Congo: Anguios Nganguia, un des leaders de l’opposition, appelle à un dialogue pour la paix

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Anguios Nganguia Engambé
Anguios Nganguia Engambé

Anguios Nganguia Engambé, l’un des candidats malheureux à l’élection présidentielle du 20 mars dernier en République du Congo, a appelé lundi le pouvoir de Denis Sassou Nguesso à organiser un dialogue pour une sortie de crise consensuelle. La situation sécuritaire au Congo est encore fragile avec des bombardements dans la région du Pool et l’assignation à résidence de certaines figures de l’opposition.

Dans l’une de ses sorties ce lundi, Anguios Nganguia Engambé appelle les autorités congolaises à tout mettre en œuvre pour la tenue d’un dialogue pour la paix. Il est question, selon lui, de trouver une solution consensuelle à la situation postélectorale qui prévaut dans le pays.

«Une de nos armes la plus puissante dans notre société est le dialogue. Voilà pourquoi nous avons pensé que l’heure est venue où tous les leaders politiques congolais doivent s’asseoir autour d’une table afin de mettre en avant l’évolution des institutions de la République du Congo à travers un dialogue de la paix», a déclaré le candidat malheureux.

Le président du Parti pour l’action de la République (PAR), le dialogue de la paix en question, devra être piloté par le Premier ministre et les représentants des neuf candidats à l’élection présidentielle du 20 mars 2016.

Les thématiques à aborder, selon M. Anguios, doivent porter sur l’instauration de la carte biométrique, la libération des prisonniers politiques et la libre circulation des leaders politiques, mais aussi la révision des listes électorales et du fichier électoral en vue de la création des conditions fiables pour les élections législatives, locales et sénatoriales.

«Pour décrisper et apaiser les passions nées de l’élection présidentielle, un agenda devra être établi dans un bref délai pour la tenue du dialogue de la paix», a indiqué le président du PAR. Le Congo a organisé le 20 mars dernier une élection présidentielle consacrant ainsi le passage dans une nouvelle République avec la «réélection» de Denis Sassou Nguesso. L’opposition ne reconnait pas les résultats du scrutin et appelle à la manifestation de la vérité des urnes.

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Congo : L’Italie affirme son soutien au projet des Zones économiques spéciales

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L’ambassadeur d’Italie en République Congolaise, Andrea Mazzella a échangé lundi avec Alain Akouala Atipault, le Ministre congolais des Zones économiques spéciales.
L’ambassadeur d’Italie en République Congolaise, Andrea Mazzella a échangé lundi avec Alain Akouala Atipault, le Ministre congolais des Zones économiques spéciales.

L’ambassadeur d’Italie au Congo, Andrea Mazzella a échangé lundi avec Alain Akouala Atipault, le ministre congolais des Zones économiques spéciales. Il était question pour les deux hommes de discuter des possibilités d’investissement dans ces zones par des opérateurs économiques italiens.

«C’est un grand projet pour rendre attractif le pays aux investissements internationaux. C’est un projet de longue haleine qu’il faut soutenir et qui requiert un engagement général et qui intéresse beaucoup le gouvernement et les opérateurs économiques italiens», a déclaré l’ambassadeur au sortir des travaux.

Andrea Mazzella a laissé entendre que les échanges avec Alain Akouala Atipault ont tourné autour du projet des Zones économiques spéciales, de la loi régissant ces zones.

Le diplomate italien estime que le projet est à soutenir pour le fait qu’il peut aider à freiner le flux de l’immigration clandestine que subisse l’Europe et particulièrement l’Italie par la création des emplois pour la jeunesse grâce aux facilités d’investissement.

«Des gens qui partent des zones de guerre, qui fuient les instabilités politiques et qui cherchent une façon de survivre. Le Congo, heureusement n’est pas dans ces conditions. Le Congo a un projet de développement très clair sur lequel l’Italie est un partenaire solide », a ajouté le diplomate italien.

De son côté, Alain Akouala a salué la disponibilité de l’Italie à soutenir le Congo et annonce que la loi d’investissement dans les zones économiques spéciales devrait prochainement être transmise au Parlement pour être adoptée. M. Akouala indique également que d’ici la fin de l’année, l’aménagement des zones ciblées va démarrer ; ce qui permettra l’érection des infrastructures et l’arrivée des investisseurs.

