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Le général candidat à la présidentielle de 2016, a déclaré qu’il entend, une fois élu à la magistrature suprême, mettre en place une banque pour financer les projets des jeunes.
«Cette banque dont l’ambition sera de financer les projets des jeunes, sera accompagnée d’un bureau d’étude pour pallier le manque de garantie des jeunes et il y aura une structure qui sera dotée d’une base de données des diplômés sans emplois »,a-t-il expliqué au cours d’une conférence de presse, marquant le lancement de sa campagne mardi à Brazzaville.
De même il promet accorder un regard particulier au secteur de l’agriculture qu’il a qualifié comme ‘’ un gisement d’emplois » en mettant en place des coopératives sud-sud si possible avec l’aide des pays qui disposent d’une expérience en la matière.
Jean Marie Michel Mokoko,a ajouté qu’il s’attellera aux questions de la santé de l’éducation en rendant l’école obligatoire jusqu’à l’âge de 16 ans
‘’Faire que l’école publique soit la priorité du gouvernement de la République, afin qu’elle retrouve sa place en améliorant les conditions de vie des enseignants même dans les coins les plus reculés du pays. », s’est-il engagé.
Il entend aussi convoquer les Etats généraux de la Nation en vue de ‘’débattre de fond en comble de tous les problèmes qui minent ce pays ».
« Si mon peuple me fait confiance j’entends diriger ce pays sous le signe d’un mandat de transition apaisée qui fera appel à toutes les forces vives de la nation », a fait savoir le candidat Jean Marie Michel Mokoko.
« Dans les trois mois qui suivront mon accession à la magistrature suprême, je convoquerai les Etats généraux de la nation, où toutes les forces vives de la nation seront invités pour débattre de fond en comble de tous les problèmes qui minent ce pays de façon que nous ayons des orientations ou des directives qui relèvent d’un consensus national », a-t-il souligné.
Il a, à cet effet, relevé qu’il est difficile de bâtir un projet de société, ou un programme d’action gouvernemental chiffré dans ce pays parce que les statistiques dans ce pays sont couvertes d’un fétichisme réservé aux initiés.
« Mon premier défi sera de de redonner confiance aux cadres, aux Congolais et revenir aux choses qui font la fierté d’un pays, l’honneur de servir ses compatriotes au niveau des postes tant politique qu’administratif. Les questions d’éthique seront traitées comme des questions d’une importance considérable (..)la première chose que je ferai c’est de moraliser l’administration publique à travers les audits de capacités » ,a précisé Jean Marie Michel Mokoko.
Il a confirmé le lourd soupçon de fraude et des résultats du scrutin du 20 mars, soulignant le manque d’indépendance de la Commission chargée d’organiser le scrutin.
Par ailleurs il a dénoncé l’acharnement de la justice à son égard.
« Dans un Etat qui se respecte, en période électorale si un des candidats a vu sa candidature validée, sans que l’action de justice ne soit écartée, l’on devrait suspendre les interpellations intempestives pour pouvoir le laisser le battre campagne librement », a-t-il clamé
« Je ne quitterai pas le pays, c’est ma parole d’honneur » a –t-il déclaré
Par l’APA
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