Alain Akouala Atipault

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Alain Akouala Atipault
Alain Akouala Atipault

Après son éviction surprise du gouvernement, Alain Akouala reprend du service comme Chargé de suivie des opérations électorales pour le candidat Denis Sassou Nguesso. Une nouvelle mission qui semble correspondre à l’homme du peuple, premier défenseur du président congolais.

Pour Alain Akouala, « Sassou Nguesso n’est pas fatigué du pouvoir mais, est dans une position de lègue historique. » Une manière bien subtile d’expliquer la raison qui a conduit au référendum en 2015, modifiant la constitution de 2002. En effet, bloqué par plusieurs dispositifs constitutionnels, le président Sasou a usé de plusieurs stratagèmes pour emmener le peuple congolais à accepter l’idée d’une modification des textes fondamentaux pour lui permettre d’être à nouveau candidat à l’élection présidentielle.

Sorti du gouvernement ou il occupait le ministère des zones économiques spéciales (ZES), Alain Akouala a connu une traversée du dessert, entre-coupé de moments d’espoirs comme celle de se voir nommer nouvel Ambassadeur du Congo à Paris en remplacement de Henri Lopès. Il aura donc fallu encore un peu de patience à l’homme de Poto-Poto (quartier populaire de Brazzaville) pour revenir dans les bonnes grâces du Président Nguesso.

Après avoir été en 2002, deuxième directeur national de campagne chargé de la communication et porte parole, en 2009 Chargé des relation extérieur du candidat Denis Sassou Nguesso, Alain Akouala aura la lourde responsabilité de superviser pour le candidat Nguesso les 111 circonscriptions électorales et les 6000 bureaux de votes.

Ne parlez surtout pas de la division Nord-Sud qui plombs depuis des années la classe politique congolaise. « Il ne faut pas présenter le Congo comme un pays de circonscriptions ethniques et tribales. C’est une inexactitudes. Le Congo a réussi son melting-pot social. Les congolais ne sont pas des moutons ethniques.» lance Alain Akouala.

L’élection présidentielle prévue le 4 mars prochain sera un rendez-vous qui devra consolider la démocratie congolaise. La participation du Général Mokoko risque de poser des soucis à la victoire annoncée de Denis Sassou Nguesso. Militaire comme l’actuel président et venant également du nord, le général se présente comme étant l’homme qui réconcilie le nord et le sud du Congo. Mais, pour Alain Akouala, Il faut attendre l’ouverture de la campagne le 4 mars pour se lancer dans des spéculations. « Je peux vous garantir que notre candidat, Denis Sassou Nguesso présentera le projet le plus structuré de cette élection. N’oubliez pas qu’il fait de la jeunesse l’essentielle de son projet. » argumente l’ex-ministre.

©OEILDAFRIQUE

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