Joseph Kabila, président de la République démocratique du Congo
Le Président de la République démocratique du Congo (RDC) Joseph Kabila a réaffirmé jeudi dans son discours de clôture de la conférence des gouverneurs de province à Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga (sud-est de la RDC), que les élections « auront bel et bien lieu à tous les échelons ».
« Je voudrais saisir cette opportunité pour affirmer que le processus électoral dans notre pays est irréversible. Les élections auront bel et bien lieu, à tous les échelons », a déclaré M. Kabila.
« C’est dans le souci de trouver un large consensus autour de l’organisation et de la poursuite de ce processus électoral enclenché dans notre pays depuis 2006 que j’ai convié les acteurs de la vie politique et sociale congolaise à un dialogue politique national, que je veux inclusif », a-t-il poursuivi.
« Gouverneurs pionniers de la réforme opérée, vous devriez servir de modèles, en rompant avec les vieilles et mauvaises habitudes du passé », a recommandé le président.
« La vertu des négociations et du dialogue étant fortement ancrée dans notre culture, rien n’empêchera les congolais à se retrouver autour de l’arbre à palabre, afin de trouver des solutions aux problèmes qui semblent les opposer », a-t-il insisté.
Le président Kabila avait appelé depuis juin 2015 les acteurs politiques rd-congolais au dialogue mais les partis d’opposition refusent d’y participer, estimant que le président cherche des mécanismes pour se maintenir au pouvoir alors que son deuxième mandat expire en novembre 2016.
Vu de dos, Koffi habillé comme Papa Wemba lors de son show fatal au Femua
Dans le clip de la chanson Petit Rossi, l’hommage de Mopao Mokonzi à Bakala dia Kuba, il arbore sa dernière tenue de scène et pose sur un fauteuil Louis XIV semblable à celui où il est assis sur les affiches géantes qui ornent les bus Transco.
Koffi Olomide avait annoncé la sortie du clip officiel de sa nouvelle chanson, sa disponibilité sur la toile le 14 juin à 18heures. Le chanteur a tenu parole. En effet, Petit Rossi a été posté en exclusivité sur YouTube depuis la date anniversaire de naissance de Papa Wemba. Le titre est d’ailleurs emprunté à l’un des derniers surnoms du disparu. Rossi est le diminutif de Rossignol en référence à la voix du disparu. Petit Rossi est le surnom qu’il tiendrait de son feu mentor Tabu Ley.
La chanson a attisé la curiosité de plusieurs mélomanes au courant du différend qui opposait les deux stars. Cependant, nombreux se disent déçus après l’avoir vu ne le trouvant pas touchant du tout. Le texte n’a pas accroché. Dommage qu’il en soit ainsi car le Grand Mopao est pourtant réputé pour ses textes et mélodieuses chansons souvent appréciées des mélomanes. Et même que la voix fluette de Cyndi le Cœur avec qui il chante en duo n’aurait pas servi à la rendre à leur goût car d’aucuns trouvent l’air insipide. Mais peut-être est-ce trop tôt pour apprécier l’air, il faudrait encore un peu de temps pour qu’ils s’y accoutument en fin de compte.
Mais il y a autre chose encore sur quoi trouvent à redire certains. En effet, il en est qui n’apprécient pas que Koffi se présente dans la même chemise Dolce Gabbana que portait Papa Wemba à sa mort. C’est peut-être le succès de ce vêtement désormais célèbre caractéristique des dernières images de l’illustre disparu sur la scène fatale du Femua, le Festival des musiques urbaines d’Anoumabo, qui l’aurait porté à jeter son dévolu sur elle. Il ne faut pas oublier qu’elles ont fait le tour du monde ! Mais la mise d’Olomide dans la vidéo Petit Rossi lui est tout de même identique à une différence près. Savoir qu’il en a gardé l’essentiel, le chapeau et la chemise mais a préféré le porter avec le bermuda assorti de Dolce Gabbana, c’est là que se situe la différence.
Mais il faut ajouter au port vestimentaire, le fauteuil Louis XIV, une autre caractéristique rattachée au souvenir encore vivace de feu Papa Wemba vu au quotidien dans la ville. Là encore, il réside juste une petite différence car celle où pose Bakala dia Kuba est aux couleurs de son sponsor Airtel, le rouge et le blanc. Quant au Jeune Pato, il a remplacé le rouge par le noir, symbole de deuil.
