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Au Congo-Brazzaville, la présidentielle est annoncée le 20 mars. Mais à moins de deux mois du scrutin, aucun candidat ne s’est officiellement déclaré. Même si la candidature du président en place ne fait guère de doute, la question de celles de ses adversaires reste entière.
Du côté du pouvoir, il n’y a plus vraiment de suspens. Maintenant qu’une nouvelle Constitution lui permet de briguer un 3e mandat, le président Denis Sassou-Nguesso devrait être candidat.
« Il n’y a pas de doute », confirme ainsi une source gouvernementale. Avec un vote avancé au 20 mars au lieu du mois de juillet, ce sera une campagne express pour le chef de l’Etat, comme en 2009, où il s’était déclaré un peu plus d’un mois avant le scrutin.
Cette élection anticipée prend de court l’opposition. Elle affiche sa volonté d’unité, évoquant à un moment une candidature unique, mais des divergences demeurent. Le Frocad et l’IDC, les deux plateformes de l’opposition, devraient finalement aligner cinq à six candidats, explique un porte-parole.
Parmi les prétendants probables : Pascal Tsaty Mabiala pour le parti UPADS ou d’anciens ministres du président Sassou-Nguesso comme Guy Brice Parfait Kolelas ou André Okombi Salissa.
Mathias Dzon, autre figure de l’opposition continue lui à appeler au boycott. Il réclame le maintien de la présidentielle en juillet et le retrait de la candidature du chef de l’Etat, après plus de 30 ans au pouvoir.
Dans les chancelleries, l’heure est plutôt à la résignation. « Il faudrait améliorer le système électoral, mais les autorités congolaises ne nous écoutent pas », déplore une source diplomatique. La crainte : une mobilisation très faible. Denis Sassou-Nguesso risquerait alors d’être considéré comme un président mal élu.
Par RFI
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