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La pluie qui s’est abattue dans toute la deuxième partie de la nuit de mercredi à jeudi 3 mars à Brazzaville a encore causé d’importants dégâts, principalement les obstacles sur les routes. Les Brazzavillois se sont réveillés avec une bonne partie de la ville dont la circulation n’a pas été fluide.
Au centre-ville, à Congo-Pharmacie, toute la terre creusée par la société qui construit la banque chinoise près de l’ex-lycée Lumumba, a gagné la voie. La circulation des voitures est arrêtée depuis la fin de la pluie, vers 8 heures du matin. Buldozers et petits engins sont à pied d’oeuvre pour dégager la boue et reouvrir la circulation. Pour l’heure, les véhicules sont détournés vers d’autres voies qui accédent en ville.
Non loin de là, au restaurant libanais, La Mandarine, la boue pavoise les entrées de l’établissement. Par endroits, les piétons font du saute-mouton pour rejoindre leurs bureaux. La terre jaune collante marque les chaussures des passants qui maudissent la dernière pluie.
A Mikalou dans le septième arrondissement, la circulation était encore coupée ce matin entre le terminus et le lycée Thomas Kansara (à la manière d’une député de la Majorité présidentielle). Le sable a recouvert le goudron et les usagers sont obliés de faire des transbordements pour aller dans un sens comme l’autre. Même scène vers la Bled, sur la route Nkombo-Moukondo.
L’absence d’importants collecteurs de canalisations dans plusieurs quartiers de Brazzaville plonge les populations dans un vrai désaroi. Les glissements de terrain, les chutes de maisons et les inondations sont désormais le lot quotidien des Brazzavillois en cette période de grandes pluies qui a commencé dès le 1er mars.
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