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Le général Nianga Mbouala est à Brazzaville

Nianga Mbouala

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Nianga Mbouala
Le général Nianga Mbouala, commandant de la Garde républicaine, à Djambala, lors du lancement de la municipalisation accélérée des Plateaux, le 5 mai 2013

Depuis quelques jours circule l’information selon laquelle le général Nianga Mbouala serait tombé dans un guet-apens tendu par les hommes de Ntumi. Nos investigations nous ont permis de constater que le général Nianga Mbouala, commandant de la Garde républicaine est bel et bien à Brazzaville. Il était d’ailleurs à son bureau samedi dernier et a été aperçu chez ses épouses qui habitent deux quartiers voisins de la capitale congolaise.

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CHU DE BRAZZAVILLE : Le service de néphrologie n’existe plus que de nom

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Les garde-malades| crédit photo Adiac
Les garde-malades| crédit photo Adiac

La ministre de la Santé et de la population, qui a visité plusieurs services de cet établissement sanitaire le 20 mai pendant près de 4 heures du temps, se fait une idée des problèmes auxquels les patients, les garde-malades et les agents sont confrontés au quotidien

Jacqueline Lydia Mikolo a, entre autres, visité les services des urgences, le dépôt d’oxygène, la pharmacie, le service social, les services de pédiatrie nourrissons, de gynécologie obstétrique du Centre hospitalier et universitaire CHU de Brazzaville. Elle s’est également fait une idée du fonctionnement des services de l’urologie, la neurologie, la néphrologie, cardiologie ; de l’unité de soins intensifs neuro vasculaires et la recette hospitalière.

« Nous sommes venus constater les conditions dans lesquelles nos populations sont accueillies, traitées et accompagnées au CHU. Nous voulions également savoir les conditions dans lesquelles les professionnels de la santé travaillent, nous rendre compte notamment des équipements et des moyens mis à leur disposition pour mener à bien leur mission », a expliqué la ministre.

Selon elle, les problèmes sont nombreux, en commençant par les conditions dans lesquelles les garde-malades se trouvent, surtout au niveau des urgences. Le problème de rétablissement de l’oxygène a aussi interpellé Jacqueline Lydia Mikolo, qui pense que les efforts déployés jusque-là doivent être poursuivis.

Le service de néphrologie n’existe que de nom

Situé dans l’ancien bâtiment, le service de néphrologie du CHU n’est que l’ombre de lui-même. En effet, le service de l’hémodialyse destiné à la prise en charge des patients souffrant d’insuffisances rénales manque de matériel et ne fonctionne pratiquement pas. Selon des spécialistes, l’insuffisance rénale tue beaucoup de Congolais, surtout au CHU. Alors que la séance de dialyse est gratuite dans certains pays comme le Sénégal, à moindre coût au Bénin (1000 à 1500 FCFA), 5000 FCFA au Cameroun, au Congo elle est faite à 150 000 FCFA à Brazzaville et près de 200.000 FCFA à Pointe-Noire, dans les officines privées.

« Avant d’agir, il faut d’abord venir constater les faits, les Dr m’ont expliqué comment les gens sont en train de mourir au niveau de ce service. Il nous faut réfléchir, avec la direction générale, pour trouver des solutions à ce problème », a promis Jacqueline Lydia Mikolo qu’accompagnait la directrice générale du CHU, Gisèle Marie Gabrielle Ambiero Alliandzi.

Un océan d’antivaleurs ?

Se réservant encore de faire trop de commentaire, la nouvelle ministre de la Santé s’est félicitée de la motivation au travail dont font montre les professionnels de santé, en dépit de leurs mauvaises conditions de travail. Elle a, par ailleurs, rassuré les agents du CHU de la possibilité de les améliorer. « Nous sommes aussi venus nous assurer que les valeurs de la rupture, notamment celles que nous prônons dans la nouvelle République sont mises en pratique ici. Nous sommes également là pour assurer nos populations que nous sommes attentifs à leurs besoins », a-t-elle conclu.

Considéré comme le miroir du système sanitaire au Congo, le CHU de Brazzaville baigne depuis quelques années dans un océan d’antivaleurs. L’Intersyndicale et l’administration les ont récemment dénoncées lors de la fête du 1er mai. Il s’agit, entre autres, du mauvais accueil des malades, de la paresse, du détournement des fonds, de l’absentéisme, du coulage et de la vente illicite des médicaments.

Parfait Wilfried Douniama
 
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