Il est clair qu’avec toutes ces références directes à Papa Wemba auquel s’ajoute le titre, le clip aurait été muet que l’on aurait compris qu’il avait trait à sa personne. C’est peut-être là le dessein de Koffi Olomide qui regrette par ailleurs que la voix de Petit Rossi manquera à jamais à l’interprétation d’Anibo et Princesse ya Sinza, leurs duos des années 1970. Et d’exhorter, comme se parlant d’abord à lui-même, à la crainte de Dieu, qu’en fin de compte la vie c’est rien, il souligne que l’orgueil est vil, les querelles et la colère ne valent pas la peine autant que se haïr. Aimons-nous, finit-il par conclure regrettant le départ du formateur des idoles.
Le général Jean-Marie Michel Mokoko, ancien chef d’état-major des forces armées congolaises
Ancien conseiller du président Denis Sassou Nguesso chargé des questions de paix et de sécurité, le général Jean Marie Michel Mokoko a démissionné de son poste en février pour se présenter à la présidentielle du 20 mars dernier.
Arrivé 3e du scrutin, il a contesté les résultats qui ont consacré la réélection de Denis Sassou Nguesso. Il était depuis assigné à résidence. Le général Mokoko avait été convoqué par la direction générale de la surveillance du territoire (DGST) en pleine campagne présidentielle, suite à la diffusion d’une vidéo tournée en 2007.
Le général Jean-Marie Michel Mokoko, candidat malheureux à la présidentielle du 20 mars au Congo remportée par le président Denis Sassou Nguesso, a été inculpé pour « atteinte à la sûreté intérieure de l’État », a-t-on appris jeudi auprès de son avocat.
« Le général Mokoko a été présenté au procureur de la République qui, suivant réquisitoire introductif, a ouvert une information devant le cabinet du doyen des juges d’instruction pour deux chefs d’inculpation : atteinte à la sûreté intérieure de l’État et détention illégale d’armes et munitions de guerre », a déclaré à l’AFP Me Yvon Éric Ibouanga.
« Il est en détention préventive à la maison d’arrêt de Brazzaville au moment où nous parlons », a-t-il ajouté.
Le général Jean-Marie Michel Mokoko, ancien chef d’état-major des forces armées congolaises|AFP
Le Général Jean-Marie Michel MOKOKO qui était de-puis mardi 14 juin 2016 placé en garde à vue vient de quitter les locaux de la DGST et d’être emmené au Palais de justice de Brazzaville pour être présenté au Parquet du Procureur.
Ce passeport électronique sera lancé lors du 27e sommet de l’organisation continentale qui se tiendra du 10 au 18 juillet à Kigali, au Rwanda.
Les bénéficiaires des premiers passeports communautaires seront les chefs d’Etat et de gouvernement, les ministres des Affaires étrangères et les représentants permanents des Etats membres de l’Union africaine (UA) à son siège d’Addis-Abeba en Ethiopie, selon un communiqué.
La délivrance de ces passeports devrait ouvrir la voie à l’adoption et à la ratification par les Etats membres de tous les protocoles et lois relatifs à ce futur passeport africain, précise l’UA.
Lancée en 2014, cette initiative qui vise à faciliter la circulation des personnes, des biens et des services au sein de l’UA, entre dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’organisation panfricaine. Et commentant cette initiative, la présidente de la commission de l’UA, Nkosazana Dlamini Zuma, l’a qualifiée d’« un pas résolu vers l’objectif de créer une Afrique forte, prospère et intégrée ».
Le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila
Un expert de la Banque mondiale est attendu à Kinshasa lundi prochain pour aider les opérateurs de télécommunications congolais dans la fixation du prix réel de l’internet, a déclaré mercredi à Kinshasa le vice-Premier ministre chargé de poste, téléphone et nouvelles technologies de l’Information et de la Communication (PT-NTIC), Thomas Luhaka.
S’exprimant dans un échange avec les députés, Thomas Lohaka a affirmé que le gouvernement a décidé de solliciter le concours des experts de la Banque Mondiale pour résoudre le problème de la hausse des prix de la connexion internet en République démocratique du Congo.
Le vice-Premier ministre a précisé que la décision a été prise après une rencontre avec les responsables des opérateurs des télécommunications.
A en croire Thomas Luhaka, c’est à l’issue de la rencontre de travail entre l’expert de la Banque mondiale, les opérateurs des télécommunications et l’Autorité de régulation des postes et télecommunications (ARPTC), que le gouvernement pourrait enfin fixer les prix attendus par les utilisateurs d’internet en RDC.
