l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, lors d’une interview, le 2 juin 2015 à Lubumbashi, en RDC|AFP
Didier Reynders, l’a annoncé samedi soir à Jérusalem, où il est en visite de travail : Moïse Katumbi, l’ancien gouverneur du Katanga s’est présenté ce samedi matin au consulat de Belgique à Lubumbashi pour y demander la protection de notre pays.
Selon les mots de notre Vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, « Moïse Katumbi était inquiet pour sa situation personnelle dans les prochains jours. »
« Nous l’avons écouté », a affirmé Didier Reynders, qui avait eu au téléphone plusieurs fois au cours de la journée l’ancien gouverneur du Katanga. Rappelons que celui-ci vient de faire acte de candidature pour la présidentielle dans son pays.
Le chef de la diplomatie belge a téléphoné au Premier ministre congolais concernant la situation de Moïse Katumbi. Didier Reynders a, semble-t-il, obtenu des assurances. Toujours est-il que l’ancien gouverneur du Katanga a quitté le consulat belge et regagné son domicile, tout proche, samedi en fin de journée.
« Sens des responsabilités »
Lundi, il devrait se présenter devant les autorités pour un interrogatoire. « Les choses devraient se passer calmement et correctement. », selon Didier Reynders. Le responsable belge a appelé au « sens des responsabilités ». Il a aussi rappelé ce qu’il avait dit voici quelques jours à Kinshasa : que la responsabilité individuelle des agents des services de sécurité officiels était engagée.
Didier Reynders a également évoqué des informations faisant état de « possibles arrestations à Lubumbashi ces derniers jours ». Le ministre belge a informé les autorités européennes et celles de l’ONU des inquiétudes de Moïse Katumbi.
Le Ministre de la culture et des Arts, Carel Mottom Mamoni
Dans une interview accordée à TOP TV sur l’émission le Reporter, le nouveau Ministre de la culture et des arts LEONIDAS MOTTOM vient de mettre fin au débat relatif à la publication des photos pornographiques qui ternissent son image. « C’est pourquoi il a fait une profession de foi selon laquelle j’assume mon passé ».
Possible! Des informations sures et crédibles font état de la présence des représentants du pasteur Ntumi, ex-chef rebelle ninjas, à Brazzaville pour des négociations de paix dans le Pool.
Les premiers délégués du pasteur Ntumi sont arrivés à Brazzaville en vue d’ouvrir les négociations de paix dans le Pool. C’est à bord d’un hélicoptère de la police qu’ils avaient embarqué jeudi de Mayama où ils sont sortis de forêt. C’est Jean Gustave Ntondo, secrétaire général par intérim du Conseil national des républicains (CNR, parti de Ntumi) qui conduit cette délégation. Logés dans un hôtel de la capitale congolaise, lieu tenu secret, les partisans de Ntumi attendent d’autres compagnons de lutte pour commencer à discuter de la paix et de la sécurité dans le Pool avec le gouvernement.
C’est Paul Marie Mpouele, un jeune leader politique qui aurait pris langue avec les « terroristes » pour discuter de la paix. Lui-même a fait le voyage de Mayama jeudi dernier. Dr Marcel Nguitoukoulou résidant en France avait réclamé une médiation dans ce conflit. Mais le gouvernement lui avait opposé une fin de recevoir. Un peu comme dans de grandes démocraties, le Congo ne négocie pas avec les terroristes. Ntumi doit être traqué jusqu’à son dernier retranchement, capturé vif ou mort. Le procureur de la république, André Oko Ngakala, avait aussi, dans cette logique, balancé un mandat d’arrêt contre le pasteur Ntumi, son frère Dr Gozardio ainsi qu’un autre collaborateur. Espérons qu’il sera entendu et qu’on lui apportera Ntumi au parquet de Brazzaville.
Le deuxième groupe de ninjas encore en forêt devrait être conduit par Ané Philippe, l’un des proches du psteur Ntumi. L’ex-chef ninja avait estimé voir un premier groupe de négociateurs arriver à Brazzaville pour rassurer d’autres collaborateurs. Dans la capitale, son porte-parole, difficile à joindre, Franck Euloge Mpassi, est toujours présent pour tisser les contacts en vue d’un dialogue et d’une résolution pacifique de la crise du Pool.
