Le président congolais Denis Sassou N'Guesso

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Le président congolais Denis Sassou N'Guesso
Le président congolais Denis Sassou N’Guesso

Le Parti congolais du travail (au pouvoir) du Congo a réagi vivement contre les propos du Parti socialiste (PS) français qui a jugé samedi « non crédible » la victoire du président sortant, Denis Sassou N’guesso à la présidentielle du 20 mars, déplorant un « acharnement contre un homme » de la part du PS.

« Le Parti socialiste dénonce l’absence de transparence de tout le processus électoral et les coupures de toutes les communications avec l’extérieur du pays imposées pendant la fin de semaine du vote », écrit le secrétaire national à l’International du PS, Maurice Braud, dans un communiqué, condamnant en même temps « l’agression dont ont été victimes les envoyés spéciaux de l’Agence France-Presse et du quotidien Le Monde après leur entretien avec un candidat de l’opposition ».

Réagissant samedi aux propos de M. Braud, le secrétaire permanent chargé de l’organisation et de la vie du PCT, Michel Ngakala, s’est dit surpris des déclarations du PS de manière récurrente qui selon lui ne tient pas compte que le Congo est un pays souverain.

« Je pense que ce parti confond l’époque qui est la nôtre. Nous sommes un pays indépendant souverain avec des institutions issues des élections libres et transparentes. C’est le cas aujourd’hui », a-t-il déclaré à la presse.

« S’il n’était pas sûr, il aurait pu mettre dans l’avion ses cadres qui seraient venus travailler chez nous et qui auraient pu sillonner le territoire congolais pour constater que l’élection s’est déroulée en toute transparence », a ajouté M. Ngakala.

Le PS français qui considère que le Congo a été placé, depuis quelques mois, sous un régime d’état d’urgence de fait qu’il justifie par l’entrave à la libre circulation, a demandé instamment aux organisations internationales, particulièrement à l’Union africaine et à l’Union européenne de se saisir immédiatement de la question « afin de prévenir une crise majeure pour la région ».

Le PCT a déploré « un acharnement contre un homme (Denis Sassou Nguesso) et non des valeurs que le parti socialiste est appelé à défendre ». « Nous avons toujours pensé que le PS est un parti qui a toujours été au cœur de la justice et de l’équité », s’est indigné Michel Ngakala.

« Ils n’ont rien suivi, mais leurs sources d’information sont celles de l’opposition. Nous avons bien créé les conditions pour une bonne élection : la commission nationale des élections a été mise en place après les conclusions du dialogue de Sibiti », a-t-il relevé.

En effet, peu avant la tenue du scrutin présidentiel du 20 mars, le PS avait, de tous les vœux réclamé le report de l’élection en raison, disait-il, du manque de « transparence dans le processus d’organisation ».

Le PCT avait, à cette époque, qualifié l’attitude du parti français au pouvoir d’ingérence dans les affaires de l’Etat.

L’élection présidentielle du 20 mars s’est passé dans un climat apaisé, mais sans la moindre communication en raison de la coupure du réseau téléphonique et d’Internet par les autorités gouvernementales qui l’ont justifié par des raisons de souveraineté de l’Etat.

Dans un communiqué publié mardi, la France avait dénoncé cette coupure en insistant, par la même occasion sur la « transparence » et l' »équité » du scrutin. De même, elle avait demandé jeudi des explications au sujet de l’agression de trois journalistes français de l’AFP et du Monde envoyés au Congo pour la couverture médiatique de l’élection présidentielle.

La coupure, du 20 au 24 mars du téléphone et d’Internet a créé un climat de psychose à Brazzaville et à Pointe-Noire où la sécurité a été fortement renforcée.

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