RDC : Moïse Katumbi dénonce un « simulacre d’élection » dans les nouvelles provinces

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Le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi
Moïse Katumbi| Simon Dawson/Bloomberg via Getty Images

L’ex-gouverneur du Katanga (sud) passé dans l’opposition, Moïse Katumbi, a dénoncé mardi « un simulacre d’élection » dans les nouvelles provinces en République démocratique du Congo où les candidats du pouvoir ont remporté la quasi-totalité des postes de gouverneurs.

M. Katumbi s’est rapproché d’une coalition de partis d’opposition au président Joseph Kabila, baptisé le G7 et qui doit désigner mercredi son candidat pour la prochaine élection présidentielle.

« Ce simulacre d’élection démocratique ne doit pas nous détourner de la priorité absolue, à savoir la tenue d’une élection présidentielle crédible en novembre 2016 qui mettra un terme au deuxième mandat (de M. Kabila) dans le strict respect de la Constitution », a déclaré M. Katumbi.

Samedi, la majorité a gagné la quasi-totalité des postes de gouverneurs de 20 nouvelles provinces issues du démembrement en cours dans six anciennes provinces de la RDC.

M. Katumbi est « un mauvais perdant », a réagi à l’AFP Le ministre des Médias Lambert Mende, l’invitant à « articuler ses griefs devant les instances de recours ».

Richissime homme d’affaires, M. Katumbi, président du club de football champion d’Afrique Tout-Puissant Mazembe de Lubumbashi, a démissionné de ses fonctions de gouverneur et quitté le parti présidentiel en septembre, quelques jours après que le G7 a quitté la majorité de M. Kabila.

« Le G7 désignera demain (mercredi) son candidat à l’élection présidentielle qui portera et animera leur projet d’avenir commun », a publié pour sa part, sur son compte twitter l’un des dirigeants de cette coalition, Olivier Kamitatu.

Lors d’une visite en mars à Lubumbashi, la capitale du Katanga, les dirigeants du G7 avaient apporté leur soutien à l’ex-gouverneur. Populaire et charismatique, M. Katumbi, 51 ans, n’a pas annoncé qu’il serait candidat à la présidentielle.

Mardi, M. Katumbi a annoncé que « le 19 décembre 2016 », M. Kabila au pouvoir depuis 2001 « ne sera plus le président des Congolais », insistant sur la « responsabilité » du chef de l’État congolais « d’organiser sa sortie de manière démocratique et pacifique ».

Cette date coïncide avec la fin du deuxième et dernier mandat de M. Kabila à qui la Constitution interdit de se représenter. Mais l’opposition accuse le président de chercher à se maintenir au pouvoir.

Le climat politique est tendu en RDC alors que chaque jour qui passe rend un peu plus improbable la tenue de la présidentielle avant la fin de l’année.

Par l’AFP

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