’emprisonnement relève des faits politiques survenus dans le pays entre 2014 et 2016.

Selon des sources juridiques, la majorité d’entre eux devrait encore passer plusieurs mois voire années à la Maison d’arrêt. Libres désormais, ils ont promis de ne plus poser d’actes répréhensibles.

« Je ne savais pas qu’à cette date je pouvais être libérée. La décision du président de la République, à mes yeux est d’une grande importance. Les mots me manquent pour lui dire merci tout en promettant ne plus jamais transgresser la loi », a indiqué Lydie Moukoko, la seule femme de l’échantillon présenté à la presse.

La mesure présidentielle a fait réagir certains responsables des partis de l’opposition dont René Serge Blanchard Oba qui, en sa qualité de président du Mouvement pour la solidarité et la démocratie (MSD), a souhaité, comme l’IDC-Frocad, une coalition des plates-formes de l’opposition dont il est membre, l’élargissement de la grâce présidentielle à d’autres détenus politiques.

Outre le MSD, la coalition IDC-FROCAD avait, dans une déclaration du 25 mai avait déjà appelé le chef de l’Etat, Denis Sassou N’guesso à saisir la symbolique du 10 juin, journée de la réconciliation nationale, pour libérer sans autre forme de procès tous les détenus politiques, notamment Jean Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa, deux candidats à la présidence assignés à résidence surveillée depuis le 3 mars dernier.

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