« Jusqu’aujourd’hui, nous n’avons pas de référence. La Banque mondiale a des experts qui ont la modélisation des coûts dans les télécommunications. Il y a un modèle de cette institution qui est appliqué dans le monde entier », a-t-il ajouté.
Depuis quelques semaines, les prix d’internet ont explosé dans le pays atteignant parfois jusqu’à cinq fois les tarifs habituellement pratiqués. Les consommateurs sont obligés de payer 10 dollars pour 650 mégabytes alors qu’avec le même montant, ils pouvaient payer 1 gigaoctet d’accès à internet.
M. Thomas Lohaka, a insisté que le gouvernement n’avait pas demandé l’augmentation des prix de connexion internet, refutant des rumeurs selon lesquelles « on veut augmenter les prix pour empêcher les gens d’utiliser l’Internet ».
Au parlement congolais, le député Patrick Muyaya a adressé une question écrite au vice-Premier ministre des PT-NTIC sur cette question.
Dans une correspondance datée du 31 mai dernier, le vice-Premier ministre chargé de poste, téléphone et nouvelles technologies de l’Information et de la Communication (PT-NTIC) a demandé à l’ARPTC de mener une enquête sur cette hausse brusque qui « frise la pratique d’entente entre operateurs ».
Le chef de l’Etat Angolais, José Edouardo Dos Santos
Le chef de l’Etat Angolais, José Edouardo Dos Santos devra encore présider aux destinées de la conférence internationale sur la région des grands lacs (CIRGL). Telle est l’une des principales conclusions du sixième sommet ordinaire de l’instance sous-régionale, tenu le mardi 14 juin 2016, au centre de conférence de Talatona en banlieue sud de Luanda, en Angola.
Les assises sixième sommet ordinaire de la conférence internationale sur la région des grands lacs (CIRGL) en Angola se tenaient sous le thème: «Accélérons la mise en œuvre effective du pacte et de ses protocoles pour une meilleure démocratie et Stabilité dans la région des grands lacs».
Une douzaine de chefs d’Etat et de gouvernement ont participé au sommet, parmi lesquels le chef de l’Etat congolais Denis Sassou N’Guesso, arrivé un jour plus tôt à Luanda. Outre la présence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de la CIRGL, on a noté la présence de Jacob Zuma, président de la République Sud Africaine qui a pris part à cette conférence en qualité d’observateur.
A l’ouverture des travaux, les chefs d’Etat et de gouvernement ont écouté le discours bilan du président en exercice de la Conférence internationale sur la région des grands lacs, sur la note d’orientation du thème de la conférence. Dans son allocution, le président Edouardo dos Santos, s’est félicité des avancées significatives enregistrées le long de son mandat, notamment la gestion positive des conflits et des différends au sein de la CIRGL.
L’hôte du sommet a ensuite salué l’engagement des pays de l’Union africaine et l’Union européenne qui ont respectivement envoyé des casques bleus et une force de maintien de la paix pour aider à stabiliser et à pacifier la République Centrafricaine. Il a également invité les pays membres de l’organisation à intensifier le dialogue pour la paix au Burundi afin, dit-il: «de dépasser l’impasse créée par le conflit post-électoral et respecter le pouvoir légalement établi». De même, il a émis le vœu de succès dans le dialogue pour la réconciliation et la consolidation de la démocratie en RDC. Le président Dos Santos a adressé un message de félicitation aux deux dirigeants du Sud Soudan pour «la restauration de la paix et la formation du gouvernement d’unité nationale».
A l’issue de l’allocution, les chefs d’Etat et de gouvernement ont débattu, à huis clos, des questions de sécurité, de défense et de paix au sein des pays membres de la CIRGL. A l’issue des travaux, les dirigeants des pays de la CIRGL ont, unanimement, demander à l’Angola d’assumer la présidence de la conférence des grands lacs pour une période de deux ans. En outre, ils ont désigné Zachary Muburi-Muita du Kenya au poste de Secrétaire exécutif de l’organisation. Il succède à Alphonse Ntumba Luaba de la RDC.
Le sommet clôturé, le Chef de l’Etat congolais Denis Sassou N’Guesso a regagné Brazzaville en début de soirée de ce mardi, par l’aéroport international Maya-maya.
Signalons que la CIRGL regroupe l’Angola, le Burundi, le Congo, la RDC, la RCA, le Kenya, l’Ouganda, le Soudan, le Sud Soudan, la Tanzanie et la Zambie.