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Yaya Touré (d), capitaine de la Côte d'Ivoire, lors de la cérémonie désignant le Joueur africain 2015, le 7 janvier 2015 à Abuja|AFP
Yaya Touré (d), capitaine de la Côte d’Ivoire, lors de la cérémonie désignant le Joueur africain 2015, le 7 janvier 2015 à Abuja|AFP

Suite à la nomination d’Aubameyang comme joueur africain de l’année, Yaya Touré mais aussi André Ayew ont exprimé leur surprise.

Après Yaya Touré, très remonté contre le choix de la CAF de nommer Pierre-EmerickAubameyang joueur de l’année 2015, André Ayew, l’autre finaliste malheureux, a accepté de nous livrer son sentiment. Moins virulent que son aîné, il a quand même du mal à comprendre et à accepter : «Je m’interroge… Il faut donc qu’on m’explique quels sont les critères qui sont mis en avant une année de CAN (remportée par la Côte d’Ivoire devant le Ghana). Il me semble logique que la compétition majeure du continent compte dans le verdict. Un Euro compte pour les Européens mais une CAN ne compterait pas pour les Africains?»

Il livre le fond de sa pensée : «Yaya et moi, on était finalistes de la CAN, il a gagné, j’ai fini meilleur buteur. Ensuite en club, ça s’est super bien passé quand je suis revenu à Marseille et j’ai même été élu joueur du mois d’août en Angleterre avec Swansea. Et Yaya, capitaine des Eléphants, a fait une belle année aussi. Alors je croyais que ce serait l’un de nous deux…» Le déroulé de la cérémonie l’a certainement aussi troublé puisque Touré n’a été que le … deuxième dans le collège des votes des entraîneurs*. D’après des observateurs, le visage du milieu de terrain de City s’est décomposé tant il attendait ce cinquième titre consécutif, une première dans l’histoire. Et Dédé Ayew devait alors intérieurement jubiler en pensant avoir remporté ce prix si convoité…

«Franchement, c’était Yaya ou moi»

«Attention, intervient Ayew, Aubameyang est un ami et il a fait une super année. Et c’est un super mec. Il a marqué beaucoup de buts mais Yaya et moi, on n’a pas le même rôle mais ça ne nous a pas empêché d’être décisifs aussi. S’il n’y avait pas eu la CAN, d’accord on peut en discuter mais là non, on doit privilégier nos compétitions… On doit les respecter. Si, nous Africains, on ne le fait pas, qui le fera ? Franchement, c’était Yaya ou moi cette année…» La polémique lancée par Yaya Touré est loin d’être éteinte.

(©lequipe)

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1 Comment

  1. Chers yaya et Andre, il ne sert a rien de s’attaquer a aubameyang, parceque c’est le resultat issu d’un vote des memes votants qui ont fait de yaya vainqueur quatre fois de suite. Je suis desole de le dire, mais une fois encore, l’afrique fait parler d’elle. Au lieu de faire valoir le fair play, en acceptant leur defaite, et en felicitant leur petit frere Pierre, ils le critiquent a tort.pour ma part, aubameyang l’a merite, car c’est un honneur pour toute l’afrique d’avoir un jeune talent comme lui, qui fait trembler les grands dans la bundesliga, je dis bien ds la bundesliga. Je ne dis pas ligue1 ou premier league! Alors que ceux qui ont les yeux voient, et ceux qui ont les oreilles entendent. Vive obameyang, vive les vrais talents de l’afrique, a bas les jaloux!


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