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Le ministre de la culture et des arts, M. Bienvenu Okiemy a exigé, le 21 décembre à Brazzaville, au haut-commissaire général du Festival Panafricain de Musique (FESPAM), M. Hugues Gervais Ondaye, une nouvelle gouvernance pour la prochaine édition de cette organisation culturelle.
Le ministre Okiemy l’a fait savoir lors d’une cérémonie d’orientation aux responsables de cette entité de musique africaine, relevant que cette nouvelle manière de gérer le FESPAM doit pendre en ligne de compte, la précédente édition, les expériences passées de toutes les éditions.
Dans le cadre des orientations, il a proposé au commissaire général du Fespam de s’inspirer de la pluralité des expressions culturelle sur le continent.
Il a interpellé le commissaire général du FESPAM de s’activer dans le travail organisationnel de la 11ème édition, ce grand rendez-vous culturel africain qui, a-t-il insisté, commence dès maintenant.
« Lorsqu’on est appelé à exercer de telle fonction, qui en soi est une ode à la vie, c’est une grande responsabilité. Parce que la musique reflète ce qui a été l’histoire du continent africain, ce que nous sommes devenus et ce que nous serons demain », a-t-il renchéri
Au regard d’un monde qui pense la culture en terme d’uniformité, le chef du département de la culture, a estimé que le poste de Commissaire général doit tenir compte de la diversité culturelle de chaque pays africain. Aussi, a-t-il réfuté l’assertion selon laquelle la culture est uniforme, affirmant par contre que la culture est plurielle, variée dans toute sa composante.
« En attribuant au Congo, l’organisation du FESPAM, l’Union Africaine (UE) croît en la capacité organisationnelle de notre pays, qui à une grande histoire »,a -t-il dit.
« Le FESPAM n’est pas simplement la musique, entendre les chanteurs, c’est aussi la recherche, parce qu’il fait appel à l’étude des symboles », a-t-il notifié.
A cette occasion, le ministre Okiemy a félicité le nouveau commissaire général pour son accession à ce poste.
De son Côté, le commissaire général du FESPAM, M. Ondaye a affiché sa détermination de faire jouer pleinement au FESPAM le rôle qu’on attend de cette institution, ajoutant que « depuis sa création en 1995, le FESPAM a connu sept commissaires généraux qui ont conduit à sa destinée ».
«pour les professionnels de la culture que nous sommes, 20 ans d’existence du FESPAM, est presque la durée de vie de deux cycles d’un projet culturel, 20 ans c’est l’âge de la maturité, le temps du bilan », a -t-il fait savoir .
Le FESPAM est une grande manifestation culturelle qui se tient tous les deux ans en République du Congo, dont La 11ème édition aura lieu en 2017.
(ACI)
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