
[GARD align= »center »]
A Mikalou, des boutiques et autres magasins sont restés fermés pendant plus de 2 heures ce lundi. En effet, un groupe de jeunes délinquants communément appelés « Bébés noirs », munis d’armes blanches, notamment de machettes, marteaux, gourdins et cassures de bouteilles, sont passés à l’action en blessant plusieurs citoyens. Selon des témoins, tout est parti de la mort d’un jeune « Bébé noir » lors de son interpellation par la force publique en matinée. Après l’exposition de son corps au Terminus de Mikalou où chaque passant pouvait s’enquérir de la situation, ses amis ont organisé une véritable chasse à l’homme, en s’en prenant aux paisibles populations.
Ce qui a occasionné une panique totale sur l’avenue Marien-Ngouabi et ses alentours avant l’arrivée de la police qui a obligé ces bandits à s’enfuir dans le marché Tembé-na-ba Mbanda de Mikalou, en blessant au passage ceux qu’ils trouvaient sur leur chemin. Cette panique a duré près de 2 heures. Selon les témoignages, ces assaillants venus venger l’un des leurs avaient l’objectif d’assiéger le poste de police de Mikalou.
Au Plateau de 15 ans, cependant, il s’agirait des « Kuluna » que l’on pensait être totalement neutralisés par la police après l’opération « Mbata ya Bakolo », lancée le 4 avril 2014 pour éradiquer ce phénomène. Hélas ! Ils ont fait leur réapparition ce 11 avril dans la rue Sibiti où une véritable agitation a été observée dans quasiment tout le quartier. En effet, ils étaient pour l’inhumation de leur ami qui serait mort dans une escalade quelques jours auparavant. Grâce à l’intervention prompte de la police, certains d’entre eux ont été interpellés sans visiblement faire trop de dégâts.
La recrudescence du banditisme urbain, surtout à Brazzaville doit interpeller les autorités, notamment celles ayant en charge les questions de sécurité. Car les Brazzavillois croyaient pouvoir vivre désormais aisément, après Mbata ya Bakolo. Malhereusement, ils sont depuis la fin de l’année dernière préoccupés par l’insécurité. Concernant les « Bébés noirs, il s’agit des jeunes gens dont la majorité sont des mineurs, opérant avec des armes blanches même en pleine journée parfois sans être inquiétés, alors que les quartiers où ils sèment la terreur sont connus : Mikalou, Jacques Opangault et Kahounga à Talangaï et à Djiri, respectivement 6e et 9e arrondissement de Brazzaville, Cité des 17 dans le 7e arrondissement Mfilou, etc. Dans leur mode opératoire, ils agressent toute catégorie de personnes qu’ils rencontrent sur leur passage : femmes et hommes, en ravissant des objets jugés précieux. En cas de résistance de la présumée victime, ils n’hésitent pas à brandir des armes blanches, passant parfois à l’action.
[GARD align= »center »]
2 Comments
Trouvez juste du travail aux jeunes et vous allez voir comment toute cette histoire ne ferai que parti du passé…
La police?
non mais vous êtes sérieux??
a Brazzaville les moins sérieux sont en 1er les policiers .
Essayez de créée une distraction et trouvez du travail à tout ce qui le mérite..
de nos jours même les plus jeunes n ont plus la volonté d aller au school parce qu’il se disent qu’ils traiteront toujours au final..
Essayez au moins de faire douté la jeunesse.
pourquoi tant de bloquage juste pour trouver du travail si on le mérite??
au final c est les plus idiots et villageois qui travail..
Euh #DSN Mon président Sassous
pourquoi tout ça?? injustices
La rouandanisation du Congo-Brazzaville par Sang’Sou N’guesso . La machette en main . Pourquoi ?