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Pour faire de Christelle Sappot, sa fille, l’ambassadrice « extraordinaire et plénipotentiaire de la RCA » à Malabo, Catherine Samba-Panza n’a pas hésité à bousculer la donne diplomatique : la Centrafrique n’avait jusqu’ici pas d’ambassade en Guinée équatoriale, qui dépendait de son représentant au Cameroun.
Rendue publique par le décret n° 16-0063 en date du 5 février,la décision a été prise dans la plus grande discrétion. Outre la présidente de la transition et sa fille, seules trois personnes étaient informées qu’une lettre de créance avait été envoyée, début janvier, aux autorités équato-guinéennes et qu’un décret attendait sagement leur réponse dans un tiroir du bureau de « CSP ».
Il appartiendra au nouveau chef de l’État de maintenir ou non à ce poste celle qui fut chargée par sa mère de la gestion des fonds présidentiels. Samba-Panza ayant soutenu Faustin-Archange Touadéra, on peut imaginer son choix.
(JA)
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