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Le directeur général de la Société Boissons Africaines de Brazzaville (BAB) nouvelle gestion, M. Ayi Odzali, a condamné le 28 janvier à Brazzaville, le jugement arbitraire de justice sur la liquidation de cette unité de production pour un montant de 10 milliards de FCFA.
Au cours d’une conférence de presse, les Avocats de cette société du président François Odzali, MM. Jean Philippe Esseau et Jean René Gomez, ont dénoncé l’arrêt de justice rendu par le juge commissaire du tribunal de commerce le 13 janvier 2016 sur l’interdiction d’accès de la direction générale à l’usine BAB à Mpila.
A cette occasion, le conseil de la société «BAB-nouvelle gestion», a dévoilé le risque de destruction du tissu social et la perte d’emplois des salariés, suite à cette décision arbitraire qui intervient après un arrêt de suspension de vente du procureur général daté du 19 novembre 2015.
«La promesse de vente du 23 novembre 2015 après le sursis à exécution initiée par le syndic liquidateur avec M. Vincent Pena Pitra Yoba au profit de la société SOTRAGEC, est fixée à 10 milliards de FCFA, pour une dette salariale évaluée à 50 millions de FCFA avant de passer à 73 millions, selon l’expertise comptable, avec une garantie de paiement par la BAB nouvelle gestion», ont démontré les Avocats de la défense.
«Avec plus de 53 milliards de FCFA de créances de la BAB auprès de l’Etat contre 73 millions de FCFA de dette sociale, cette société ne peut être dépossédée de manière arbitraire par M. Pena Pitra Yoba qui agit à titre personnel sur cette affaire de liquidation», ont justifié les Avocats pour l’annulation de cette procédure illégale.
En conformité au recours d’annulation du 5 janvier 2016 et pour éviter l’acharnement sur le PDG Odzali, les Avocats ont exigé de rétablir immédiatement la société BAB nouvelle gestion dans ses droits, la reprise de la production industrielle des boissons avec réintégration du site de la BAB, la remise des travailleurs à la production.
Enfin, le conseil de la société «BAB-nouvelle gestion» a plaidé pour l’annulation de la promesse de vente des actifs pour un montant de 10 milliards de FCFA, tout en faisant constater la suspicion légitime envers les organes de la procédure judicaire, au mépris de l’application de l’Acte Uniforme OHADA.
(ACI)
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