Vendredi devrait se tenir une réunion de prise de contact sous la supervision du ministère de l’Intérieur. Mais les ninjas ont estimé que leur quorum d’environ dix personnes n’était pas atteint et qu’il fallait renvoyer la réunion à une autre date. En face, les noms des négociateurs du gouvernement ne sont pas encore pas connus. On sait cependant que dans un premier temps Albert Ngoto du PCT et Jules Monkala Tchoumou de la police ont accueilli les délégués de Ntumi.
Jeudi en début d’après-midi, un hélicoptère de la police a été accueilli à Mayama par les populations. C’est à bord de cet appareil que Gustave Ntondo et ses amis ont embarqué après les civilités auprès du sous-préfet de la localité.
Les négociations devraient porter sur la fin de « la guerre » dans le Pool. La police y conduit encore des opérations de bombardements. La semaine dernière, la petite auberge de Dr Gozardio à Missafou a été mis à sac avant de brûler dans un feu, selon les témoignages, allumé par les membres de la Garde républicaine. En même temps, les hélicoptères bombardaient de l’autre côté de Simou Loukouni.
Le gouvernement a décidé de mettre fin au conflit dans le Pool. Le président de la république Denis Sassou N’Guesso a instruit les ministres concernés afin d’agir rapidement dans le but de « libérer les populations » du Pool sous l’emprise de Ntumi sous le coup d’un mandat international.
Il s’appelle Li Meng. Il est Chinois. Et il vit depuis six ans dans un cybercafé.
Il s’appelle Li Meng. Il est Chinois. Et il vit depuis six ans dans un cybercafé.
L’histoire est rapportée par le Beijing Times, dont l’un des journalistes est allé à la rencontre de Li. Ce dernier a passé ces six dernières années dans un cybercafé de Changchun, dans le nord-est de la Chine, ne quittant son ordinateur que pour aller s’acheter à manger ou prendre une douche.
Le journaliste qui lui a rendu visite décrit sa rencontre avec cet Internet-addict: « Tout le temps que je lui parlais, son regard était verrouillé sur l’écran de son ordinateur. A côté de lui, un sac en plastique contenant son dîner. Il m’a alors expliqué qu’il avait un revenu mensuel de 322 dollars, dont 80 étaient versés au cybercafé tous les mois » en guise d’ »hébergement ».
Complètement décalé
Le journaliste décrit Li Meng comme « un jeune à lunettes qui n’a manifestement pas été dans un salon de coiffure depuis longtemps ».
Un client du cybercafé raconte: « Il vient généralement la nuit pour jouer en réseau, somnole pendant la journée et finit par dormir ici. De temps en temps, il est absent pour aller se laver. » Le gérant, lui, avait au début à peine remarqué Li Meng tant celui-ci fait preuve de discrétion.
Après avoir été relatée par le Beijing Times, cette histoire a été largement reprise dans les médias du pays. Car en Chine, même si cette durée de six ans est ici extrême, le phénomène des jeunes passant des nuits entières à jouer dans les cybercafés est monnaie courante. En attendant, sans prendre trop de risques, on peut affirmer que Li doit être devant son PC à l’heure qu’il est.
Le montant des arriérés de pensions au Congo s’élève à près de 190 milliards de FCFA, a rapporté lundi à Brazzaville, la Radio Nationale congolaise.
Rendant compte de la cérémonie de passation de services au ministère du travail et de la sécurité sociale, la radio nationale a précisé que le montant des arriérés de pensions s’élèvent à 123,007 milliards de CFA pour la Caisse nationale de sécurité sociale(CNSS) et de 151,121 milliards de FCFA pour la Caisse de retraite des fonctionnaires(CRF).
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« Au niveau des entreprises d’Etat, les dettes et créances dues à la CNSS s’élèvent respectivement à 124,199 milliards de FCFA et 351,286 milliards de FCFA », indique la source. Une situation qui n’arrange pas les pensionnés congolais, ‘’puisqu » aucun décaissement n’a été effectué à ce jour ».
« Les lignes budgétaires ouvertes depuis 2012 pour la mise effective des nouveaux régimes de la sécurité sociale au Congo n’ont pas connu de décaissement, avec pour conséquence majeur la non prise en compte de la retraite automatique des fonctionnaires qui végètent deux à trois mois avant leur prise en compte et beaucoup meurent avant de toucher leur retraite. », déplore la source.