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L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, opposition) vient d’accepter de prendre part au dialogue dont le facilitateur Edem Kodjo a été récemment nommé par l’Union africaine, indique un communiqué de ce parti politique signé par son président Etienne Tshisekedi depuis Bruxelles où il se trouve pour des soins de santé.
« Je reste fidèle à ma vision quand à la nécessité d’utiliser le dialogue comme voie royale pour sortir le processus électoral de l’impasse dans laquelle le pouvoir de Kinshasa l’a plongée », déclaré l’opposant historique dans le même communiqué.
« Ainsi je dépêche mes déléguées dûment mandatés auprès du facilitateur désigné, afin de s’assurer de la concordance des vues entre les missions qui lui sont confiées avec la feuille de route que j’ai publiée au nom de mon parti il y a plus d’un an », a-t-il poursuivi.
« Si d’ici le 24 avril, il n’y a rien de convaincant, je compte demander à mon parti, aux forces du changement et à l’ensemble du peuple (…) de tirer toutes les conséquences de la persistance de l’impasse, dont on sait qu’elle a été artificiellement créée autant qu’elle est entretenue par le pouvoir qui, de ce fait, aura seul à en répondre devant l’histoire », a menacé M. Tshisekedi.
L’UDPS avait rejeté le dialogue convoqué par le président de Joseph Kabila, les partis politiques d’opposition avaient demandé à la communauté internationale de nommer un envoyé spécial pour une médiation dans ce dialogue qui pourra débattre les questions électorales.
La présidente de la commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini Zuma a nommé mercredi, l’ancien Premier ministre togolais Edem Kodjo facilitateur du dialogue national convoqué par le président Joseph Kabila en RDC.
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