Une femme interrompt ses propres funérailles

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Noela Rukundo a échappé au meurtre presque parfait. Image: Capture d'écran/Washington Post
Noela Rukundo a échappé au meurtre presque parfait. Image: Capture d’écran/Washington Post

Une Australienne dont le meurtre avait été commandité par son mari a été épargnée par le tueur. Elle a refait surface lors d’une veillée.

La presse anglo-saxonne relate ce vendredi l’incroyable histoire de l’Australienne Noela Rukundo qui a échappé à l’assassinat commandité par son mari et est venue interrompre ses propres obsèques en criant «Surprise! Je suis toujours vivante!»

La mère de trois enfants explique à la BBCqu’elle s’est rendue l’année dernière dans son Burundi natal pour l’enterrement de sa belle-mère (épouse de son père).

Déprimée à la fin de la cérémonie, elle rentre à l’hôtel. L’appelle alors son mari, resté en Australie, qui lui suggère de prendre l’air pour se changer les idées.

Des tueurs à gages, qui attendent la jeune femme à un recoin, la kidnappent et la conduisent les yeux bandés dans une maison, depuis laquelle ils appellent son mari. Ce dernier, sur hauts-parleurs, leur dit simplement: «tuez-la».

«On ne tue pas les femmes et les enfants»

Après avoir raccroché, le kidnappeur lui lance: «On ne te tuera pas. On ne tue pas les femmes et les enfants». Il lui fait remarquer que son mari les a de toute façon déjà payés deux mois plus tôt. Ils lui donne trois jours pour quitter le pays, avec toutes les preuves permettant d’incriminer son mari.

Entre temps, ce dernier annonce la mort tragique de sa femme dans un accident et commence à recueillir les dons de ses proches lors de veillées en son honneur.

De retour en Australie, alors que s’éloigne un groupe de proches endeuillés venus lui «rendre hommage», elle se poste devant son mari pour lui faire la «surprise». D’abord terrifié et croyant à un fantôme, ce dernier hurle finalement «Je suis désolé pour tout!»

Acculé, il avouera à sa femme et à la police australienne qu’il avait souhaité sa mort par jalousie. «Il croyait que j’allais le quitter pour un autre homme». Il a été condamné en février 2015 à neuf ans derrière les barreaux. «Je vais relever la tête et être une femme forte. Ma situation, ma vie passée? C’est derrière moi. Je commence une nouvelle vie maintenant» lance la jeune femme.

©lematin

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Congo : le Général Jean-Marie Miche Mokoko s’engage dans la course à la présidentielle

Jean-Marie Michel Mokoko

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Jean-Marie Michel Mokoko
Le chef de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca), Jean-Marie Michel Mokoko

Alors que ses partisans lui demandaient de s’engager pour la présidentielle du 20 mars prochain, Jean-Marie Michel Mokoko qui rentrera de Bangui la semaine prochaine a décidé de se porter candidat. Il animera une conférence de presse pour annoncer officiellement sa candidature. Ayant démissionné de son poste de conseiller spécial de Denis Sassou Nguesso, Jean-Marie Miche Mokoko va désormais avoir les coudés franches pour mener sa campagne.

Profitant de sa présence au 26 ème sommet des Chefs d’Etat de l’Union Africaine, le General Jean-Marie Mokoko a été reçu en audience par madame Nkosazana Dlamini-Zuma la Présidente de la Commission de l’Union Africaine, en présence de la Commissaire en charge des Affaires Politiques ainsi que des Conseillers de la Présidente pour des questions de Paix et Sécurité.

Au cours de cette rencontre, Jean-Marie Mokolo a fait un rapport détaillé de la situation politique et sécuritaire en Centrafrique ainsi que du déroulement du processus électoral. Il a surpris madame Nkosazana Dlamini-Zuma en passant directement de la Centrafrique à la situation politique dans son pays le Congo Brazzaville.

Après avoir dressé le portrait sombre du régime de Brazzaville tout en martelant que «tant que Sassou restera au pouvoir, aucune élection démocratique ne pourra ce tenir dans ce pays ». Le General a tenu à informer la Présidente, sur un ton presque martial, de son projet de démissionner de son poste de Représentant de l’Union Africaine en Centrafrique pour, désormais, se consacrer à la vie politique congolaise. Il s’engage ainsi à la course à la présidentielle congolaise.

(Avec Oeildafrique)

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La justice française fait la chasse aux proxénètes nigérians

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Une prostituée attend un client dans une rue de Nice, en France (21 nov. 2013)
Une prostituée attend un client dans une rue de Nice, en France (21 nov. 2013)

L’enquête est co-dirigée par la section de recherches de la gendarmerie de Toulouse et l’Office central pour la répression de la traite des êtres humains.

Une dizaine de Nigérians ont été interpellés à Toulouse (sud-ouest) dans le cadre du démantèlement d’un réseau de proxénétisme et de traite d’êtres humains opérant depuis le Nigeria, a-t-on appris jeudi de source proche de l’enquête.

La majorité d’entre eux, hommes et femmes, ont été placés en garde à vue pour leur participation présumée active à ce réseau d’esclavage sexuel, selon la même source.

Le réseau fonctionnait depuis le recrutement d’un nombre fluctuant de jeunes femmes dans des villages nigérians sur fond de croyances vaudoues, jusqu’à leur transport et leur prostitution dans les rues toulousaines, sous la surveillance de proxénètes, tous Nigérians et Nigérianes, également en charge de la collecte des fonds, a précisé cette source.

L’enquête est co-dirigée par la section de recherches de la gendarmerie de Toulouse et l’Office central pour la répression de la traite des êtres humains.

Les réseaux de proxénétisme nigérians, qui exploitent des centaines de prostituées de rue en France, sont connus pour être très structurés avec « des mamas », des collecteurs d’argent et des passeurs.

La traite des femmes nigérianes se distingue par un fort contrôle exercé par le droit coutumier au pays: la plupart des victimes sont originaires de Benin City (sud), où des cérémonies rituelles, le Juju, sacralisent le contrat avec leur passeur.

En cas de non remboursement, les temples qui avaient organisé ces cérémonies se chargent des représailles auprès des proches.

Par l’AFP

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