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Le ministre congolais du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé a annoncé vendredi à Brazzaville la mise en œuvre de nouvelles mesures pour favoriser le climat des affaires.
« Des réformes complémentaires d’urgence, à engager sans délai », a indiqué Isidore Mvouba, « le temps nous est compté. Il s’agit de relever le défi de l’harmonisation du climat des affaires et hisser le Congo en haut du classement Doing business ».
Parmi les mesures préconisées, l’administration en charge de la promotion du secteur privé a mentionné la réduction du capital minimum exigé pour la création d’une Société anonyme à responsabilité limitée. Il va passer d’un million à 100.000 Francs CFA.
Par ailleurs, une note du ministère de la Justice remplacera bientôt le Casier judiciaire, exigé dans le dossier de création d’entreprise, par une déclaration sur l’honneur de l’intéressé.
En outre, en vue de faciliter la connexion des nouvelles entreprises au réseau moyenne tension d’électricité, une note ministérielle va fixer le délai d’attente maximale pour leur branchement.
L’État congolais a également annoncé l’imminence de mesures destinées à réduire les coûts et les délais de passage des marchandises au port maritime de Pointe-Noire qui constitue la principale porte d’entrée et de sortie des marchandises à destination et en provenance du Congo.
Le ministre Isidore Mvouba a affirmé qu’il est important désormais de trouver une solution à la coexistence de deux guichets de règlement des opérations transfrontalières. Jusqu’à ce jour, le Guichet unique transfrontalier et le Guichet unique douanier alourdissement les formalités de passages aux frontières du Congo.
« Manifestement, il faut remettre l’ouvrage sur le métier car, prendre des textes est une chose, et les appliquer en est une autre », a souligné le ministre, qui a estimé que tous les acteurs impliqués doivent se remettre en cause pour améliorer effectivement l’environnement des affaires en République du Congo.
En mai 2014, des réformes avaient été adoptées afin de simplifier les procédures et réduire les coûts et les délais de plusieurs formalités administratives des entreprises au Congo, mais les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes.
Cette fois-ci, le gouvernement congolais a mis en place un haut-conseil du dialogue entre le secteur public et le secteur privé, qui est chargé de contribuer à la formulation des politiques économiques, à l’élaborer des textes réglementaires et législatifs favorables à l’activité du secteur privé puis, de veiller à l’amélioration et l’adaptation de l’environnement des affaires en République du Congo.
Son comité technique suit l’application des réformes adoptées en ces domaines.
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